Copies didactiques. Les supports à l’enseignement de l’archéologie et de l’histoire de l’art antique (grec, étrusque, romain) en France, Grèce et Italie (XIXe – XXe s.)

Responsables et contacts : Annick Fenet AOrOc, ENS-PSL & Natacha Lubtchansky CeTHiS, Université de Tours

Institutions partenaires et cofinancements

  • École française de Rome (section : Époques moderne et contemporaine)
  • Laboratoire AOrOc (Archéologie & Philologie d’Orient et d’Occident, UMR 8546 ENS-PSL)
  • Centre tourangeau d’histoire et d’étude des sources (EA 6298 CeTHiS, Université de Tours)
  • Institut national d’histoire de l’art (INHA)
  • Laboratoire ArScAn (UMR 7041, université Paris Nanterre)
  • Laboratoire Ausonius (université Bordeaux-Montaigne)
  • Centre Jean Bérard (UAR 3133, École française de Rome-CNRS)
  • Ministère de la Culture (Athènes)
  • Institut de Recherches Historiques de la Fondation nationale pour la recherche (EIE, Athènes)
  • Université Nationale Technique (Athènes)
  • Soprintendenza Archeologia Belle Arti e Paesaggio (Florence)
  • Università degli Studi Federico II (Naples)


Autres institutions participantes :

  • Musée du Louvre
  • Musée archéologique national (MAN, Athènes)
  • Musée d’Archéologie et d’Histoire de l’art de l’Université Nationale et Capodistrienne d’Athènes
  • Museo nazionale Romano (Rome)
  • Villa Médicis (Rome)


Carnet Hypothèses du programme
Page du programme sur le site de l’EFR
 


Le programme de recherche entend contribuer à l’histoire de l’enseignement supérieur entre 1795 et les années 1970, moment après lequel l’université européenne connaît de profondes mutations.
Ayant pour objet la discipline de l’histoire de l’art et de l’archéologie classiques, enseignée en France, Italie et Grèce dans cette période, il centre l’examen sur les supports didactiques matériels et visuels utilisés par les enseignants, tels les moulages, les reproductions graphiques et photographiques, les maquettes, les notes de cours, les manuels… Il s’agit ainsi de proposer une première cartographie des fonds où sont conservés ces catégories de patrimoine matériel très divers et encore mal connus, d’étudier leurs réalisations et leurs usages, en confrontant les pratiques pédagogiques des trois espaces culturels retenus pour cette étude.
Notre approche comparatiste permettra de mettre en évidence des transferts culturels dont le patrimoine antique méditerranéen a pu faire l’objet aux XIXe et XXe siècles dans le sud de l’Europe à travers l’enseignement supérieur. Elle cherche en premier lieu à renouveler les savoirs et les problématiques, en dépassant les études fermées (collections individuelles ; chaires universitaires ; approches nationales…) pour envisager les différents supports étudiés qui, par-delà la multiplicité des dossiers et des lieux de savoir, se prêtent à la comparaison. Nous privilégions d’autre part une orientation géographique méditerranéenne en nous focalisant, non plus sur les modèles germaniques et anglo-saxons qui ont jusqu’ici généralement retenu l’attention, mais sur les corpus pédagogiques de l’Europe du Sud (d’où proviennent la majorité des œuvres originales). Ce regard croisé vise enfin un contexte chronologique large (sur deux siècles) afin de suivre des évolutions historiques.


Toute l’actualité du programme…

11-13/04/2022 : École française de Rome, Atelier fermé de lancement, Les supports à l’enseignement de l’archéologie et de l’histoire de l’art antique (grec, étrusque, romain) en France, Grèce et Italie entre 1795 et 1945

24-26/05/2023 : École française d’Athènes, Atelier fermé de travail

25/05/2023 : Conférence d’H. Wurmser, Le Musée des Moulages de Lyon