Le 18 janvier 2023 à 18h, Agustín Cosovschi donne une conférence aux Archives d'histoire sociale contemporaine d’Athènes (ASKI). La présentation portera sur l'histoire du Mouvement des pays non-alignés et notamment sur le rôle de la Yougoslavie socialiste dans le développement de ce mouvement.
Le 24 janvier à 17h à l'Inalco à Paris, Agustín Cosovschi participe à la table ronde "Les sciences sociales face aux dissolutions de l’URSS et de la Yougoslavie", avec un débat autour de son ouvrage Les sciences sociales face à la crise. Une histoire intellectuelle de la dissolution yougoslave (1980-1995) (Paris, Karthala, 2022) et du dossier «Les Traces de 1991 », Revue d’études comparatives Est-Ouest, vol 2/2021. Le débat, modéré par Nathalie Clayer, est organisé par le CREE (Inalco) en collaboration avec le CeTOBaC (EHESS).
Priscilla Ralli, membre scientifique de deuxième année, vient de publier un article dans le livre Perspectives on Byzantine Archaeology. From Justinian to the Abbasid Age (6th-9th Centuries) édité par Angelo Castrorao Barba et Gabriele Castiglia dans la série Brepols Archaeology of the Mediterranean World (volume 2). L’article, intitulé Settled Landscapes in the Late Antique Peloponnese. A Review for a Topographical Reassessment, aborde la question de l'habitat du 4ème au 6ème siècle en Grèce méridionale. Étant donné le peu de sources documentaires, cette étude propose un réexamen du paysage du Péloponnèse en tenant compte des résultats des fouilles des 19ème- 20ème siècles. À travers la théorie du "third-space" de Myrto Veikou, une réévaluation de l'habitat du Péloponnèse de l'Antiquité tardive est présentée, qui va au-delà de la dichotomie bien connue “ville-campagne”, afin de réintégrer la question dans un débat plus large sur la Grèce romaine tardive et byzantine
Priscilla Ralli, « Settled Landscapes in the Late Antique Peloponnese. A Review for a Topographical Reassessment », in Angelo Castrorao Barba, Gabriele Castiglia (éds.), Perspectives on Byzantine Archaeology. From Justinian to the Abbasid Age (6th-9th Centuries), Archaeology of the Mediterranean World, vol. 2, p. 107-121, Brepols 2022.
Priscilla Ralli participe au colloque "Les églises tétraconques dans l’Antiquité tardive", qui se tient à Rome les 28 et 29 novembre 2022. Elle présentera sa communication intitulée Quelques remarques sur les édifices chrétiens à plan tétraconque dans la province d’Achaïe, à la lumière des autres exemples connus sur le sol de la Grèce contemporaine le 28 novembre.
Résumé :
L’étude du phénomène des bâtiments à plan tétraconque en Achaïe demande de chercher des parallèles sur le sol de l’ensemble de la Grèce moderne, où ont été découverts au moins cinq exemples supplémentaires, même s’il s’agit de monuments qui diffèrent par leur taille, leur fonction et leur emplacement. En partant du célèbre, mais encore problématique bâtiment tétraconque d’Athènes, une étude comparative des structures chrétienne à plan central et à quatre absides de l’Antiquité tardive en Grèce sera ainsi effectuée, pour mettre en évidence les caractéristiques formelles de ce plan particulier, de même que pour souligner sa polyvalence de contexte (rural/urbain) et d’emploi dans l’architecture chrétienne antique.
En savoir plus...
Priscilla Ralli, membre de deuxième année, a publié dans Rivista di Archeologia Cristiana, 98 (2022), p. 136-212, une partie de ses travaux de thèse dans l’article intitulé “Caratteri architettonici delle chiese paleocristiane di Argos (IV-VII secolo)”.
Résumé : Argos représente un point d'observation idéal pour comprendre le Péloponnèse paléochrétien. Les nombreuses fouilles menées, à partir du XXe siècle, par les autorités grecques et l'École française d'Athènes ont accordé une attention particulière aux phases les plus anciennes, ce qui a conduit à une connaissance tardive des antiquités chrétiennes. Les nombreux fouilles urbaines menées après les années 1950 ont permis de reconnaître de nombreux vestiges chrétiennes. Dans cet article on présente la première analyse planimétrique des églises d'Argos. À travers de cette étude il a été possible d'identifier les caractéristiques architecturales locales et les matériaux de construction, en reconnaissant les influences allogènes et en essayant de lire ces données dans le cadre de la topographie et de l'histoire régionale.
Agustin Cosovschi, membre de première année, a publié un chapitre intitulé "A Voice for the Yugoslavs in Latin America: Oscar Waiss and the Yugoslav-Chilean Connection" dans l'ouvrage collectif Inventing the Third World: In Search of Freedom for the Postwar Global South, publié par Bloomsbury et édité par Jeremy Adelman et Gyan Prakash
Vous pouvez le découvrir ici en open access.
Thierry Lucas, membre de quatrième année, a publié dans la Revue internationale d'Histoire Militaire Antique (HiMA 11, 2022) un article intitulé "La Béotie et les Antigonides, entre alliance et clientélisme".
Le texte est disponible sur HAL.
Résumé :
La fin du IIIe siècle avant J.-C. voit le rapprochement entre la Béotie et la monarchie antigonide. Sans jamais s’engager en tant que belligérant dans la lutte entre Macédoniens et Romains, le koinon béotien est fortement impliqué dans les événements des années 198-171, au point que les Romains provoquent sa dissolution en 171. Ce rapprochement avec la dynastie antigonide, à partir de 227, repose en partie sur une relation clientélaire entre certains membres des élites béotiennes et le monarque macédonien, qu’on peut analyser à travers le parcours de la famille de Néôn et de Brachyllas. L’application d’une politique promacédonienne est perceptible dans les sources épigraphiques, comme le montre le cas de l’armée fédérale béotienne, réformée à cette époque selon le modèle macédonien. Dans une dernière section, l’article étudie les stratégies de résistance mises en place face aux Romains, mais aussi les divisions visibles au sein du koinon entre proromains et promacédoniens.
L'article « Accueillir, encadrer et provoquer le miracle en Terre Sainte au XIIe siècle : l’église hospitalière d’Emmaüs (Abu Gosh) et sa crypte » co-écrit par Andreas Hartmann-Virnich, Nicolas Faucherre, Geoffrey Meyer-Fernandez, Heike Hansen et Dylan Nouzeran, vient de paraître dans les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa 53, 2022, p. 23-38.
Résumé :
Le monastère bénédictin d’Abu Gosh, au sein de la petite ville palestinienne située à une douzaine de kilomètres au nord-ouest de Jérusalem, sur la grande route menant à la côte et à Jaffa, abrite dans son vaste enclos verdoyant l’église Sainte-Marie-de-la-Résurrection, monument majeur de l’architecture religieuse franque en Terre sainte. Construit vers 1160 par les Hospitaliers sur un site identifié par une tradition, probablement pas antérieure à la présence franque, à l’Emmaüs de l’Évangile, l’édifice, célèbre pour ses magnifiques peintures murales byzantines est bâti au-dessus d’une source pérenne qui sourd à l’intérieur même de sa crypte, captée par un conduit maçonné antérieur à l’église, formant un bassin dans lequel on pouvait descendre et remonter par deux volées de marches. Conduit par les coauteurs en trois campagnes entre 2016 et 2021, un programme de relevé, d’étude archéologique et de recherches archivistiques a permis de modifier la vision de la chronologie et de réévaluer la fonction de l’édifice dont la partie inférieure, interprétée naguère comme une citerne romaine qui aurait été opportunément reprise et surélevée par les bâtisseurs de l’église, fut en réalité construite de novo comme partie intégrante du programme monumental d’une église à deux niveaux, destinée à organiser, à mettre en valeur et en scène l’accès au bassin. L’importance donnée à ce dernier suppose un rôle central pour les visiteurs, dont les pèlerins sur la route de Jérusalem, et l’organisation architecturale de l’ensemble suggère que la descente à la source devait permettre de bénéficier des vertus thérapeutiques et thaumaturges particulières qu’on prêtait à l’eau qui y jaillissait. Or, le relevé des signes lapidaires a permis d’identifier une inscription arabe à l’étage de l’abside principale, document lapidaire contemporain de la construction de l’édifice qui pose la question d’un éventuel lien légendaire de la source antérieure à l’association avec Emmaüs, car enraciné dans les temps de l’Ancienne Alliance.
Agustin Cosovschi participe le 13 décembre 2022 au séminaire de l'EHESS « Circulations internationales et (sorties de) Guerre froide » avec une communication intitulée La face cachée du non-alignement : la diplomatie non-officielle du régime yougoslave en Amérique latine durant la Guerre froide.
En savoir plus...
Adrien Delahaye, membre scientifique de seconde année, donnera jeudi 27 octobre une communication en visioconférence avec l’Université de Nottingham, intitulée "Beyond the Throne: the archaic finds of the Spartan sanctuary of Apollo Amyklaios".
Vous pourrez trouver ci-dessous l’annonce originale :
The Centre for Spartan & Peloponnesian Studies of the University of Nottingham and the City (Dimos) of Sparti are pleased to invite you on Thursday 27 October, at 17:00 (UK)/19:00 (GR) to the next Sparta Live! webinar for 2022/23, which will be delivered by Dr Adrien Delahaye (The Amykles Research Project; École française d'Athènes) on "Beyond the Throne: the archaic finds of the Spartan sanctuary of Apollo Amyklaios".
All welcome!
Please register for this free event by following this link.
Webinar summary:
This webinar aims to present some of the latest preliminary results from the excavations carried out by the Amykles Research Project in the Amyklaion sanctuary. Dr Delahaye's talk will focus on the 6th and 5th century BC, which corresponds to the sanctuary's main monumentalisation phase that reshaped the whole site. While the history of research on the site shows a major interest in the so-called "Throne" temple of Apollo, recent excavations have shed new light on the pottery and small votive material of the Archaic period, in particular of the 6th century BC.
For further information...