Programme franco-albanais Apollonia d’Illyrie

Responsables : Stéphane Verger (EPHE-PSL, UMR 8546 AOROC, Musée national de Rome) & Belisa Muka (Institut archéologique de Tirana, Université de Tirana)

Contact : Nicolas Genis (Université de Lille, UMR 8164 HALMA)

Autres participants : Marie-Hélène Barrière (UMR 8546 AOROC), Fabien Bièvre-Perrin (Université de Lorraine, EA 1132 HISCANT-MA), Shpresa Gjongecaj (Institut archéologique de Tirana), Lavdosh Jaupaj (Institut archéologique de Tirana), Jean-Luc Lamboley (Université Lumière Lyon 2, UMR 5189 HISOMA), Philippe Lenhardt (USR 3155 IRAA), François Quantin (EPHE-PSL, UMR 8210 ANHIMA), Saimir Shpuza (Institut archéologique de Tirana), Altin Skënderaj (Institut archéologique de Tirana) & Cécile Rocheron (UMR 8546 AOROC)

Institutions partenaires et co-financements:

  • École française d’Athènes
  • École française de Rome
  • Ministère des Affaires étrangères
  • Institut archéologique de Tirana (Académie des études albanologiques)
  • UMR 8546 AOROC
  • UMR 8164 HALMA
  • Ambassade de France en Albanie
  • Parc archéologique d’Apollonia et de Byllis

Apollonia d’Illyrie est l’une des rares cités coloniales grecques susceptibles d’accueillir un programme de prospections, de fouilles et d’études topographiques de grande ampleur, permettant de reconstituer entièrement les transformations de l’organisation urbaine pendant un millénaire environ, de la fin du VIIe s. av. n. è. au IVe s. de n. è.
La mission archéologique franco-albanaise d’Apollonia d’Illyrie (Albanie), qui a été instituée en 1993, a fouillé et étudié de nombreux éléments de la cité antique : maisons grecques et romaines, fortifications, temples, bâtiments publics, agora hellénistique…
 
Les objectifs du programme actuel concernent d’abord la poursuite et l’extension des fouilles de la porte nord-est, débutée en 2019, dans une articulation cruciale dans le tissu urbain apolloniate, avec toutes les dimensions que comportent cette zone (rempart et questions de défenses, portes et activités liées, notamment artisanat, répartition de l’espace public et privé, identification des édifices publics…).
La cartographie de la ville est complétée et en grande partie renouvelée, grâce aux nouveaux instruments de prospections géophysiques, pour préciser le rythme des îlots et l’organisation des réseaux urbains selon les époques.
Ces questions sont également présentes dans l’étude archéologique, architecturale et historique de la muraille, conduite depuis 2017, et qui fait un usage approfondi des technologies informatiques et numériques (modélisations par photogrammétrie, relevés numériques, restitutions 3D…) afin de mieux comprendre l’intégration du rempart dans le paysage urbain, c’est-à-dire les relations entre le rempart et l’urbanisme.
Le travail sur les manuscrits en préparation se poursuit, en particulier pour la publication des fouilles anciennes et des ensembles thématiques.
Toutes ces opérations sont également l’occasion de poursuivre la formation d’étudiantes et étudiants français et albanais (niveau licence et master) et s’inscrivent dans une collaboration durable et renforcée avec le Parc archéologique d’Apollonia et le Ministère albanais de la Culture pour la restauration, la préservation et la valorisation des vestiges dégagés.