1) Appel à communication - 1922 : dans le sillage de la mort d’un empire

1922 : dans le sillage de la mort d’un empire. Transitions politiques et stratégies d’enracinement des populations minoritaires en Méditerranée orientale
Journée d’études pour doctorants et jeunes chercheurs : École française d'Athènes, 24/06/2022
Deadline: 01/03/2022
1922: στον απόηχο της πτώσης μιας αυτοκρατορίας. Πολιτικές μεταβάσεις και στρατηγικές προσαρμογής των μειονοτικών πληθυσμών στην Ανατολική Μεσόγειο
Ημερίδα για υποψήφιους διδάκτορες και νέους ερευνητές: Γαλλική Σχολή Αθηνών, 24/06/2022
Deadline: 01/03/2022
Αppel à communication - français
Πρόσκληση ενδιαφέροντος - ελληνικά
1922 est une réelle année de rupture en Méditerranée orientale. Avec l’abolition du Sultanat ottoman, elle marque le point culminant d’une série de bouleversements géopolitiques qui ont secoué la région depuis le début du xixe siècle. Par la guerre, l’ingénierie démographique ou la colonisation européenne, le modèle de l’État-nation se voit appliqué dans des sociétés, qui, en tant qu’anciennes provinces d’un empire, sont jusqu’alors profondément multiculturelles. La promesse libérale du principe wilsonien du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » se voit compromise par le coût humain de ce que Lord Curzon a appelé le « désenchevêtrement des peuples ». Les populations qui ne sont pas « échangées » par-delà les nouvelles frontières des États successeurs de l’Empire ottoman, ou simplement massacrées, deviennent, au sein de ces derniers, des « minorités », selon la terminologie nouvelle consacrée par les traités de l’après-Grande Guerre.
L’historiographie a particulièrement bien documenté les bouleversements démographiques qui ont transformé des anciennes provinces de l’Empire ottoman en nations, ou en « nations-en-devenir » dans le cas des mandats de la Société des Nations. La violence exercée sur des populations dont on a décidé qu’elles mettaient en danger le projet national des États-nations post-ottomans et les traumatiques transformations culturelles, économiques et sociales qu’elle a induites ont été, et sont encore justement étudiées. Notre journée d’études propose toutefois de mettre en exergue un aspect moins connu dans le contexte de ce moment décisif dans l’histoire de la Méditerranée orientale. Animés par un désir de recouvrer l’agentivité des populations « minoritaires », nous souhaitons en comprendre les stratégies d’enracinement au sein des frontières nouvellement érigées par les entités politiques post-ottomanes, que celles-ci prennent la forme d’États-nations, ou de dépendances européennes. Adoptant une acception large, et non pas seulement formelle, du concept de « minorité », nous invitons des contributions de doctorants et de jeunes chercheurs travaillant sur des populations désignées ou considérées comme « autres » ou allogènes d’un point de vue ethnique ou religieux en Méditerranée orientale au sens large.
Parmi les thèmes qui retiendront plus particulièrement notre attention figurent (de manière non-exhaustive) :
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Les stratégies individuelles d’acteurs minoritaires par une approche microhistorique
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Les institutions, religieuses ou laïques, minoritaires inter-étatiques
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Les questions de propriété, de travail et d’entreprise, au sein des groupes minoritaires
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La charité, l’éducation, et le mécénat.
Cette journée d’études, et la problématique qui l’anime, marquent le coup d’envoi d’un projet quinquennal homonyme financé par l’École française d’Athènes et piloté par Angelos Dalachanis (CNRS-IHMC) et Alexis Rappas (Koç University). L’objectif principal de cette rencontre est donc d’établir un réseau de jeunes chercheurs pour la durée du projet dont elle s’inspire.
Les frais de voyage et d’hébergement seront couverts par les organisateurs.
Lieu : Athènes, Grèce, École française d’Athènes
Date : 24 juin 2022
Date de remise des courts CV et résumés (300 mots) : 1er mars 2022 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. et Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Réponse des organisateurs : 8 mars 2022
Langue de travail : anglais, français
Το 1922 αποτελεί σημαντική τομή για ολόκληρη την Ανατολική Μεσόγειο. Η κατάρρευση της Οθωμανικής αυτοκρατορίας είναι το σημείο κορύφωσης σειράς ανακατατάξεων που είχαν ξεκινήσει τουλάχιστον από τις αρχές του 19ου αιώνα. Μέσω του πολέμου, των δημογραφικών ανακατατάξεων, ή της ευρωπαϊκής αποικιοποίησης, το πρότυπο του έθνους-κράτους επιβάλλεται σε κοινωνίες που έως τότε αποτελούσαν τμήματα μιας έντονα πολυπολιτισμικής αυτοκρατορίας. Οι πληθυσμοί οι οποίοι δεν «ανταλλάσσονται» πέρα από τα σύνορα των κρατών που διαδέχτηκαν την αυτοκρατορία, ή δεν πέφτουν θύματα κάποιας σφαγής, γίνονται «μειονότητες» στα ίδια κράτη, σύμφωνα με τη νέα νομική ορολογία που προέκυψε από τις συνθήκες του τέλους του Πρώτου Παγκοσμίου πολέμου. Η ιστοριογραφία έχει τεκμηριώσει αναλυτικά τους δημογραφικούς μετασχηματισμούς που θεμελίωσαν τα έθνη κράτη, ή τα προς δημιουργία έθνη κράτη, όπως ήταν η περίπτωση των εντολών που έδωσε η Κοινωνία των Εθνών στη θέση πρώην επαρχιών της Οθωμανικής αυτοκρατορίας. Η βία εναντίον πληθυσμών που θεωρήθηκε ότι υπονόμευαν τα μετα-οθωμανικά έθνη-κράτη και οι τραυματικοί πολιτισμικοί, οικονομικοί και κοινωνικοί μετασχηματισμοί που προκάλεσε, έχουν μελετηθεί και, ορθώς, μελετώνται ακόμα. Ωστόσο, αυτή η ημερίδα εστιάζει σε μια λιγότερο γνωστή παράμετρο. Θέλοντας να επανεξετάσουμε τους μειονοτικούς πληθυσμούς της Ανατολικής Μεσογείου ως κεντρικό ιστορικό υποκείμενο, προτείνουμε τη μελέτη των στρατηγικών προσαρμογής που αναπτύχθηκαν εντός των νέων συνόρων. Χωρίς να περιοριζόμαστε στον νομικό ορισμό της έννοιας «μειονότητα», προσκαλούμε προτάσεις υποψήφιων διδακτόρων και νέων ερευνητών γύρω από πληθυσμούς που έχουν θεωρηθεί διαφορετικοί από άποψη εθνοτική ή θρησκευτική, σε σχέση με τις πλειοψηφίες των εθνών-κρατών, δίνοντας έμφαση στην περιοχή της Ανατολικής Μεσογείου με την ευρεία έννοια.
Ανάμεσα στα θέματα που θα εξεταστούν είναι:
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Ατομικές στρατηγικές μειονοτικών παραγόντων, μικροϊστορικές προσεγγίσεις
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Κοσμικοί και θρησκευτικοί, μειονοτικοί και διακρατικοί θεσμοί
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Ιδιοκτησία, εργασία, επιχειρήσεις εντός των μειονοτικών ομάδων
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Φιλανθρωπία, ευεργετισμός, εκπαίδευση
Η ημερίδα αποτελεί την πρώτη συνάντηση ομώνυμου πενταετούς επιστημονικού προγράμματος που χρηματοδοτείται από τη Γαλλική Σχολή Αθηνών και διευθύνουν οι Άγγελος Νταλαχάνης (CNRS) και Αλέξης Ράππας (Πανεπιστήμιο Koç). Ένας από τους στόχους της συνάντησης είναι η δημιουργία ενός δικτύου νέων ερευνητών που θα συνεργαστούν με το πρόγραμμα.
Τα έξοδα μετακίνησης και διαμονής των συμμετεχόντων θα καλυφθούν από τους οργανωτές.
Τόπος: Αθήνα, Γαλλική Σχολή Αθηνών
Ημερομηνία ημερίδας: 24 Ιουνίου 2022
Αποστολή περίληψης σε Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. και Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. έως 300 λέξεις
και σύντομο βιογραφικό : Έως 1η Μαρτίου 2022
Ενημέρωση συμμετεχόντων: Έως 8 Μαρτίου 2022
Γλώσσες : Αγγλικά, Γαλλικά
2) Appel à communication - Timber and architecture during prehistory and Antiquity
Bois et architecture dans la Protohistoire et l’Antiquité (2). Approvisionnement en bois, activités agro-pastorales et couvert forestier
Timber and architecture during prehistory and Antiquity (2). Wood supply, agro-sylvo-pastoral activities and forest
Workshop : Paris-Créteil, 7-8 / 04 / 2022
Nouvelle deadline: 05 / 01 / 2022

Les premières journées d’études toulousaines Bois et architecture d’avril 2018 se proposaient de confronter les différentes façons d’appréhender le rôle structurel du bois dans le bâti durant la Protohistoire et l’Antiquité, sur une large période (XVIe s. av. J.-C. – IIe s. s. ap. J.-C.) et une vaste zone couvrant le Monde égéen, l’Italie et l’Europe occidentale (Gaule, Espagne…). Elles ont été publiées dans la revue Pallas 110 (2019).
Pour cette deuxième manifestation Bois et architecture, la ressource en bois retiendra plus particulièrement l’attention. L’activité des sociétés anciennes est étroitement dépendante de l’accès au bois, sous la forme de matériau comme de combustible. La particularité de cette ressource est d’être renouvelable ; toutefois la régénération forestière, avec ou sans intervention humaine, et les changements associés, sont difficiles à apprécier et imposent de s’interroger sur les modalités de gestion des forêts par les sociétés protohistoriques et antiques. La complexité de ces phénomènes, dont l’étude se situe à l’interface entre sciences humaines et sociales, et sciences de l’environnement, en fait des objets d’étude peu exploités malgré leur caractère central dans la connaissance des sociétés passées.
William V. Harris a publié en 2011 un important article de synthèse sur la déforestation dans le bassin méditerranéen et sur le rôle de la période protohistorique et antique dans le dit phénomène. Il pointe plusieurs difficultés méthodologiques pour étudier l’évolution du couvert végétal, notamment celle liée à l’analyse des différentes sources et les risques de l’actualisme et de la généralisation des conclusions. En effet, l’analyse des résultats issus des sciences de l’environnement comme des sciences humaines présente des difficultés d’interprétation, de sorte que les conclusions des principaux acteurs de ce champ de recherche divergent sensiblement. D’autre part, les outils et méthodes de l’archéobotanique et de la paléoécologie (interprétations des données palynologiques et carpologiques, nouvelles approches en anthracologie et en dendrochronologie…) sont en constant renouvellement.
Pour toutes ces raisons, l’historien comme l’archéologue se trouvent souvent démunis pour avoir une idée des paysages, des ressources ligneuses et de leur évolution dans le temps long et appréhender les possibilités d’approvisionnement en bois dans les sociétés qu’ils étudient. Afin de dépasser la notion très discutée de déforestation – il serait en effet préférable de parler d’évolution ou de variation du couvert forestier dans une région donnée –, il nous a semblé important d’inscrire la réflexion dans la perspective plus large de l’interaction entre les sociétés et leur environnement, la forêt pour ce qui nous concerne ici.
L’objectif de ces journées d’études est de proposer une réflexion méthodologique, visant à une approche critique des données paléobotaniques (palynologie et anthracologie notamment) et des sources historiques (sources écrites, archéologiques et iconographiques). Autrement dit, il s’agit de s’interroger sur la nature des sources à notre disposition pour étudier le couvert forestier et son exploitation d’une part, et sur la manière d’interpréter ces sources d’autre part. Il s’agit également de mettre en évidence les limites et les biais de chaque méthode ainsi que l’apport de la confrontation des sources. Dans ce but, trois thématiques ont d’ores et déjà été retenues pour :
-
Appréhender les relations entre approvisionnement en bois et couvert forestier (axe 1) :
Choix des essences, proportions et modalités, pratiques d’abattage, conditions et modalités de transport.
-
Déterminer les relations entre les activités agro-pastorales et le couvert forestier (axe 2) :
L’exploitation des forêts est une activité agricole à part entière dont les modalités demandent à être caractérisées. Le lien avec l’élevage doit également être discuté.
-
Reconstituer l’évolution du couvert forestier en Méditerranée (axe 3) :
Approche critique de l’état de la question. Un état des données actuellement à disposition, à l’échelle d’un site, d’une région, peut offrir une meilleure prise à l’analyse.
Le recours aux comparaisons historiques (Moyen-Âge notamment) est bienvenu, tout comme les études de cas mettant en avant les questions de méthode. Pour cette raison, même si la problématique initiale concerne le monde égéen, et plus particulièrement la Grèce et la Crète, durant la protohistoire et l’Antiquité, la réflexion s’ouvrira à d’autres régions (monde italique, Europe occidentale, Balkans, Proche-Orient).
Les journées se dérouleront à L’université Paris est-Créteil les 7 et 8 avril 2022. Si vous êtes intéressés, merci d’envoyer un résumé programmatique d’une page maximum à l’adresse suivante avant le 05 janvier 2021 : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Une publication de la manifestation scientifique est prévue (articles en français et en anglais).
Organisation :
Stéphane Lamouille (IRAA USR 3155, CNRS-UPPA)
Clémence Pagnoux (EFA & AASPE UMR 7209, MNHN)
Pierre Péfau (TRACES UMR 5608, CNRS-UT2J)
Vanessa Py-Saragaglia (GEODE UMR 5602, CNRS-UT2J)
Sylvie Rougier-Blanc (CRHEC EA 4392, UPEC)
Comité scientifique :
Eleni Asouti (University of Liverpool, United Kingdom)
Marie-Claude Bal (University of Limoges, GEODE UMR 5602)
Sylvain Burri (TRACES -terrae UMR 5608, CNRS-UT2J)
Alexa Dufraisse, (AASPE UMR 7209, CNRS-MNHN)
Vincent Bernard (CReAAH UMR 6566, University of Rennes I)
Katerina Kouli (National and Kapodistrian University of Athens, Greece)
Vincent Labbas (IRPA-KIK / University of Liege, Belgium, associated TRACES UMR 5608)
Florence Mazier (GEODE UMR 5602, CNRS-UT2J)
Magali Toriti (associated CReAAH UMR 6566)
3) Appel à communication - Charles du Cange, historien de la Grèce franque
Charles du Cange, historien de la Grèce franque
Journée d’études : Rouen, 28/10/2022
Organisée par le Grhis (EA 3831) et l’École française d’Athènes
Deadline: 15 / 12 / 2021

Connu pour ses importants travaux de lexicographie, Charles du Fresne, sieur du Cange, a aussi composé une œuvre historique considérable illustrée par de nombreuses publications ; celles-ci concernent tant sa ville et sa province natales - Amiens et la Picardie – que le royaume des Capétiens et l’Orient grec.
Par maints égards, son Histoire de l’Empire de Constantinople sous les empereurs françois, publiée en 1657, marque une étape décisive dans la connaissance de l’expansion franque en Orient. S’il n’accomplit pas la première édition imprimée de la chronique de Geoffroi de Villehardouin, il fonde la réflexion sur l’organisation des conquêtes croisées en Méditerranée orientale en complétant la narration du chroniqueur d’un récit portant sur les règnes des empereurs latins de Constantinople, augmenté de listes généalogiques et de transcriptions de documents d’archives ; ainsi, du Cange élabore un type d’exposition des événements promis à une longue postérité dans les travaux sur l’Orient gréco-latin.
Le but de la rencontre vise à comprendre le contexte dans lequel Charles du Cange s’inscrit, son idéologie, les méthodes employées pour élaborer son récit, sa réception.
Les communications, accomplies en français, anglais, italien ou grec, d’une durée de 30 minutes, seront destinées à une publication rapide. La possibilité d’une rencontre sous forme hybride (présentiel et visioconférence) est à l’étude.
Titre et résumé à proposer avant le 15 décembre 2021.
Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
4) Appel à communication - Léonidas, Napoléon, Botzaris
Journées d'études Léonidas, Napoléon, Botzaris. Art et politique à l’ère des révolutions (1789-1832)
14-15 mai 2022. École française d’Athènes, Fonds national pour la recherche scientifique
Date limite pour l’envoi des propositions: 1er juillet 2021
Ces journées d’études sont organisées par l’École française d’Athènes, le Fonds national pour la recherche scientifique et la Fondation Teloglion.
Argumentaire
Lors de la chute de Missolonghi en 1826, le graveur Jean-Nicolas Laugier publia une reproduction de la toile de Jacques-Louis David de 1814 représentant Léonidas et ses compagnons aux Thermopyles, se préparant au combat. La gravure portait le titre en grec « Λεωνίδας εν Θερμοπύλαις » et était dédiée « aux Hellènes ». La longue résistance et la chute héroïque de Missolonghi face aux troupes ottomanes étaient ainsi interprétées par les philhellènes et les Grecs révoltés comme un équivalent moderne de la bataille des Thermopyles contre l’armée perse de Xerxès Ier. Quant à la mort de Markos Botzaris, le général souliote chargé de la défense de la ville lors d’un siège précédent (1823), elle fut célébrée comme le miroir par excellence du sacrifice du roi de Sparte.
Figure emblématique des valeurs patriotiques et de l’amour de la liberté, Léonidas constituait un symbole bien établi dans la rhétorique libérale de l’époque. Dès 1817, la tragédie Léonidas aux Thermopyles, publiée anonymement l’année précédente à Hydra, fut ainsi jouée parmi la colonie grecque d’Odessa, par ailleurs berceau de la Filikí Etería. La Restauration hérita d’une image de Léonidas chargée d’allusions républicaines et bonapartistes : il représentait tour à tour la vertu civique et l’amour de la liberté, les idéaux de 1789, les exploits militaires de l’Empire et les derniers souvenirs poignants de l’Empereur. Les références au héros des Thermopyles se trouvaient par conséquent associées aux idées de l’opposition libérale, qui soutenait la cause grecque à partir de 1821. Dans la rhétorique philhellène et l’imaginaire des révoltés, Léonidas et Botzaris incarnaient tous deux la défense des valeurs libérales contre le despotisme. Mieux, le symbole entrait en résonance avec les entreprises « libératrices » de la France républicaine puis impériale, et en particulier ses projets politiques orientaux après la campagne d’Égypte et jusqu’à l’Expédition de Morée (1798-1828). On rappellera ainsi la légende tenace qui a vu dans Botzaris l’auteur – en réalité le copiste – d’un important dictionnaire de grec moderne et d’albanais (Λεξικὸν τῆς Ρωμαϊκοῖς καὶ τῆς Ἀρβανητηκῆς Ἁπλῆς) compilé à Corfou en 1809 à l’initiative de celui qui fut consul général de France à Ioannina durant l’essentiel du Premier Empire (1806-1812), François Pouqueville.
L’objectif premier de ces journées d’études est de permettre à des spécialistes de différentes disciplines – archivistes, historiens et historiens de l’art – de mettre en commun leurs méthodes et de confronter leurs analyses autour de l’articulation historique et symbolique entre les trois figures de Léonidas, Napoléon et Botzaris. On cherchera notamment à réfléchir collectivement aux formes et aux modes de transferts entre politique, art et opinion publique, à une époque cruciale marquée par l’éveil du nationalisme grec et l’explosion révolutionnaire d’autre part, et de l’autre par l’abandon de l’alliance traditionnelle franco-ottomane et une série d’interventions militaires françaises en Méditerranée orientale. Une attention particulière sera notamment portée aux missions françaises dans les « terres grecques », leurs objectifs stratégiques ou scientifiques, leur participation à une meilleure connaissance de la Grèce et de ses habitants, ou encore leur rôle dans la formation de l’opinion publique européenne et du discours philhellène.
Modalités de proposition
La durée des communications est de 20 mn. La langue des journées d’études est le français.
Les propositions de communications comporteront un résumé de 300 mots et une brève présentation de l’auteur (150 mots).
Envoi des propositions à :
-
Mathieu Grenet Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
-
George Tolias Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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Alexandra Voutyra Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Date limite pour la réception des propositions : 1er juillet 2021
Organisateurs
École française d’Athènes (EFA)
Fonds national pour la recherche scientifique (EIE)
Fondation Teloglion
5) Appel à communication - Greek Pottery of the 4th cent. B.C.
International Workshop Greek Pottery of the 4th cent. B.C. New Data from the Field
29 November 2021, École française d’Athènes
Submission deadline: 31 August 2021
Organized by Guy Ackermann and Vicky Vlachou, École française d’Athènes.

How can the study of the pottery help us better understand its contexts of use and deposition, in order to approach society and economy of the 4th century BC? The aim of this workshop is to present new material of the Late Classical period from well-defined archaeological contexts. Participants are invited to discuss material assemblages including all categories of pottery (fine wares, plain wares, cooking pots and transport amphorae) and not only the output of specific workshops and painters.
This workshop will focus on two main topics. The first explores the use and function of a single shape or of a varied pottery assemblage in relation to social practices or ritual performances in domestic, public, sacred or funerary contexts. Do the use and the function of a vessel remain the same in contexts of different nature? For instance, how can we interpret cooking pots found beyond the Classical oikos in sanctuaries and cemeteries, and approach the people who used them? Studies on the contents of pots combining functional and chemical analysis will be mostly welcomed.
Papers may also discuss commercial networks and mobility of pots and potters. The goal of this second topic is to depart from an Athenocentric point of view and to highlight regional dynamics in the circulation and consumption of pottery in the 4th century BC Greek world. New insights on the analysis of imported pots and their adaptations by local craftspeople, as well as results of archaeometrical studies are expected to throw new light on this topic.
This workshop will take place in the premises of the École française d’Athènes on the 29th of November 2021 according to the sanitary conditions and restrictions due to the pandemic of COVID-19. Participants will be immediately notified of any changes to the format of the workshop.
The language of the workshop will be English only. Each paper should not exceed 20 minutes and will be followed by a discussion. We aim to provide accommodation for up to two nights and refund of the travel expenses to a limited number of participants who cannot benefit from the financial support of their institution. Interested applicants should state this clearly in their paper proposals.
If you wish to present a paper, please send a title, a short abstract (max. 300 words) and your contact information by the 31st of August 2021 to Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. and/or Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
6) Appel à communication - Colloque Modern Revolutions and the Idea of Europe


Revolutions and rebellions have been a constant feature of the history of the modern age. Examples abound from the ‘Glorious’ and the ‘Industrial’ to the French and the American Revolutions; from the Haitian to the Greek Revolution and the Revolutions of 1848; from the Russian Revolution to the Mexican, the Chinese and the Iranian Revolution; from the anti-colonial uprisings of the twentieth century to the “velvet”, “rose” and “orange” revolutions of the twenty-first century. As moments of rupture and radical change, revolutions accelerate historical time, challenge existing hierarchies and mark the advent of new social, political and cultural formations and constellations; they unite and divide. Revolutions also constitute critical processes for the reconfiguration of conceptions of Europe. Ideas about Europe can be discovered at the intersection of political discourses, structures of power, geopolitical perspectives and identity projects. The history of modern revolutions offers a prime opportunity to re-examine and re-think European historical realities and recover the making of ideas about Europe in the modern age; revolutions have been central to discussions about Europe’s pasts and futures, and have shaped the continent’s political and cultural heritage.
The conference focuses on modern revolutions as social, political, cultural and intellectual events, and as transformative processes. It turns a critical eye on the conceptualization of the term “revolution”. It investigates the evolving ideas, perceptions and images about Europe in the context of revolutionary politics. It explores how modern revolutions have affected discourses about Europe.
The conference organizers invite papers that shed new light on visions and ideas of Europe addressing, but not limited to, the following topics :
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Revolutionary ideas, connections and networks across national, imperial and international borders
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The concept of “revolution”, “rebellion” and its uses
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Circulation, transfer and appropriation of revolutionary projects and the dynamics of socio-political change in Europe, and beyond
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The history of European revolutionary and counter-revolutionary thought in a transnational and global perspective
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Revolutionary languages and rhetoric, and visions of Europe
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Revolutionaries, intellectuals, exiles, men and women at the crossroads of European and non-European Revolutions
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Revolutions and the making of European and International Orders
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Revolutions as a core feature of European identity
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Revolutions and European states of emergency
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Anticolonial and postcolonial thought, revolutionary visions and perceptions of Europe from across the globe
The themes listed above are examples and by no means limited to the exclusion of others.
On the occasion of the bicentenary of the Greek Revolution of 1821, the conference will also host a special roundtable on the Greek Revolution and the Idea of Europe.
Confirmed keynote speakers include Professor Annelien De Dijn (Utrecht University) and Balázs Trencsényi (Central European University)
Proposal guidelines
Considering the ongoing COVID crisis, the disruption this has caused to travelling and the uncertainties laying ahead, we have decided to move to a hybrid format. We are aiming to hold both online and in-situ sessions at the French School at Athens (École française d’Athènes) and the Hellenic Open University, depending on Greek Covid-19 protocols. Because of the new format, we have decided to offer to all those interested the opportunity to submit their paper or panel proposal up until
15 March 2021. We aim to notify all applicants by
30 April 2021.
If you would like to present a paper (15 minutes) or organize a panel (3/4 speakers), please send a 300-word abstract (in case of a panel, this should be per paper) with a title and a short biography by
15 March 2021 to
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Please note that the working language of the conference is
English.
The conference has
no registration fees. We aim to provide accommodation for up to 3 nights to a limited number of participants who cannot benefit from the financial support of their institution. Interested applicants should state this clearly in their paper proposals.
In the event of the imposition of COVID-related restrictions alternative arrangements will be explored.
Organizers
University of the Peloponnese
École Française d’Athènes (EFA)
Institut für Griechische und Lateinische Philologie/Centrum Modernes Griechenland (CeMoG)
Freie Universität Berlin
Hellenic Open University (Public History MA program)
Institute for the Study of Ideas of Europe (ISIE)
University of East Anglia
Conference Scientific Committee
Tassos Anastassiadis (EFA/McGill University)
Matthew D’ Auria (University of East Anglia)
Fernanda Gallo (Cambridge University)
Efi Gazi (University of the Peloponnese)
George Giannakopoulos (Academy of Athens/King’s College London)
Kate Papari (University of the Peloponnese, Freie Universität, Hellenic Open University Press)
Miltos Pechlivanos (Freie Universitӓt)
Peter Pichler (Karl-Franzens University Graz)
Jan Vermeiren (University of East Anglia).
Local Organizing Committee
Efi Gazi (University of the Peloponnese)
George Giannakopoulos (Academy of Athens/King’s College London)
Kostis Gotsinas (EFA)
Kate Papari (University of the Peloponnese, Freie Universität, Hellenic Open University Press)
7) Appel à communication - Colloque France-Grèce XVIIIe-XXIe s
Présentation
À l’occasion du Bicentenaire de la Révolution grecque et de l’inauguration de l’exposition Paris-Athènes 1780-1919, le Musée du Louvre et l’École française d’Athènes organisent du 22 au 23 avril 2021 un colloque international sous le patronage de l’Académie des Inscriptions et des Belles Lettres, qui se tiendra au Musée de Louvre et à l’Institut de France. Ce colloque bénéficie également du soutien de l’Initiative 1821-2021, coordonnée par Ioannis Manos.
Les langues de communication du colloque seront le français et l’anglais.
Argumentaire
De Chateaubriand à Costa Gavras en passant par E. Delacroix, A. Coray, E. Renan, Tériade, J. Lacarrière, J. Zay, Y. Xenaki, C. Castoriadis, M. Merkouri, ou A. Malraux, de Delphes au Louvre en passant par le Mont Athos, Délos, ou encore Andritsaina, Navarin et Thessalonique, la relation entre la France et la Grèce des deux derniers siècles demeure singulière. Ce colloque ambitionne d’étudier ces interactions franco-grecques en s’écartant autant que possible des sentiers battus, laissant ainsi de côté la question des transferts à sens unique et la logique de « l’influence », thèmes qui ont déjà été traités lors de deux colloques organisés à Athènes en 2011 et à Paris en 2016 par la Fondation pour la Démocratie du Parlement hellénique et les Archives nationales françaises respectivement. En choisissant d’aborder l’analyse des relations franco-grecques par des objets, des personnages ou des lieux, on privilégiera une démarche « indiciaire », selon le terme heureux de l’historien C. Ginzburg, sans pour autant se limiter à une approche idiographique. Cela implique d’adopter une perspective microhistorique afin d’examiner la manière dont une unité (un objet, un lieu, ou un acteur) permet de cristalliser une thématique plus large et d’éclairer une époque, une pratique ou une mentalité partagée, voire un mouvement, une médiation ou un transfert. On optimisera ainsi l’approche par le cas concret dans une perspective d’histoire transnationale croisée des pratiques culturelles (B. Savoy, M. Werner) et des mouvements intellectuels (C. Charle, B. Wilfert-Portal). En mettant enfin l’accent sur l’insolite, c’est-à-dire sur « ce qui surprend parce qu’il sort de l’usage », ce colloque participera à la fois à un renouvellement des objets d’études, des thématiques et des « lieux de mémoire » (P. Nora) de l’histoire des relations franco-grecques mais aussi plus généralement de l’histoire de la France en Grèce ou de la Grèce en France. Pour paraphraser Marc Bloch, avec ce qui peut relever de l’anecdote, on pourra faire de l’histoire, et exposer sous un jour nouveau une relation de plus de deux siècles.
Modalités de proposition
Les projets de communication devront être adressés avant le 15 août 2020 au comité d’organisation à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Les contributions attendues peuvent relever de toutes les disciplines des sciences humaines et sociales. Elles peuvent adopter une approche comparative impliquant différents cas ou traiter d’un sujet précis illustrant la thématique du colloque.
Les projets de communication doivent prendre la forme d’un fichier attaché format .rtf, .doc, .docx de 500 mots maximum, incluant la langue et les sources utilisées, et une « bio-bibliographie » d’une dizaine de lignes, dans laquelle figureront l’université ou l’organisme de recherche d’affiliation, l’adresse électronique du proposant. Le fichier aura pour titre le nom de l’auteur ou des auteurs de la proposition.
Le comité scientifique répondra aux propositions avant le 15 septembre 2020.
Les auteurs des contributions retenues devront avoir rendu leur texte pour le 31 décembre 2020. Il est prévu de publier un volume issu de ce colloque.
Modalités de participation
Les organisateurs s’efforceront de couvrir les frais de transport des intervenants.
Comité scientifique du colloque
Véronique Chankowski (Directrice de l’École française d’Athènes)
Jean-Luc Martinez (Président-directeur du Musée du Louvre)
Cécile Morrisson (Membre de l’Académie des Inscriptions et des Belles Lettres)
Tassos Anastassiadis (EFA/Université McGill)
Christophe Corbier (CNRS-IReMus)
Angelos Dalachanis (EFA)
Alexandre Farnoux (Sorbonne-Université)
Dominique de Font-Reaulx (Musée du Louvre)
Christina Koulouri (Université Panteion, Athènes)
Mélisande Leventopoulos (Université Paris-VIII)
Evgénios Matthiopoulos (Université de Crète)
Gilles Pécout (ENS Ulm-Recteur de l’Académie de Paris)
Georges Tolias (EPHE/Fondation nationale hellénique de la recherche scientifique)
8) Appel à communication - Nea Paphos Colloquium III

More information here
Following on from successful scientific meetings on the history and archaeology of Paphos held in Avignon in 2012 and in Paphos in 2017, a third colloquium will be hosted in Athens in October 2020.
2020 marks the 25th anniversary of the University of Sydney’s excavations at the theatre on the southern slope of Fabrika hill in the north-eastern quarter of the World Heritage listed city of Nea Paphos in Cyprus. Subsequently the French archaeological expedition at Paphos (Avignon Université), created in 2008, started to reveal new evidence of the occupation of the hill from the Hellenistic to the Medieval period and a number of important projects have continued to explore various aspects of the areas surrounding Fabrika hill led by the Department of Antiquities or foreign missions.
This third colloquium aims to place this newer research on Fabrika hill but also to place this area of Paphos within the broader historical context of the rest of Hellenistic-Medieval Paphos and across the broader region of western Cyprus. Fabrika hill can now truly be seen as a second acropolis for the Hellenistic and Roman city, so what activities can now be identified to integrate this hill into what we know about other parts of the city and harbour of Nea Paphos.
The languages of the colloquium will be Greek, French and English.
Paper proposal including title, abstract and author details should be submitted by 15th of April 2020.
Papers can be submitted via email to: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. and copy to Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
The colloquium is only possible because of the support of the Department of Antiquities of Cyprus, the Australian Archaeological Institute at Athens, the École française d'Athènes, the Centre National pour la Recherche Scientifique (Unité Mixte de Recherches 8210 AnHiMA), Avignon Université and the University of Sydney.
The Organising Committee
Dr Claire Balandier
Dr Craig Barker
Dr Eustathios Raptou
The Scientific Committee
Dr Claire Balandier
Dr Craig Barker
Emeritus Professor Demetrios Michaelides
Dr Jolanta Młynarczyk
Dr Eustathios Raptou
Dr Marina Solomidou-Ieronymidou
9) Appel à communication - Diasporas, bienfaisance et fabrique des appartenances
Diasporas, bienfaisance et fabrique des appartenances : une histoire connectée des pratiques du bien en Égypte à l’âge impérial (XIXe-XXe siècles)
Journées d'études : 19-20 mai 2020, Institut français d’archéologie orientale, Le Caire
Date limite pour le dépôt des propositions : 15 février 2020
Journées d’études ResEFE
organisées par l’École française d’Athènes, l’École française de Rome, l’Institut français d’Archéologie orientale, le Centre d’Études Alexandrines
Pôle d’attraction pour des migrants venus d’Europe et de la Méditerranée, l’Égypte est aux XIXe et XXe siècles un espace de multiples circulations. De nombreux individus, issus des provinces de l’Empire ottoman, la choisissent comme terre d’exil. Grecs, Italiens et Maltais, pour ne citer que les plus nombreux, viennent grossir les rangs de la population d’origine européenne qui se concentre avant tout dans les principaux centres urbains. Une pluralité d’institutions et d’organismes de bienfaisance voit le jour afin d’encadrer ces populations mobiles. Espace de rivalités entre différents acteurs (consulats, associations, missionnaires, philanthropes…), la bienfaisance en contexte diasporique n’a pas encore suffisamment été étudiée.
En analysant la manière dont le don et le « bien » sont pensés et pratiqués par et pour ces différents groupes diasporiques, cette journée d’étude vise à interroger le rôle de la bienfaisance dans la fabrique transnationale des appartenances. Il s’agit de montrer d’une part comment l’approche par la bienfaisance peut permettre de renouveler l’histoire sociale des groupes diasporiques dans l’Égypte contemporaine, et d’autre part de nourrir la réflexion sur les connections et les liens entre diasporas et métropoles, ainsi que les postures diasporiques entre périphéries et centres d’Empires.
Plus concrètement, la journée entend répondre à un certain nombre d’interrogations : Comment la bienfaisance est-elle pensée et pratiquée par et/ou pour ces différents groupes ? De quelle manière les dispositifs et les pratiques du bien concourent-elles à la fabrique des appartenances (par exemple, la fabrique de l’italianité dans le cas des Italiens d’Égypte) ? Quelles sont les circulations des modèles philanthropiques et des pratiques caritatives entre groupes diasporiques d’une part, et entre périphéries et métropoles d’autre part ?
S’inspirant des apports récents de l’histoire connectée, cette journée d’étude se propose d’aborder la bienfaisance dans une perspective relationnelle, à travers une mise en regard des discours tenus et des pratiques du bien mises en œuvre par les différents groupes analysés. L’objectif est de mettre en évidence la concurrence aussi bien que la circulation des modèles philanthropiques au-delà des frontières communautaires, en réfléchissant ainsi aux formes et aux pratiques d’un cosmopolitisme de la bienfaisance.
C’est la raison pour laquelle le cadre d’analyse n’est pas limité au Caire et à Alexandrie, mais inclut également les villes de la Haute-Égypte et du Canal de Suez tout aussi cosmopolites et traversées par des rivalités impériales. Enfin, en étendant l’analyse à l’après Seconde Guerre mondiale, il s’agit de rendre compte à la fois des ruptures et des continuités dans les pratiques du bien à l’heure des transitions impériales.
Calendrier et modalités de soumission :
Date limite pour le dépôt des propositions :
31 janvier 2019
Réponse aux participants :
15 février 2020
Journée d’études :
19-
20 mai 2020. La journée d’études sera suivie d’une réunion de prospective.
Les propositions de communication doivent être envoyées aux adresses
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. &
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Elles comporteront les éléments suivants :
-
titre et résumé de la communication (maximum 3000 signes)
-
CV avec une liste des travaux et publications
-
les coordonnées complètes (adresse mail, adresse postale, numéro de téléphone).
Langue des communications : anglais et français
Une partie des frais de déplacements et d’hébergement sera couverte par les organisateurs.
Comité d’organisation
Frédéric Abécassis
Angelos Dalachanis
Annalaura Turiano
Comité scientifique
Fréderic Abécassis
Tassos Anastassiadis
Angelos Dalachanis
Fabrice Jesné
Marie-Dominique Nenna
Annalaura Turiano
10) Appel à communication- Les antiquités multiples de la Modernité grecque
Les antiquités multiples de la Modernité grecque (XIXe-XXIe siècles)
Colloque international, 24-26 Septembre 2020
Date limite : 10 janvier 2020
Dans un XIXe siècle où la discussion sur les origines nationales bat son plein dans toute l’Europe, les Grecs auraient-ils pu se dispenser d’une instance de légitimation aussi flatteuse et aussi prometteuse que l’Antiquité ? De fait, la Grèce ancienne devient d’emblée, un élément déterminant dans l’élaboration difficultueuse d’une identité néo-hellénique et d’une l’idéologie étatique. Il n’en reste pas moins que ce mode de rapport ainsi établi entre l’État grec et le passé antique n’a cessé de soulever des réelles difficultés ainsi qu’en témoigne cette description (auto)critique de l’anticomanie néo-hellénique publiée anonymement, en 1881, dans le journal satirique de Thémos Anninos Ἀσμοδαῖος.
Ce retour massif d’une époque définitivement révolue a pu - à juste titre - être ressenti comme un poids accablant pour le présent d’une société au sein de laquelle il faudra cultiver activement les réminiscences antiques. Le hiatus créé entre la langue parlée (δημοτική) et la langue puriste (καθαρεύουσα) illustre bien l’emprise d’un passé monumental sur un présent voué à devenir archaïsant.
En même temps, un tel retour impliquait effectivement de réussir un exercice d’introduction et d’acclimatation de la tradition classique européenne et de ses savoir-faire disciplinaires.
Nous voudrions explorer ce retour du passé dans le présent en questionnant a. la diversité et l’hétérogénéité des « Antiquités » créées et véhiculées aux XIXe et XXe siècles, b. le contexte (national, culturel, politique) dans lequel les diverses, et souvent contradictoires, représentations de l’Antiquité ont été formulées en interférant les unes avec les autres, c. les manières dont le contexte dominant de l’histoire nationale a été consolidé ou sapé par d’autres cadres de pensée projetant sur l’Antiquité des demandes alternatives. Nous voudrions donc encourager une perspective interdisciplinaire impliquant le dialogue avec les études culturelles, les études de réception ou la théorie littéraire.
Nous avons défini dix axes de recherche dont les thématiques proposées sont bien entendu indicatives (et non pas exhaustives) :
-
Articuler le couple Anciens/Modernes : historiographie, temporalités, représentations, imaginaires
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Une relation triangulaire : de la Grèce moderne à la Grèce ancienne via l’Europe
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a. Introduire le savoir classique européen : traductions et politiques de la réception
b. Le voyage en Grèce (Itinéraires, pèlerinages, guides de voyages etc.)
c. Médiation et politique culturelles des écoles archéologiques « étrangères »
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Les institutions grecques modernes et la promotion d’un savoir classique autochtone (?) : Société archéologique, Université d’Athènes, musées etc ; Histoire nationale et « laographie » (Volkskunde, Folklore)
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L’Antiquité à l’épreuve des idéologies (19e – 20e s.)
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L’Eglise orthodoxe chrétienne face à l’Antiquité Le « trop » d’Antiquité : critiques et satires de l’anticomanie néo-hellénique ; la discussion sur le kitsch
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Revivalismes
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a. Le parlêtre grec moderne ou l’insoluble question de la langue
b. Civilisation matérielle et Antiquité : nommer : prénoms, rues, plans de répression politique ou de prévention face aux catastrophes naturelles ; Construire: les architectures modernes ; Symboliser : pièces, médailles, timbres ; Fabriquer : les souvenirs ; Marquer : les tattoos ;
c. S’associer : les associations sportives et culturelles (les associations néo-païennes etc)
d. jeux vidéos, bandes dessinées, jeux de société
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L’« autre » des anciens Grecs chez les Grecs Modernes : les Antiquités au-delà de l’Antiquité grecque (les civilisations romaine, juive, égyptienne, persane, etc)
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Identités sexuées et Antiquité : les communautés LGBT ; le phénomène du homonationalism etc
L’Antiquité de la diaspora grecque : revues, associations, tavernes, écoles etc
Le colloque, se tiendra à la Fondation Hellénique de la Recherche Scientifique du 24 au 26 septembre 2020.
Les propositions de communications, rédigées en français ou en anglais, comporteront un titre et un résumé (500 mots). Elles devront parvenir aux organisateurs avant le 10 janvier 2020. La liste des propositions retenues sera communiquée aux intéressés début février.
Comité d’organisation
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Comité scientifique
Chryssanthi Avlami, Université Panteion & ANHIMA
Constanze Güthenke, Université d’Oxford
Alexandra Lianeri, Université de Thessalonique
Paraskevas Matalas, Université de Crète
Marie-Elisabeth Mitsou, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris
Ourania Polycandrioti, Fondation Hellénique de la Recherche Scientifique