The Greek Overstrikes Database


Attention, ce séminaire se tiendra exceptionnellement à l’École française d’Athènes, salle des conférences Didotou 6
Please note: this seminar will exceptionally take place at the École française d’Athènes, conference room Didotou 6

 

The Greek Overstrikes Database (GOD): a powerful tool to explain why Greek coins were reused to produce new ones

François de Callataÿ Royal Library of Belgium

 

The Greek Overstrikes Database (GOD) is rich of more than 3,000 overstrikes. It allows to put this phenomenon in broad perspective. For silver, overstrikes – a rare phenomenon in itself – are usually highly concentrated at certain points in the sequence. It can be demonstrated that these overstrikes were unprofitable for the mint master, and only occurered when he was unable to produce the right number of coins with the allotted metal. Cases of massive overstrikes for silver may be described as triply marginal in terms of quantity (they are extremely rare and mostly small scale), chronology (they are generally late), and geography (they are generally far from continental Greece). Cases of substantial overstrikes are more numerous for bronze, many of which were likely carried out to achieve a financial benefit through revaluations. As with silver, overstrikes for bronze appear on the whole to be a rare and mostly peripheral phenomenon.

 

La Greek Overstrikes Database (GOD) : un outil puissant pour expliquer pourquoi les anciennes pièces grecques ont été réutilisées pour en fabriquer de nouvelles
La base de données des surfrappes grecques (GOD) contient plus de 3 000 surfrappes. Elle permet de replacer ce phénomène dans une perspective large. Pour l’argent, les surfrappes — un phénomène rare en soi — sont généralement fortement concentrées à certains moments précis de la séquence. Il peut être démontré que ces surfrappes n’étaient pas rentables pour le maître de la monnaie et qu’elles n’avaient lieu que lorsqu’il lui était impossible de produire le nombre requis de pièces avec le métal alloué. Les cas de surfrappes massives sur argent peuvent être qualifiés de triplement marginaux : en termes de quantité (elles sont extrêmement rares et le plus souvent à petite échelle), de chronologie (elles sont généralement tardives), et de géographie (elles apparaissent en général loin de la Grèce continentale). Les cas de surfrappes substantielles sont plus nombreux pour le bronze, dont beaucoup ont probablement été réalisées dans un but de profit financier, via des réévaluations. Comme pour l’argent, les surfrappes sur bronze apparaissent dans l’ensemble comme un phénomène rare et majoritairement périphérique.