
Responsables :
Clémence Weber-Pallez (Université de Toulouse 2 Jean Jaurès, PLH-CRATA), Stefania De Vido (Université de Venise)
Arianna Esposito (Université de Bourgogne, ARTEHIS), Airton Pollini (Université de Haute-Alsace, Archimède)
Contacts : Clémence Weber-Pallez
Partenaires
- École française d’Athènes
- Université de Toulouse 2 Jean Jaurès / Laboratoire PLH-CRATA
- Université de Venise
- Université de Bourgogne / Laboratoire ARTEHIS
- Université de Haute-Alsace / Laboratoire Archimède
Ce programme s’interroge sur la pluralité et la multiscalarité des territoires à travers le prisme de l’agentivité (agency) dans le domaine des représentations territoriales et de la mise en place d’interfaces entre les différents individus ou groupes sociaux. Par la comparaison des différents systèmes d’organisation territoriale en Grèce et dans d’autres régions du monde grec, ce programme tente mettre en évidence les variabilités régionales de l’organisation sociale des territoires et des frontières des Grecs et de leurs voisins. Si chacun des deux aspects qui composent le titre du projet – agentivité et environnements socio-économiques – apporte son éclairage particulier, ensemble ils expriment ce qui se veut être l’intention et le fil conducteur de notre démarche : proposer une réflexion analytique et critique, empiriquement documentée et fondée, sur les territoires ; en décrire les multiples faces et, notamment, les relations entre espaces ; identifier les conditions et mécanismes qui favorisent la définition de frontières internes ou les limitent. La confrontation entre ces deux approches, territoriale et sociale (agentivité), constitue notre innovation majeure et doit être mise à l’épreuve des sources.
Il a été créé par Stefania de Vido, Arianna Esposito, Airton Pollini et Clémence Weber-Pallez à la suite du colloque de Mulhouse (2019) sur la question des marges des territoires grecs. Il se décline en des rencontres annuelles internationales (Athènes et Dijon en 2021 ; Venise en 2022 ; Rome et Toulouse en 2023) sur différentes thématiques (acteurs et territoires ; lexique du territoire etc.). La création de différents outils épistémologiques (SIG, base de données lexicale sur les territoires et la frontière etc.) est prévue dans un second temps, en fonction des moyens institutionnels.