Les Observateurs du Bicentenaire / Observing the Bicentennial / Παρατηρώντας την επέτειο των διακοσίων ετών
Jeudi 21 octobre- 18.00 (EEST)
Thursday 21 October - 6 pm. (EEST)
Πέμπτη 21 Οκτωβρίου - 6 μ.μ. (EEST)
Les commémorations de la Révolution Grecque : lieux de mémoire et identité nationale
Christina Koulouri - Université Panteion d’Athènes
Discutante : Mercedes Volait - InVisu, CNRS
Christina Koulouri - Université Panteion d’Athènes
Discutante : Mercedes Volait - InVisu, CNRS
Υβριδικό σεμινάριο με υποχρεωτική εγγραφή / Hybrid seminar with mandatory registration / Séminaire hybride avec inscription obligatoire
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Δια ζώσης στην αίθουσα διαλέξεων της ΓΣΑ (Διδότου 6) / Live attendance in the EFA Conference room (Didotou 6) / En présentiel dans la salle des conférences de l'EFA (Didotou 6)
=> εγγραφή / registration / inscription
Programme / Programme / Πρόγραμμα
Déjà en 1822, les révolutionnaires grecs ont voulu commémorer la déclaration de l’indépendance de la Grèce à Épidaure en érigeant un monument moderne inédit jusqu’alors dans l’Empire ottoman. Après la création de l’État (1830), la construction de monuments a été rattachée à l’irrédentisme et au rôle pédagogique de la sculpture publique. La mémoire vivante du passé héroïque était censée être nécessaire pour la régénération nationale au moyen de la réalisation de la Grande Idée. La mémoire est donc devenue un héritage national qui devait être transmis aux nouvelles générations. Les moments commémoratifs (1871, 1921, 1930) ont joué un rôle particulier dans la construction du panthéon national et dans la standardisation d’images symboliques et de figures héroïques qui seront progressivement reconnus comme des ancêtres.
Nous allons ici analyser comment la Grèce moderne commémorait ses passés réels ou imaginaires, en nous concentrant sur le passé révolutionnaire (1821-1831) : quels étaient les processus de construction de lieux de mémoire et comment les politiques de mémoire sont-elles devenues l’arène de conflits sociaux et politiques ? La peinture historique, les monuments, les spectacles populaires, les processions historiques, les défilés militaires, la fête nationale etc. fourniront la documentation nécessaire pour discuter de la manière dont le passé historique était représenté, mis en scène, perçu et consommé au cours des XIXe et XXe siècles. L’analyse des pratiques commémoratives du premier siècle de l’indépendance grecque aboutira à une réflexion sur la commémoration du bicentenaire de 2021.
Nous allons ici analyser comment la Grèce moderne commémorait ses passés réels ou imaginaires, en nous concentrant sur le passé révolutionnaire (1821-1831) : quels étaient les processus de construction de lieux de mémoire et comment les politiques de mémoire sont-elles devenues l’arène de conflits sociaux et politiques ? La peinture historique, les monuments, les spectacles populaires, les processions historiques, les défilés militaires, la fête nationale etc. fourniront la documentation nécessaire pour discuter de la manière dont le passé historique était représenté, mis en scène, perçu et consommé au cours des XIXe et XXe siècles. L’analyse des pratiques commémoratives du premier siècle de l’indépendance grecque aboutira à une réflexion sur la commémoration du bicentenaire de 2021.
CONTACTS
Sophia Zoumboulaki
Assistante administrative pour la Direction des Études
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+ 30 210 36 79 904
Nolwenn Grémillet
Communication
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+ 30 210 36 79 943
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