Albanie- Apollonia
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    Apollonia d’Illyrie est l’une des principales cités fondées par Corinthe et Corcyre dans la seconde moitié du VIIe s. av. n. è. Avec Dyrrachion, elle était une étape importante dans les circulations maritimes entre la Grèce et les ports adriatiques et entre la péninsule italique et les Balkans. Située sur un promontoire à l’extrémité nord-ouest des collines qui forment le massif de la Mallakastër, Apollonia se trouvait à 5 km à vol d’oiseau de la mer, séparée d’elle par une lagune, et disposant également d’un accès fluvial.
    La ville d’Apollonia eut, à son maximum, une superficie intra-muros de 85 hectares, où deux réseaux urbains d’orientation et de dimensions différentes occupaient deux zones topographiquement différenciées — la ville haute et la ville basse, séparées par un talus.
    C’est de la ville haute que proviennent les plus anciennes traces d’occupation, qui remontent au VIIe s. av. n. è. Ce sont ensuite les sources littéraires, épigraphiques et numismatiques qui apportent des informations précieuses sur certaines périodes de l’histoire de la cité. De nombreux conflits éclatèrent d’abord entre Apollonia et ses voisins, au Ve s., puis contre les Macédoniens. Pyrrhus, roi d’Épire, s’empara de la cité autour de 275 et Apollonia profita ensuite d’alliances avec Rome et les Étoliens et cette situation au IIIe s. fut propice à de nombreux travaux dans la ville. Après les victoires romaines et apolloniates contre Philippe V (en 214, 211 et 205), la cité fut rattachée à la province de Macédoine et reçut la visite de grands hommes politiques romains au Ier s. av. n. è., avant d’obtenir le statut de civitas libera et immunis. La fin de l’histoire d’Apollonia est celle d’un abandon progressif, à la suite d’un grave tremblement de terre en 354 de n. è.
     
    Plusieurs voyageurs passionnés d’antiquités visitèrent le site d’Apollonia, avant que les fouilles ne commencent en 1916-1918 sous la conduite de l’archéologue autrichien Camillo Praschniker.
    De 1924 à 1939, l’archéologue français Léon Rey effectua les premiers grands travaux archéologiques, en mettant à profit son expérience acquise dans le Service archéologique de l’armée française en Orient et en Macédoine. Après des fouilles italiennes en 1941, une équipe albano-soviétique reprit l’exploration des principaux monuments de la ville à la fin des années 1950 et le site devint l’un des terrains de prédilection des archéologues de l’Institut archéologique de Tirana.
    En 1992 commença une nouvelle collaboration entre l’Albanie et la France, dans le cadre de la mission épigraphique et archéologique fondée par Pierre Cabanes et Neritan Ceka et portée par l’Institut archéologique de Tirana et le ministère français des Affaires étrangères. De 1998 à 2016, elle fut dirigée par Jean-Luc Lamboley et par Bashkim Vrekaj, Shpresa Gjongecaj et Faïk Drini. Elle eut pour objectifs de constituer un corpus des inscriptions antiques de l’Albanie, d’élaborer un atlas archéologique et historique d’Apollonia d’Illyrie et de reprendre des fouilles dans la ville haute.
    En 2018, l’accord de partenariat a été renouvelé entre l’Institut archéologique de l’Albanie et les institutions françaises parties prenantes du nouveau programme (le ministère des Affaires étrangères, les Écoles françaises d’Athènes et de Rome et plusieurs laboratoires de recherche français). Sous la direction, depuis 2017, de Stéphane Verger et Belisa Muka, le nouveau programme se consacre à l’achèvement des principales monographies sur les fouilles de 1994 à 2016, à la reprise des fouilles dans le secteur de la porte nord-ouest et au lancement de nouvelles études (en particulier sur le rempart et l’urbanisme).
     


    Bibliographie

    Les travaux effectués sur le site d’Apollonia font l’objet de rapports préliminaires qui ont paru régulièrement dans le Bulletin de correspondance hellénique (BCHPersée), dans les Mélanges de l’École française de Rome – Antiquité (MEFRAPersée / OpenEdition) et dans la Chronique des activités archéologiques de l’École française de Rome (CEFROpenEdition).
    Ils paraissent désormais dans le Bulletin archéologique des EFE (BAEFEOpenEdition).


    Quelques ouvrages de référence :

    • Pierre Cabanes, Neritan Ceka, Corpus des inscriptions grecques d’Illyrie méridionale et d’Epire. 1. Inscriptions d’Épidamne-Dyrrhachion et d’Apollonia. 2.A. Inscriptions d’Apollonia d’Illyrie. 2.B. Liste des noms de monétaires d’Apollonia et Épidamne-Dyrrhachion, Athènes, Fondation D. et É. Botzaris - École française d’Athènes, Études épigraphiques 2, 1997. Lire en ligne sur CEFAEL

    • Vangjel Dimo, Philippe Lenhardt, François Quantin, Apollonia d’Illyrie. Tome 1, Atlas archéologique et historique, Athènes - Rome - Paris, École française d’Athènes - École française de Rome - Ministère des Affaires étrangères, Collection de l’École française de Rome 391, 2007. Lire en ligne sur TORROSSA

    • Jean-Luc Lamboley, Faïk Drini, Stéphane Verger, François Quantin, Saimir Shpuza, Philippe Lenhardt, Vasil Bereti, Altin Skenderaj, « Apollonia d’Illyrie : nouvelles données sur l’urbanisme et l’histoire de la ville antique », DHA, 36.2, 2010, p. 165‑178. Lire en ligne sur PERSÉE

    • Neritan Ceka, Apollonia. Histoire et monuments, Lamboley Jean-Luc, Quantin François (trad.), Tirana, Migjeni, 2008

     


    Toute l'actualité d'Apollonia...
    1) Mission de terrain de l’EFA : Apollonia d’Illyrie 2022

    Mission de terrain de l'EFA : Apollonia d’Illyrie 16 juillet - 13 août 2022   L’équipe du programme franco-albanais d’Apollonia d’Illyrie était sur le terrain cet été, durant quatre semaines, sous la direction conjointe de Stéphane Verger (EPHE-PSL, Musée national de Rome) et de Belisa Muka (Institut archéologique de Tirana).   La campagne a permis de continuer, dans les réserves archéologiques, les études de matériel des fouilles anciennes, dans la perspective de leur publication dans des monographies : fragments architecturaux (Fr. Quantin, Ph. Lenhardt), figurines de terre cuite (B. Muka), ensembles céramiques (C. Rocheron, S. Verger). Le volume portant sur les céramiques d’époque hellénistique trouvées à Apollonia est en voie d’achèvement.   Sur le terrain, l’équipe a poursuivi la modélisation des segments dignes d’intérêt du rempart urbain, dans le cadre de l’étude que conduit N. Genis, en travaillant cette année sur le rempart ouest (2 segments) ainsi que sur un mur à gradins sur le versant sud-ouest de l’acropole nord.     Les fouilles ont également repris, après deux années d’interruption liées à la situation sanitaire. La campagne de 2019 avait été très prometteuse : les nombreuses périodes d’occupation (de l’époque archaïque à l’époque tardo-républicaine) ainsi que l’abondance des trouvailles avaient confirmé l’intérêt de cette zone, qui est un nœud topographique crucial dans l’organisation spatiale de la ville, entre les deux acropoles et sur des axes de cheminement majeurs. Cette année, l’équipe a ouvert deux sondages dans ce secteur : le premier en contrebas de la courtine au sud de la porte nord-est, afin de mieux comprendre l’implantation et la datation du rempart à cet endroit ; le second à l’intérieur de l’édifice quadrangulaire identifié en 2019 et dont la forme et la fonction précises restent à préciser.     Comme chaque année, plusieurs étudiantes et étudiants ont été accueilli·e·s par les membres de la mission et ont été formé·e·s à toutes les techniques archéologiques, de l’acquisition des données à leur traitement (en particulier la photogrammétrie 3D et la RTI), de la fouille à l’analyse du matériel céramique, jusqu’au dessin vectoriel (directement sur tablette sur le terrain). Les travaux du programme franco-albanais d’Apollonia ont fait l’objet d’un reportage diffusé en septembre 2022 sur la télévision nationale albanaise (RTSH - Radio Televizioni Shqiptar) : « Në Tempull | Apolonia e Ilirisë, zbulime arkeologjike 2022 » (lien YouTube). Le programme d’Apollonia d’Illyrie est soutenu et financé par : Le ministère des Affaires étrangères L’École française d’Athènes L’École française de Rome L’Institut archéologique de Tirana L’UMR 8546 AOROC L’UMR 8164 HALMA   La campagne de l’été 2022 a par ailleurs reçu le soutien de l’Université de Lille, via le financement « Internationalisation 2022 » attribué à N. Genis.
    2) 10/03/2021- Webinaire Recherches en cours- Apollonia

     Recherches en cours (webinaire) / 'Ερευνες σε εξέλιξη (webinar)   Mercredi 10 mars 2021 - 19:00 (EET) Τετάρτη 10 Μαρτίου 2021 - 7 μ.μ. (EET) Rempart et urbanisme : études et fouilles en cours à Apollonia Nicolas Genis EFA Inscription au webinaire / Εγγραφή στο webinar Hébergement & assistance technique / Φιλοξενία& τεχνική υποστήριξη École française d'Athènes Programme 2021   Plusieurs équipes d’archéologues se sont succédées à Apollonia d’Illyrie (Albanie) depuis le début du XXe siècle et c’est une équipe franco-albanaise, fondée par P. Cabanes et aujourd’hui dirigée par S. Verger (EPHE-PSL, Musée national de Rome) et B. Muka (Institut archéologique de Tirana, Université de Tirana), qui y conduit depuis 1993 des recherches alliant fouilles, études de matériel et études thématiques, dans le but de mieux connaître l’histoire politique, culturelle, sociale et urbaine de cette cité fondée par Corcyre et Corinthe à la fin du VIIe siècle. Depuis 2017, Nicolas Genis, membre scientifique de l’École française d’Athènes, a repris l’étude du rempart urbain, à partir des publications antérieures et avec un programme d’opérations de terrain pour renouveler la documentation et approfondir notre connaissance de ce monument multiséculaire. Outre la documentation photographique, des modèles photogrammétriques 3D ont été réalisés pour l’étude architecturale des éléments les mieux conservés. En outre, un nouveau programme de fouille s’intéresse précisément aux interactions entre le rempart et la ville, dans la zone cruciale autour de la porte nord-est. Cette conférence présentera les premiers résultats de l’étude du rempart en lien avec les autres travaux actuellement menés par l’équipe franco-albanaise d’Apollonia, en particulier la préparation des publications des fouilles anciennes. Pour en savoir plus sur le programme : http://u.efa.gr/apollonia       CONTACTS Sophia Zoumboulaki Assistante administrative pour la Direction des Études Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. document.getElementById('cloak427b6c57c28b640ba8cab835274ae49f').innerHTML = ''; var prefix = 'ma' + 'il' + 'to'; var path = 'hr' + 'ef' + '='; var addy427b6c57c28b640ba8cab835274ae49f = 'sophia.zoumboulaki' + '@'; addy427b6c57c28b640ba8cab835274ae49f = addy427b6c57c28b640ba8cab835274ae49f + 'efa' + '.' + 'gr'; var addy_text427b6c57c28b640ba8cab835274ae49f = 'sophia.zoumboulaki' + '@' + 'efa' + '.' + 'gr';document.getElementById('cloak427b6c57c28b640ba8cab835274ae49f').innerHTML += ''+addy_text427b6c57c28b640ba8cab835274ae49f+''; + 30 210 36 79 904 Nolwenn Grémillet Communication Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. document.getElementById('cloakaf20e9cebb684c7c6941027392a9cd25').innerHTML = ''; var prefix = 'ma' + 'il' + 'to'; var path = 'hr' + 'ef' + '='; var addyaf20e9cebb684c7c6941027392a9cd25 = 'nolwenn.gremillet' + '@'; addyaf20e9cebb684c7c6941027392a9cd25 = addyaf20e9cebb684c7c6941027392a9cd25 + 'efa' + '.' + 'gr'; var addy_textaf20e9cebb684c7c6941027392a9cd25 = 'nolwenn.gremillet' + '@' + 'efa' + '.' + 'gr';document.getElementById('cloakaf20e9cebb684c7c6941027392a9cd25').innerHTML += ''+addy_textaf20e9cebb684c7c6941027392a9cd25+''; + 30 210 36 79 943  
    3) Mission de terrain de l’EFA : le rempart d’Apollonia d’Illyrie

    Mission de terrain / d’étude de l'EFA – Le rempart d’Apollonia d’Illyrie 5-16 octobre 2020   Du 5 au 16 octobre 2020, une nouvelle mission d’étude architecturale du rempart se déroule à Apollonia d’Illyrie (Albanie), sous la conduite de Nicolas Genis, membre scientifique de l’École française d’Athènes. Cette mission s’insère dans le cadre du programme franco-albanais dirigé par Stéphane Verger (EPHE, AOrOc) et Belisa Muka (Institut archéologique de Tirana) et reçoit sur place l’assistance de Lavdosh Jaupaj, responsable des réserves archéologiques, de l’Institut archéologique de Tirana.   Cette campagne prend la suite de celle du printemps 2019, qui avait concerné le rempart nord-est et le secteur de la porte sud. Cette année, Magali Huille, architecte, réalise les relevés de tout le secteur du rempart est, où se trouve certaines sections les plus significatives pour la compréhension des méthodes de construction de l’enceinte urbaine d’Apollonia, en particulier la grande courtine qui présente un soubassement de pierre et une élévation en briques. Les relevés de toutes les élévations des courtines et des tours – soit près de 350 mètres linéaires du rempart, sur une hauteur pouvant aller jusqu’à plus de 4 m –, ainsi que le plan général du secteur, viendront compléter les données pour l’analyse architecturale et l’étude historique du rempart d’Apollonia, qui a déjà fait l’objet d’un mémoire inédit remis à l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres en mai 2020. L’ensemble de ce dossier permettra de prévoir des sondages stratégiques dans les prochaines années, pour mieux connaître la chronologie du rempart. Le programme ResEFE albano-français d’Apollonia d’Illyrie est soutenu par l'École française d’Athènes, l’École française de Rome, l’Institut archéologique de Tirana, le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, l’UMR 8546 AOrOc et l’USR 3155 Institut de recherche sur l’architecture antique.         
    4) Rénovation de la Maison des archéologues d'Apollonia

      Le 30 juin 2021, la Maison des archéologues d'Apollonia, rénovée avec l'aide de l'Ambassade de France en Albanie, a été inaugurée en présence des ambassadrices de France et de Grèce.  
    5) N. Genis- Publication de The fortifications of Apollonia in Illyria

    L'article de Nicolas Genis, membre scientifique de l'EFA, The fortifications of Apollonia in Illyria: new research methods and tools for the architectural and historical study vient de paraître. Il fait suite au poster présenté au colloque qui s'est tenu à Catane en février 2019. Nicolas Genis, « The fortifications of Apollonia in Illyria: new research methods and tools for the architectural and historical study », dans L. M. Caliò, G. M. Gerogiannis, M. Kopsacheili (dir.), Fortificazioni e società nel Mediterraneo occidentale. Albania e Grecia settentrionale, Rome, Università di Catania - Edizioni Quasar, 2020. Plus d'informations sur le site de l'éditeur.   Résumé : Apollonie d’Illyrie était une colonie fondée par des gens de Corcyre et de Corinthe vers 600 av. n. è. Elle a été identifiée avec les ruines aux environs du village moderne de Pojani, en Albanie, grâce à ses fortifications, dont de larges segments étaient visibles par les premiers voyageurs et archéologues. Depuis le premier dessin d’A. Gilliéron en 1882, l’étude des fortifications s’est considérablement développée. En particulier, C. Balandier, L. Koço et P. Lenhardt ont produit un plan complet des murs en 2007 et ils ont tracé la voie pour toutes les questions qui attendent encore des réponses. Depuis 2017, une nouvelle étude des fortifications d’Apollonia est en cours, sous la direction de N. Genis. La documentation visuelle des murs, ports et tours est en cours d’amélioration, notamment à l’aide de la photogrammétrie 3D. De nouveaux relevés (en plan et en élévation) seront effectués pour documenter, étudier et comprendre les structures les plus importantes et les techniques de construction utilisées en même temps ou successivement. Des sondages stratigraphiques et des fouilles en aire ouverte sont également prévues pour les prochaines années dans le secteur de la porte nord-est, à l’interface entre le rempart et plusieurs quartiers. Ces nouvelles opérations visent à apporter des réponses aux questions principales concernant les fortifications d’Apollonia : la date de construction et des différentes phases des murs eux-mêmes, le lien entre les fortifications et l’histoire de la cité, et l’interaction entre les murs et l’organisation urbaine. Apollonia in Illyria was a colony founded by Kerkyreans and Corinthians around 600 BCE. It has been identified with the ruins in the neighborhood of the modern village of Pojani, in Albania, thanks to the fortifications, whose large sections could be seen by the first travelers and archaeologists. Since A. Gilliéron’s first sketch in 1882, the study of the fortifications has been widely developed. In particular, C. Balandier, L. Koço and P. Lenhardt have produced a complete map of the walls in 2007 and they have paved the way for questions that still need to be answered. Since 2017 a new study of the fortifications of Apollonia is in progress, under the supervision of N. Genis. The visual documentation of the walls, gates and towers, is being improved, especially with the support of 3D photogrammetry. New drawings (plans and elevations) will be done to document, study and understand the most important features and the construction techniques used at the same time or successively. Stratigraphic surveys and open‑area excavations are planned for the next years in the sector of the North‑East Gate, at the interface between the wall and several quarters. These new operations aim at giving answers to the main questions about the fortifications of Apollonia: date of the construction and of the different phases in the walls themselves, link between the fortifications and the history of the city, interaction of the walls with the inside town‑planning.    
    6) Programme franco-albanais Apollonia d’Illyrie

    Programme franco-albanais Apollonia d’Illyrie Responsables : Stéphane Verger (EPHE-PSL, UMR 8546 AOROC, Musée national de Rome) & Belisa Muka (Institut archéologique de Tirana, Université de Tirana) Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. document.getElementById('cloakd06f1fb303087bf14cd278a67b6ab0a0').innerHTML = ''; var prefix = 'ma' + 'il' + 'to'; var path = 'hr' + 'ef' + '='; var addyd06f1fb303087bf14cd278a67b6ab0a0 = 'nicolas.genis' + '@'; addyd06f1fb303087bf14cd278a67b6ab0a0 = addyd06f1fb303087bf14cd278a67b6ab0a0 + 'univ-lille' + '.' + 'fr'; var addy_textd06f1fb303087bf14cd278a67b6ab0a0 = 'Nicolas Genis';document.getElementById('cloakd06f1fb303087bf14cd278a67b6ab0a0').innerHTML += ''+addy_textd06f1fb303087bf14cd278a67b6ab0a0+''; (Université de Lille, UMR 8164 HALMA) Autres participants : Marie-Hélène Barrière (UMR 8546 AOROC), Fabien Bièvre-Perrin (Université de Lorraine, EA 1132 HISCANT-MA), Shpresa Gjongecaj (Institut archéologique de Tirana), Lavdosh Jaupaj (Institut archéologique de Tirana), Jean-Luc Lamboley (Université Lumière Lyon 2, UMR 5189 HISOMA), Philippe Lenhardt (USR 3155 IRAA), François Quantin (EPHE-PSL, UMR 8210 ANHIMA), Saimir Shpuza (Institut archéologique de Tirana), Altin Skënderaj (Institut archéologique de Tirana) & Cécile Rocheron (UMR 8546 AOROC) Institutions partenaires et co-financements: École française d’Athènes École française de Rome Ministère des Affaires étrangères Institut archéologique de Tirana (Académie des études albanologiques) UMR 8546 AOROC UMR 8164 HALMA Ambassade de France en Albanie Parc archéologique d’Apollonia et de Byllis   Apollonia d’Illyrie est l’une des rares cités coloniales grecques susceptibles d’accueillir un programme de prospections, de fouilles et d’études topographiques de grande ampleur, permettant de reconstituer entièrement les transformations de l’organisation urbaine pendant un millénaire environ, de la fin du VIIe s. av. n. è. au IVe s. de n. è. La mission archéologique franco-albanaise d’Apollonia d’Illyrie (Albanie), qui a été instituée en 1993, a fouillé et étudié de nombreux éléments de la cité antique : maisons grecques et romaines, fortifications, temples, bâtiments publics, agora hellénistique…   Les objectifs du programme actuel concernent d’abord la poursuite et l’extension des fouilles de la porte nord-est, débutée en 2019, dans une articulation cruciale dans le tissu urbain apolloniate, avec toutes les dimensions que comportent cette zone (rempart et questions de défenses, portes et activités liées, notamment artisanat, répartition de l’espace public et privé, identification des édifices publics…). La cartographie de la ville est complétée et en grande partie renouvelée, grâce aux nouveaux instruments de prospections géophysiques, pour préciser le rythme des îlots et l’organisation des réseaux urbains selon les époques. Ces questions sont également présentes dans l’étude archéologique, architecturale et historique de la muraille, conduite depuis 2017, et qui fait un usage approfondi des technologies informatiques et numériques (modélisations par photogrammétrie, relevés numériques, restitutions 3D…) afin de mieux comprendre l’intégration du rempart dans le paysage urbain, c’est-à-dire les relations entre le rempart et l’urbanisme. Le travail sur les manuscrits en préparation se poursuit, en particulier pour la publication des fouilles anciennes et des ensembles thématiques. Toutes ces opérations sont également l’occasion de poursuivre la formation d’étudiantes et étudiants français et albanais (niveau licence et master) et s’inscrivent dans une collaboration durable et renforcée avec le Parc archéologique d'Apollonia et le Ministère albanais de la Culture pour la restauration, la préservation et la valorisation des vestiges dégagés.  
    7) Activités de terrain de l’EFA : Apollonia d'Illyrie 2019

      Apollonia d’Illyrie – Campagne 2019 du programme albano-français 10 août – 7 septembre 2018   L’équipe d’Apollonia d’Illyrie était sur le terrain du 10 août au 7 septembre, dans le cadre du programme albano-français qui associe l’Institut archéologique de Tirana, l’UMR 8546-AOrOc (CNRS-ENS-EPHE, Université PSL), le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et les Écoles françaises de Rome et d’Athènes, avec la collaboration de l’Institut de recherche en architecture antique (USR 3155). Cette année, un nouveau programme de fouille a été entrepris dans le secteur de la porte nord-est, qui se trouve entre les deux acropoles de la ville, à proximité de l’agora hellénistique, et qui s’ouvre sur la voie qui conduit à la nécropole grecque et, plus loin, à la branche méridionale de l’itinéraire de la via Egnatia. Il s’agit d’une campagne exploratoire destinée à orienter les fouilles des prochaines années dans quatre secteurs : la porte elle-même et son insertion dans le système de fortification, le quartier d’habitation qui se trouve au nord, un sanctuaire situé au sud et la zone péri-urbaine à l’est. Les études du matériel se poursuivent de manière intensive. On achève la préparation du référentiel de la céramique d’Apollonia, qui fera l’objet de trois volumes monographiques élaborés à partir des ensembles mis au jour depuis 1994 : un volume portera sur la céramique archaïque et classique, un autre sur la céramique hellénistique et le troisième sur la céramique romaine. Deux autres volumes portant sur les fouilles dans le secteur de la maison G et sur celles de l’agora hellénistique et des quartiers archaïques et classiques de la ville haute sont également en cours de rédaction. De nouvelles études ont été entreprises, entre autres sur les inscriptions, les figurines en terre cuite et les blocs d’architecture.   Les avancées de tous ces dossiers ont été présentées à la fin de la campagne à Mme Christina Vasak, ambassadeur de France en Albanie, accompagnée de M. Jérôme Spinoza, conseiller de coopération et d’action culturelle à l’Ambassade de France en Albanie.    Le programme est co-dirigé par Stéphane Verger (EPHE, AOrOc) et Belisa Muka (IAT) et associe des chercheurs et étudiants français et albanais. Pour en savoir plus sur Apollonia Pour en savoir plus sur les recherches en cours Participants à la mission d’août 2019 : Membres statutaires  Jean-Luc Lamboley (Université de Lyon), François Quantin (IRAA), Saimir Shpuza (IAT), Altin Skenderaj (IAT), Philippe Lenhardt (IRAA), Nicolas Genis (EFA), Lavdosh Jaupaj (IAT) Post-doctorants  Marie-Hélène Barrière, Fabien Bièvre-Perrin, Cécile Rocheron Doctorants Éléonore Favier, Martin Jaillet, Linda Papi Étudiants Daniela Ferko, Elisabeta Mosho, Gerald Nako, Anton Ndreça, Neron Pepa, Raqo Ristollari  
    8) Mission de terrain de l'EFA : Apollonia d'Illyrie 2019

    Du 17 avril au 1er mai 2019, une mission d’étude architecturale du rempart, conduite par Nicolas Genis, membre scientifique de l’École française d’Athènes, se déroule à Apollonia d’Illyrie (Albanie), dans le cadre du programme albano-français dirigé par Stéphane Verger (EPHE, AOrOc) et Belisa Muka (Institut archéologique de Tirana). Au cours de cette campagne, Nicolas Genis travaillera avec Lavdosh Jaupaj (Institut archéologique de Tirana) et Magali Huille, architecte, afin de réaliser des relevés des élévations et du plan de certaines sections du rempart, dans le cadre du projet d’étude architecturale et historique des fortifications d’Apollonia. Ces opérations de relevés seront complétées, en août, par des fouilles dans le secteur de la Porte Nord-Est.    Le programme ResEFE albano-français d’Apollonia d’Illyrie est soutenu par l'École française d’Athènes, l’École française de Rome, l’Institut archéologique de Tirana, le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, l’UMR 8546 AOrOc et l’USR 3155 Institut de recherche sur l’architecture antique.  CONTACTS Sophia Zoumboulaki Assistante administrative pour la Direction des Études Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. document.getElementById('cloak0d9106053b548f5c5cd464081793e6f3').innerHTML = ''; var prefix = 'ma' + 'il' + 'to'; var path = 'hr' + 'ef' + '='; var addy0d9106053b548f5c5cd464081793e6f3 = 'sophia.zoumboulaki' + '@'; addy0d9106053b548f5c5cd464081793e6f3 = addy0d9106053b548f5c5cd464081793e6f3 + 'efa' + '.' + 'gr'; var addy_text0d9106053b548f5c5cd464081793e6f3 = 'sophia.zoumboulaki' + '@' + 'efa' + '.' + 'gr';document.getElementById('cloak0d9106053b548f5c5cd464081793e6f3').innerHTML += ''+addy_text0d9106053b548f5c5cd464081793e6f3+''; + 30 210 36 79 904 Nolwenn Grémillet Communication Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. document.getElementById('cloakdac903e2d057d509fb2b1c4c2a09bd42').innerHTML = ''; var prefix = 'ma' + 'il' + 'to'; var path = 'hr' + 'ef' + '='; var addydac903e2d057d509fb2b1c4c2a09bd42 = 'nolwenn.gremillet' + '@'; addydac903e2d057d509fb2b1c4c2a09bd42 = addydac903e2d057d509fb2b1c4c2a09bd42 + 'efa' + '.' + 'gr'; var addy_textdac903e2d057d509fb2b1c4c2a09bd42 = 'nolwenn.gremillet' + '@' + 'efa' + '.' + 'gr';document.getElementById('cloakdac903e2d057d509fb2b1c4c2a09bd42').innerHTML += ''+addy_textdac903e2d057d509fb2b1c4c2a09bd42+''; + 30 210 36 79 943  
    9) Activités de terrain de l’EFA : Apollonia d’Illyrie

    Mission de terrain Apollonia d’Illyrie – Campagne 2018 du programme franco-albanais 7 août – 4 septembre 2018 L’équipe d’Apollonia d’Illyrie est sur le terrain du 7 août au 4 septembre, dans le cadre du programme franco-albanais qui associe l’Institut archéologique de Tirana, l’UMR 8546-AOrOc (CNRS-ENS-EPHE, Université PSL) et les Écoles française de Rome et d’Athènes, avec la collaboration de l’Institut de recherche en architecture antique (USR 3155). Cette année, l’équipe poursuit l’étude du matériel pour préparer trois volumes de publication, qui portent sur les fouilles réalisées entre 2004 et 2014, et effectue les travaux préparatoires à la reprise des opérations de terrain à partir de l’an prochain. Ils concernent un plan de rénovation de la maison de fouille, le renouvellement du système topographique du site, pour le transférer en coordonnées globales, et la documentation photogrammétrique des monuments principaux de la ville haute et de la fortification, dans le cadre du projet d’étude du rempart et dans la perspective de fouilles dans le secteur de la porte nord-est. Les avancées de tous ces dossiers ont été présentées fin août à Alexandre Farnoux, directeur de l’École française d’Athènes, à Luan Përzhita, directeur de l’Institut archéologique de Tirana, et à Rose-Anne Bisiaux, conseiller de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France en Albanie, à l’occasion d’une visite du site en compagnie d’Ornela Durmishaj, directrice du parc archéologique d’Apollonia. Ce projet RESEFE fait partie des programmes du quinquennal de l’EFA. Il est co-dirigé par Stéphane Verger et Belisa Muka et associe des chercheurs et étudiants français et albanais.   Membres statutaires de l’équipe Jean-Luc Lamboley, François Quantin, Shpresa Gjongecaj, Saimir Shpuza, Altin Skenderaj, Philippe Lenhardt, Nicolas Genis, Lavdosh Jaupaj. Participants à la campagne 2018 Christophe Bailly, Marie-Hélène Barrière, Fabien Bièvre-Perrin, Jordan Boucard, Émelyne Boudon-Dabit, Daniela Ferko, Mathilde Ferrari, Jean-Baptiste Houal, Martin Jaillet, Cédric Jaouën, Elisabeta Mosho, Linda Papi, Zef Qitaj, Cécile Rocheron.    
    10) Apollonia d’Illyrie – Recherches en cours

    Apollonia d’Illyrie – 2020, Recherches en cours du programme franco-albanais La mission archéologique franco-albanaise d’Apollonia d’Illyrie poursuit ses travaux en 2020, dans le cadre du programme quadriennal 2017-2020 du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères et des programmes quadriennaux 2017-2021 des Écoles françaises d’Athènes et de Rome. En partenariat étroit avec l’Institut archéologique de Tirana, le programme associe également l’USR 3155 Institut de recherche sur l’architecture antique et l’UMR 8546 AOROC. Le programme de l’année 2020 a été partiellement modifié en raison de la situation sanitaire internationale : la campagne de fouille de l’été n’a pas pu avoir lieu, mais les études se sont poursuivies et les activités de formation et de valorisation ont été favorisées.   Étude architecturale du rempart Nicolas Genis (EFA) a réalisé une mission d’étude architecturale de grande ampleur, sur le modèle de celle déjà conduite au printemps 2019. Après les secteurs de la porte nord-est et de la porte sud en 2019, les opérations de relevés architecturaux ont concerné en 2020 le grand secteur du rempart est, de la porte est jusqu’au soubassement du monastère de Sainte-Marie. La collaboration entre Nicolas Genis, archéologue et historien, membre de l’École française d’Athènes, et Magali Huille, architecte, ne se limite pas aux opérations de relevé architectural, mais permet aussi d’approfondir l’analyse architecturale détaillée du rempart, première étape de l’étude historique plus large. Tous ces travaux ont vocation à nourrir une future monographie sur le rempart d’Apollonia.   Préparation des publications L’avancement de la préparation des publications monographiques des fouilles de 1994-2016 est le chantier prioritaire depuis plusieurs années. Le plan général de publication, revu en 2019, prévoit désormais trois gros volumes traitant d’ensembles céramiques, selon une division chronologique : Ensembles céramiques d’Apollonia d’Illyrie, 1. L’époque archaïque et classique. Les contextes de la ville haute (fouilles 2006-2014), par Stéphane Verger Ensembles céramiques d’Apollonia d’Illyrie, 2. L’époque hellénistique. Les contextes de la ville haute (fouilles 1994-2014), par Cécile Rocheron Ensembles céramiques d’Apollonia d’Illyrie, 3. L’époque romaine impériale. Les contextes du secteur G (fouilles 2009-2016), par Marie-Hélène Barrière Les manuscrits de ces volumes seront soumis aux publications de l’École française d’Athènes, pour figurer dans la collection des « Recherches archéologiques franco-albanaises » (RAFAL). En parallèle se poursuivent les travaux pour les volumes consacrés aux différents secteurs de prospection et de fouille : Le secteur G : la topographie générale et le grand collecteur d’eaux usées, par Jean-Luc Lamboley, Altin Skenderaj et alii Recherches sur la ville haute (2004-2014), par Saimir Shpuza, Stéphane Verger, Philippe Lenhardt, François Quantin et alii L’accès occidental à l’agora hellénistique (fouilles de 1994-2006), par Jean-Luc Lamboley, Altin Skenderaj et alii  Enfin, des études thématiques ont été mises en chantier en vue de publications monographiques : Les décors d’architecture de la ville haute (fouilles 1994-2014), par François Quantin et Philippe Lenhardt La coroplastie d’Apollonia d’Illyrie, par Belisa Muka Pratiques scripturaires à Apollonia d’Illyrie, sous la direction de François Quantin   Prospections électriques et topographie générale Puisque la restitution complète de la topographie urbaine est un des objectifs principaux de la mission albano-française depuis sa création, des prospections géophysiques avaient déjà eu lieu à Apollonia dans les années 2000 : grâce à elle, un plan général de la ville avait été élaboré et il orne le panneau à l’entrée du site. L’amélioration des techniques de prospections électriques ainsi que la précision des questionnements justifiaient de faire de nouvelles campagnes de prospections. Une première a eu lieu en 2019 et a porté sur la ville basse. Une seconde aura lieu fin 2020 ou début 2021 et concerna l’acropole nord et ses abords ainsi que la terrasse de la fontaine monumentale. Toute la moitié nord de la ville devrait ainsi être entièrement couverte. L’analyse et le traitement des données des prospections de 2019 ont déjà donné des résultats très intéressants pour l’interprétation de l’organisation urbaine d’Apollonia et la répartition des îlots, aussi bien dans la ville basse que dans la ville haute.   Valorisation de la recherche et médiation culturelle Dans le cadre du partenariat de formation existant entre l’UMR 8546 AOROC et CY Cergy Paris Université, un groupe d’étudiants de la licence professionnelle « Chargé de communication culturelle et multimédia » a réalisé, sous la responsabilité conjointe de N. Priniotakis pour l’université et S. Verger et Ph. Lenhardt pour la mission, une première version viable de la restitution 3D virtuelle dynamique de l’ensemble de la ville antique à l’époque impériale. Instrument heuristique et expérience de formation, ce modèle 3D est aussi un support de valorisation important : il servira de base pour la réalisation d’une maquette par le Parc archéologique d’Apollonia et il a été au centre du Hackathon « Via Egnatia 2.0 » organisé par l’Ambassade de France en Albanie pour la mise en valeur du potentiel touristique d’Apollonia et de Fier. Ces événements en ligne ont ainsi clôturé une année qui avait commencé en mars, avec le colloque « Illyrie, identités croisées », pour l’ouverture du mois de la francophonie à Tirana (partenariat Ambassade de France à Tirana et UMR 8546 AOROC), dont les actes sont en cours d’édition.   Apollonia d’Illyrie – 2019, Recherches en cours du programme albano-français   Le programme albano-français d’Apollonia d’Illyrie associe l’Institut archéologique de Tirana, l’UMR 8546-AOrOc (CNRS-ENS-EPHE, Université PSL), le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et les Écoles françaises de Rome et d’Athènes, avec la collaboration de l’Institut de recherche en architecture antique (USR 3155). Il bénéficie cette année du soutien de l’IRIS Scripta (Université PSL) dans le cadre du programme ScriptApollonia. Les activités se développent cette année dans trois directions. Les études : monographies de fouilles et corpus thématiques Une partie de l’équipe s’emploie à mener à bien les études nécessaires à l’achèvement des publications monographiques consacrées aux fouilles de 1994-2016 ainsi qu’aux monuments et au matériel archéologique qu’elles ont mis au jour. Seront prochainement déposés pour publication trois volumes portant sur les ensembles céramiques provenant de contextes stratigraphiques homogènes. Ces ouvrages ont pour objectif de fournir un référentiel complet des productions et des importations de céramiques à Apollonia pendant un millénaire, depuis la fondation de la cité vers 600 avant J.-C. jusqu’à son abandon au Ve siècle après J.-C. Ils suivent les grandes phases chronologiques de l’histoire de la ville : les époques archaïque et classique (S. Verger), hellénistique (C. Rocheron) et romaine (M.-H. Barrière), en faisant connaître des ensembles céramiques issus des fouilles menées par l’équipe franco-albanaise depuis 1993, dans les substructions de l’agora, dans le secteur de la maison G ainsi que sur l’agora hellénistique. Plusieurs volumes de présentation des secteurs de fouille sont également en chantier. Un volume porte sur le secteur de la maison romaine G (J.-L. Lamboley, A. Skënderaj). Sont achevés les chapitres portant sur la topographie et l’architecture de l’édifice qui se trouve dans la partie nord de l’îlot et l’étude des différentes catégories du matériel : métal et os (S. Veseli), monnaies (Sh. Gjongecaj). Les relevés photogrammétriques effectués au cours des deux dernières années permettront la mise au point du chapitre topographique et architectural sur le grand égout qui borde la maison G. Un deuxième volume porte sur les prospections et les fouilles menées de 2004 à 2014 dans le secteur de l’agora hellénistique et des quartiers archaïques et classiques de la ville haute (S. Shpuza, S. Verger, Ph. Lenhardt, F. Quantin). Il s’agit enfin de renouveler les corpus thématiques : celui des inscriptions (programme ScriptApollonia, F. Quantin) ; celui des figurines en terre cuite (B. Muka) ; le catalogue et l’étude de la très riche série de fragments de décorations architecturales de la zone de l’agora hellénistique (Ph. Lenhardt, F. Quantin). Pour ce qui concerne les inscriptions, il s’agit d’une part de mettre à jour le corpus publié par P. Cabanes et F. Drini et d’autre part, grâce au programme ScriptApollonia, de mener une étude globale, sur la longue durée, des multiples usages de l’écriture à Apollonia et de leur inscription dans l’espace de la ville et dans les diverses strates de la société apolloniate, depuis l’époque de la fondation jusqu’à l’abandon de la ville au début de l’époque byzantine. L’étude des terres cuites figurées concerne tous les ensembles trouvés à Apollonia, à la fois dans la ville, dans ses sanctuaires extra-urbains et dans ses nécropoles. L’établissement des diverses typologies laisse déjà apparaître de grandes séries, situées pour la plupart à des générations bien éloignées de leur prototypes. Par ailleurs, le nettoyage systématique révèle des décors peints sur certaines figurines. L’étude des fragments d’architecture est rendue possible par la grande variété des blocs ou fragments de blocs architecturaux trouvés dans les fouilles du portique nord (2004-2014) et en contrebas (1994-2005). Cet ensemble, conservé dans les réserves de la maison de fouille, contient, de manière fragmentaire, de très nombreux éléments de l’architecture publique d’Apollonia et sera la base de propositions de restitution.   La reprise de la fouille : le secteur de la porte nord-est Après deux années d’interruption rendues nécessaires par les exigences de la préparation des publications, la campagne de 2019 est marquée par un retour au terrain. Il s’agit de reprendre l’exploration topographique et stratigraphique de la ville haute. C’est là que se sont concentrés les efforts des équipes françaises et albano-françaises, qui se sont illustrées par : la mise au jour du centre monumental romain et du portique au dix-sept niches, à l’époque de Léon Rey ; la fouille de la zone au nord de ce portique, de 1994 à 2008 ; la mise en évidence des quartiers archaïques et classiques et de l’agora hellénistique par les prospections géophysiques (2004-2005) et les sondages stratigraphiques (2006-2008) ; la fouille du grand portique au nord de l’agora (2010-2014). Le nouveau programme de fouille concerne le secteur de la porte nord-est. Cette zone se situe entre les deux acropoles de la ville (traditionnellement appelés « Acropole » pour la colline nord et « colline 104 », en référence à son altitude, pour l’acropole sud) à proximité de l’agora hellénistique. Elle comprend, outre la porte elle-même et la fortification, un quartier d’habitation remontant à l’époque archaïque repéré lors des prospections géophysiques de 2004-2005 et une zone de sanctuaire identifiée lors des fouilles albano-soviétiques des années 1958-1960. La route qui sort de la ville à cet endroit ouvre sur la vallée de Kryegjata et sur la grande nécropole tumulaire grecque. Elle se prolonge au nord-est vers la grande route trans-balkanique qui devint la via Egnatia au IIe siècle avant notre ère. L’exploration demande un important travail préalable de nettoyage de l’ensemble du secteur et de déblaiement des restes de fouilles précédentes des années 1950 et 1980. Des sondages ont ensuite été implantés dans quatre grands secteurs : La porte nord-est elle-même (Secteur 1). L’objectif est de clarifier le plan de tout le dispositif de la porte, qui a subi plusieurs modifications au cours de son histoire, avant l’écroulement qui est visible aujourd’hui. Le « quartier de la fortification », c’est-à-dire le quartier remontant à l’époque archaïque connu par les prospections géophysiques (Secteur 2). L’équipe cherche ici à retrouver les limites des îlots et des rues qui les séparent, à identifier les différentes phases d’occupation et à comprendre l’articulation entre ce quartier et la courtine de la fortification qui la borde. L’extérieur immédiat de la ville, au nord-est de la porte et le long de la courtine (Secteur 3). Il s’agit ici, d’une part, de préciser l’architecture et la chronologie de la courtine, en en révélant de nouvelles assises et les fondations, et, d’autre part, de trouver les niveaux de circulation antiques, là où devait se trouver le départ d’une des routes principales de la cité. La terrasse-bastion au sud de la porte (Secteur 5). Des blocs affleurant laissaient imaginer la présence possible d’un ancien état du rempart, dans le prolongement de la courtine dégagée un peu plus au sud. Le début des fouilles révèle au contraire une grande structure rectangulaire, probablement contemporaine de la construction de la terrasse retenue par la courtine en contrebas.     La topographique générale : prospections géophysiques et étude des fortifications L’un des apports majeurs de l’équipe franco-albanaise a été l’étude de la topographie générale de la ville d’Apollonia, dont un premier bilan a été présenté dans l’Atlas archéologique et historique publié en 2007. Elle s’est poursuivie grâce aux prospections géophysiques menées en 2004 et 2005, complétées par celles que l’équipe albano-germanique a ensuite effectuées dans la partie méridionale de la ville. Il s’agit maintenant de poursuivre et de préciser cette étude globale par de nouvelles prospections géophysiques, qui sont prévues pour la fin de 2019, et par une nouvelle enquête de grande ampleur. Cette dernière concerne l’étude architecturale, archéologique et historique des fortifications d’Apollonia, menée par N. Genis en collaboration avec des chercheurs de l’Institut archéologique de Tirana. La recherche porte dans un premier temps sur la muraille orientale, de la porte sud à la porte nord-est, dont l’étude bénéficiera des résultats des fouilles commencées cette année. La collaboration avec un architecte au printemps a permis d’établir de nouveaux plans pour ce secteur et pour celui de la porte sud, ainsi que des relevés des élévations de toute la courtine nord-est. Ces dessins seront à la base de l’étude architecturale, en particulier pour identifier les ensembles morphologiquement semblables. Enfin, la campagne de documentation photogrammétrique de tous les segments déjà découverts de la fortification se poursuit, dans le but de disposer d’orthoimages géoréférencées pour accélérer le relevé architectural, au cours des prochaines années, des portes et des courtines bien conservées. Formation Le chantier d’Apollonia a une vocation de formation pratique à l’archéologie. Cette année, sept étudiants en archéologie de l’Université de Tirana ont participé aux travaux et ont notamment appris à fouiller selon la méthode appropriée (de la pioche à la truelle), à réaliser un lever topographique, à traiter la céramique (du lavage à l’enregistrement et au dessin) et à enregistrer les données de fouilles (carnet de fouilles et fiches US, blocs, objet…). Il s’agit aussi de compléter l’expérience des doctorants et post-doctorants français et albanais en matière de responsabilité de secteur, de la conduite d’une équipe d’ouvriers de fouilles à l’élaboration de la documentation, au traitement et à l’inventaire du matériel archéologique et à la rédaction d’un compte rendu de la fouille. Mise en valeur du site Le programme albano-français d’Apollonia d’Illyrie poursuit enfin le partenariat fructueux qu’il entretient depuis de nombreuses années avec le parc archéologique d’Apollonia, avec le soutien précieux de l’ambassade de France à Tirana, en vue de la mise en valeur des résultats des recherches et d’une meilleure présentation des vestiges aux touristes, qui sont chaque année plus nombreux. Cette année, dans le cadre d’un partenariat entre l’UMR 8546-AOrOc et la licence professionnelle « Métiers du numérique et infographie : patrimoine, visualisation et modélisation 3D » de l’Université de Cergy, un groupe d’étudiants a consacré son projet collectif annuel au site d’Apollonia : élaboration d’un nouveau dépliant de visite, renouvellement des panneaux pédagogiques, proposition de charte graphique, projet de site web, esquisse de restitution 3D interactive de la ville antique. Ce projet reçoit le soutien du parc archéologique et de sa directrice, Ornela Durmishaj, ainsi que de l’ambassade de France à Tirana. Un approfondissement du travail est prévu pour l’année universitaire 2019-2020, en vue d’une présentation lors des journées de la francophonie à Tirana en 2020. Les avancées de tous ces dossiers d’étude, de fouille, de formation et de mise en valeur ont été présentées à la fin de la campagne d’été à Mme Christina Vasak, ambassadeur de France en Albanie, accompagnée de M. Jérôme Spinoza, conseiller de coopération et d’action culturelle à l’Ambassade de France en Albanie.  L’équipe Responsables du programme Stéphane Verger, École Pratique des Hautes Etudes-UMR 8546-AOrOc Belisa Muka, Institut d’Archéologie de Tirana Membres statutaires Jean-Luc Lamboley, professeur à l’Université Lyon 2, membre sénior de l’Institut universitaire de France, UMR 5189-HiSoMA Shpresa Gjongecaj, professeur à l’Institut archéologique de Tirana François Quantin, professeur à l’Université Aix-Marseille, directeur de l’USR 3155-IRAA Saimir Shpuza, chercheur à l’Institut archéologique de Tirana Altin Skenderaj, chercheur à l’Institut archéologique de Tirana Philippe Lenhardt, architecte à l’USR 3155-IRAA Nicolas Genis, membre scientifique de l’École française d’Athènes, UMR 5189-HiSoMA Lavdosh Jaupaj, chercheur doctorant à l’Institut archéologique de Tirana Participants en 2019 Marie-Hélène Barrière, post-doctorante, UMR 5189-HiSoMA Fabien Bièvre-Perrin, post-doctorant, USR 3155-IRAA Cécile Rocheron, post-doctorante, UMR 8546-AOrOc Magali Huille, architecte Christophe Bailly, dessinateur, UMR 8546-AOrOc Éléonore Favier, doctorante à l’Université Lumière Lyon 2, UMR 5189-HiSoMA Martin Jaillet, doctorant à l’École Pratique des Hautes Études, UMR 8546-AOrOc Linda Papi, doctorante à l’École Pratique des Hautes Etudes, UMR 8546-AOrOc Daniela Ferko, étudiante à l’Université de Tirana Elisabeta Mosho, étudiante à l’Université de Tirana Gerald Nako, étudiant à l’Université de Tirana Anton Ndreça, étudiant à l’Université de Tirana Neron Pepa, étudiant à l’Université de Tirana Raqo Ristollari, étudiant à l’Université de Tirana   Apollonia d’Illyrie – 2018, Recherches en cours du programme albano-français En 2018, la mission épigraphique et archéologique franco-albanaise d’Apollonia d’Illyrie fête son premier quart de siècle. Fondée en 1992 par Pierre Cabanes et Neritan Ceka, elle repose sur un partenariat scientifique qui vient d’être renouvelé pour quatre ans grâce à un accord signé entre l’Institut archéologique de Tirana, l’UMR 8546-AOrOc (CNRS-ENS-EPHE, Université PSL) et les Écoles française de Rome et d’Athènes, en collaboration avec l’Institut de recherche en architecture antique (USR 3155). Les travaux sont effectués en coordination avec le parc archéologique d’Apollonia. Le programme quadriennal 2018-2021 prévoit l’achèvement de plusieurs volumes de publication des résultats des fouilles menées depuis 1994 et la reprise du travail de terrain dans deux secteurs : celui de la porte nord-est et la zone intermédiaire entre l’agora hellénistique et le centre monumental romain. Cette année, trois volumes sont en chantier, à différents degrés d’avancement. Le premier, qui concerne les prospections et les sondages stratigraphiques dans la ville haute (2004-2008), est en voie d’achèvement grâce à des compléments d’étude et de relevé photogrammétrique des restes architecturaux (toitures et décorations lapidaires, F. Quantin). Le deuxième, qui porte sur le secteur de la maison G et notamment sur le grand égout qui borde la maison romaine, est achevé pour ce qui concerne les contextes céramiques stratifiés (M.-H. Barrière) et le matériel métallique (S. Veseli). Les derniers relevés photogrammétriques effectués cette année permettront la mise au point du chapitre topographique et architectural (J.-L. Lamboley, A. Skenderaj). Le troisième volume porte sur une série de contextes stratigraphiques homogènes de l’époque archaïque et classique mis au jour dans la ville haute lors des fouilles de 2010-2014 (S. Verger, S. Shpuza). Il s’agit de deux remblais contenant une riche série céramique du VIe siècle avant J.-C. et du remplissage d’un puits couvrant le Ve et la première moitié du IVe siècle. On s’attache enfin à documenter les ensembles hellénistiques issus des stratigraphies qui permettent de proposer une datation archéologique pour le grand portique et les monuments qui bordent les côtés nord et ouest de l’agora de la ville haute (C. Rocheron).   Par ailleurs, la campagne est consacrée aux travaux préparatoires indispensables pour la reprise des recherches de terrain. Cela passe d’abord par un plan de rénovation de la maison de fouille, qui a été construite en 1996 grâce au financement du Ministère français des affaires étrangères et du gouvernement albanais. Cette année, on achève notamment l’équipement des réserves en étagères de stockage du matériel archéologique. Sur le terrain, il était également nécessaire de remplacer le système de coordonnées locales sur lequel étaient fondés jusqu’à présent les levés topographiques et les relevés architecturaux par un système en coordonnées internationales qui permettra de géoréférencer les vestiges dans toute l’aire urbaine (Ph. Lenhardt et S. Shpuza). Ce nouveau réseau sera notamment utilisé pour l’achèvement du modèle 3D photogrammétrique de la ville antique, démarré en 2017 et complété cette année dans les zones périphériques et jusqu’à la nécropole tumulaire. On continue de manière concomitante le programme de relevé photogrammétrique des monuments de la ville haute, à commencer par les courtines de la fortification qui entourent la porte nord-est, en vue de la reprise des fouilles dans ce secteur. Ce travail prend place dans le projet d’étude architecturale et archéologique globale de la fortification, qui sera mené dans les prochaines années (N. Genis). Enfin, l’équipe contribue au renouvellement du circuit de visite du site par le renouvellement des panneaux explicatifs trilingues, dans le cadre d’un partenariat avec le parc archéologique et l’ambassade de France en Albanie. Le chantier a une vocation de formation pratique à l’archéologie. Cette année, trois étudiants de licence d’archéologie à l’Université de Tirana ont participé aux travaux et ont notamment appris à traiter les céramiques (du lavage à l’enregistrement et au dessin), à trier et nettoyer les enduits peints et les stucs, à enregistrer les parements de murs antiques dans la base de données ACoR. Plusieurs visites commentées du site et du musée ont été organisées. Les avancées de tous ces dossiers seront présentées à la fin de la campagne à Alexandre Farnoux, directeur de l’École française d’Athènes, à Luan Përzhita, directeur de l’Institut archéologique de Tirana, et à Rose-Anne Bisiaux, conseiller de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France en Albanie, à l’occasion d’une visite du site en compagnie d’Ornela Durmishaj, directrice du parc archéologique d’Apollonia. L’équipe 2018 Responsables du programme Stéphane Verger, directeur d’études à l’École pratique des hautes études, directeur de l’UMR 8546-AOrOc (CNRS-ENS-EPHE, Université PSL, Paris) Belisa Muka, directrice du département d’Antiquité de l’Institut archéologique de Tirana Membres statutaires de l'équipe Jean-Luc Lamboley, professeur à l’Université Lyon 2, membre sénior de l’Institut universitaire de France, UMR 5189-HiSoMA François Quantin, professeur à l’Université Aix-Marseille, directeur de l’USR 3155-IRAA Shpresa Gjongecaj, professeur à l’Institut archéologique de Tirana, numismate et ancienne directrice de l’Institut Saïmir Shpuza, chercheur à l’Institut archéologique de Tirana Altin Skenderaj, chercheur à l’Institut archéologique de Tirana Philippe Lenhardt, architecte à l’USR 3155-IRAA Nicolas Genis, membre scientifique de l’École française d’Athènes, UMR 5189-HiSoMA Lavdosh Jaupaj, chercheur doctorant à l’Institut archéologique de Tirana Participants 2018 Jean-Baptiste Houal, ingénieur de recherche au CNRS, UMR 8546-AOrOc Marie-Hélène Barrière, post-doctorante, UMR 5189-HiSoMA Fabien Bièvre-Perrin, post-doctorant, USR 3155-IRAA Cécile Rocheron, post-doctorante, UMR 8546-AOrOc Jordan Boucard, doctorant, Université Paris I, UMR 7041-ARSCAN Émelyne Dabit-Boudon, doctorante à l’Université d’Aix-Marseille, USR 3155-IRAA Cédric Jaouën, Master architecture et archéologie, ENSA Strasbourg Linda Papi, doctorante à l’École Pratique des Hautes Etudes, UMR 8546-AOrOc Martin Jaillet, élève à l’École normale supérieure Mathilde Ferrari, topographie et modélisation 3D à l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP) Christophe Bailly, assistant ingénieur au CNRS, UMR 8546-AOrOc Zef Qitaj, étudiant à l’Université de Tirana Daniela Ferko, étudiante à l’Université de Tirana Elisabeta Mosho, étudiante à l’Université de Tirana  

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    Exposition EFA 175

    LA CHRONIQUE DES FOUILLES

    SKYROS. – Trachy, Aghioi Theodoroi
    Sur l’île de Skyros, dans le secteur de Trachy, M. Kosma et St. Bonatsou (XIe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) rapporte la découverte en 2014 au lieu-dit Aghioi Theodoroi, d’une...
    ....
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