Paysages sonores et espaces urbains dans la Méditerranée ancienne
Label Réseau des Écoles françaises à l’étranger
Responsables:
S. Emerit (CNRS UMR 5189 HiSoMA, Lyon)
S. Perrot (CNRS UMR 7044 ArcHiMèdE, Strasbourg)
A. Vincent (Université de Poitiers – HeRMA, Institut universitaire de France)
Contact : Sylvain Perrot (CNRS UMR 7044 ArcHiMèdE, Strasbourg)
Institutions partenaires
- CNRS-HISoMA
- CNRS-ArcHiMèdE
- École française d’Athènes (EFA)
- École française de Rome (EFR)
- Institut français d’archéologie orientale (IFAO)
- Institut Universitaire de France
- Université de Poitiers, Laboratoire HeRMA
- Université Rennes 2, UMR 6566 CReAAH
- Université de Strasbourg (ITI Centre de recherches et d’expérimentation sur l’acte artistique)
- Università di Bologna
- Università del Salento
- Università di Padova
- UAR 3227 MISHA (Plateforme Humanités Numériques)
- Musée du Louvre
- C2RMF
- LMC14 (CEA-Saclay)
- Xylodata
- CNRS UMR 7192, Proche-Orient Caucase
- CNRS UMR 7065, IRAMAT
- IRCAM UMR STMS 9912 CNRS/Sorbonne Université
- Plateforme Archeovision de l’UMR 6034 Archeosciences-Bordeaux
Carnet Hypotheses du projet RIMAnt
Inscrit dans la programmation scientifique de trois Écoles françaises à l’étranger depuis 2012 (IFAO, EFA, EFR 2012-2016, puis IFAO-EFA 2017-2021), le programme Paysages sonores et espaces urbains de la Méditerranée ancienne (PSo) a permis l’émergence, dans les études consacrées aux mondes anciens, d’un champ disciplinaire nouveau, celui de l’anthropologie du sonore, qui relève à la fois de l’histoire du sensible et de l’archéologie musicale. Les civilisations antiques n’avaient jamais auparavant fait l’objet de recherches poussées sur l’étude des phénomènes sonores – sons, bruits, musique et silence – et de leur perception.
Dans le cadre d’une action commune au réseau des EFE et en partenariat avec plusieurs institutions en France et en Italie, la programmation 2022-2026 se déploie selon trois axes complémentaires :
- La lutherie antique : il s’agit de poursuivre les recherches en cours sur les vestiges archéologiques des instruments de musique, que ce soit par la constitution d’un corpus commun aux mondes égyptien, grec et romain (projet RIMAnt) ou par l’analyse des matériaux, des procédés de fabrication et du rendu acoustique.
- Le lexique du son : les enquêtes lexicales menées précédemment par les membres de PSo ont montré toutes les vertus d’une réflexion extensive sur la manière dont les Anciens élaboraient les catégories relevant des perceptions acoustiques. Une attention particulière est désormais portée à la façon de décrire les instruments de musique et leurs sonorités, ainsi qu’aux catégories extrêmes (vacarmes et silence), afin de saisir les processus de construction des régimes de sensorialité.
- Le son dans l’espace urbain : cet axe cherche à évaluer les potentialités offertes par les technologies modernes qui ont récemment suscité nombre de restitutions visuelles et sonores d’édifices disparus, à partir de cas d’étude concrets, comme l’analyse archéo-acoustique du temple d’Hathor à Dendara. Plus globalement, il questionne les sources textuelles, iconographiques et archéologiques qui nous renseignent sur la structuration des sons à l’échelle d’un sanctuaire, d’une cité ou d’une ville antiques.
Manifestations scientifiques organisées en lien avec le programme Pso :
– 25-26 mars 2015, Rome, publiée en 2021 : Représenter la musique dans l’Antiquité. Le langage des images.
– 1-2 oct. 2015, Nanterre, Origin-Musics. Musical narratives, performances and reconstructions of the past (20th-21st centuries). Manuscrit remis