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NEWSLETTER MARS 2021
ÉDITORIAL
Dans la mondialisation de la crise sanitaire qui se prolonge, l’École française d’Athènes se veut plus que jamais créatrice de liens au sein de sa communauté scientifique : un établissement passeur de savoirs envers les étudiants, les jeunes chercheurs et tous les collègues dont la présence nous manque, une maison dans l’attente des réunions à venir. L’année 2021 s’ouvre sur la préparation du dossier du quinquennal qui occupe largement les équipes depuis le mois de janvier. Le bilan des années écoulées, depuis 2017, constitue un socle solide pour mettre en œuvre les nouveaux programmes qui débuteront en 2022. Poussé par les circonstances, mais aussi et de manière structurelle inscrit dans une politique d’établissement, le numérique est à l’honneur : manifestations scientifiques en ligne, vidéothèque, nouveaux programmes de valorisation des ressources, création de référentiels internationaux et interopérabilité des données de la recherche, sont autant d’atouts dont l’École se dote pour les années à venir. Si les incertitudes demeurent, à ce jour, sur les modalités d’organisation des missions de recherche sur le terrain pour les prochains mois, les grands chantiers progressent dans les services, qui font peau neuve pour le programme quinquennal à venir : au service des publications, où toutes les collections de l’EFA sont actives et largement accessibles en ligne, au service des archives et au service informatique, où la nouvelle version de la base Archimage verra prochainement le jour, à la bibliothèque, où se prépare l’installation d’un nouveau logiciel de gestion des collections, à la direction des études et aux services administratif et comptable où conventions, procédures et organisation sont mises à jour. Le Conseil scientifique et le Conseil d’administration, renouvelés à l’échéance du mandat précédent, accompagnent l’École dans ces évolutions. La communication sur le site internet et par les réseaux sociaux se fait régulièrement l’écho de cette intense activité. L’École est présente aussi dans plusieurs réseaux internationaux : Confluences, Netcher mais aussi d’autres pistes européennes qui sont à l’étude. Le réseau des Écoles françaises à l’étranger (ResEFE) est très actif au cours de cette période, et a vu son existence et ses missions officialisées par la parution au Journal Officiel du nouveau décret statutaire des Ecoles. En septembre 2021, l’EFA fêtera ses 175 ans et espère avoir le plaisir de célébrer à cette occasion, dans ses jardins, des retrouvailles avec la communauté grecque et athénienne avec laquelle elle commémore cette année le bicentenaire de l’indépendance de la Grèce. Pour cet hommage à son pays d’accueil, l’EFA a prévu une riche programmation de manifestations scientifiques, d’expositions et de publications, en France et en Grèce, à l’image des partenariats qui unissent l’École à d’autres grandes institutions françaises et grecques. « Quand partons-nous ? ce soir ! demain serait trop long » (Victor Hugo, Les Orientales).
INFORMATIONS PRATIQUES ET APPELS
Fiches pratiques
L’École Française d’Athènes se dote de nouveaux outils et met à votre disposition des fiches pratiques que vous pouvez consulter en ligne ou télecharger. N’hésitez pas à vous rendre sur cette page qui sera régulièrement enrichie.Contrats doctoraux fléchés 2021
AGENDA
L’École française d’Athènes est engagée aux côtés des institutions de son pays d’accueil dans l’organisation de plusieurs manifestations liées à la célébration du Bicentenaire de la Révolution grecque en 2021, et tient à apporter sa contribution à cette commémoration. Découvrez icitout son programme (qui sera mis à jour régulièrement) !
Le conférencier invité sera Gilles Pécout, professeur des universités, ancien recteur de l’Académie de Paris et Ambassadeur de France à Vienne qui interviendra sur le thème Le philhellénisme comme amitié politique méditerranéenne à la fin du XIXe siècle.
(Re)découvrez toutes nos vidéos et nos nouvelles playlists sur notre chaîne Youtube !
…le projet “Chronika”
La Chronique des fouilles est un outil de travail indispensable dans le domaine de l’archéologie de la Grèce. Dès sa première parution en 1920, son objectif est d’offrir à la communauté scientifique une vue d’ensemble des travaux archéologiques réalisés chaque année. Paraissant d’abord dans le Bulletin de Correspondance Hellénique, elle s’est profondément transformée au cours de ces dernières années. La Chronique des fouilles est devenue en 2009 une base de données en ligne dotée d’un moteur de recherche puissant qui combine tous les champs disponibles de la base afin de permettre une recherche la plus précise possible sur les fouilles réalisées chaque année. Ce programme s’inscrit dans un partenariat international en associant la British School at Athens et sa publication Archaeological Reports. La Chronique des fouilles en ligne décrit les travaux archéologiques qui ont eu lieu de 2005 à aujourd’hui, tandis que les travaux antérieurs sont consultables dans le BCH. Le projet « Chronika » a été déposé en partenariat avec Persée au début de l’année 2020 et a obtenu un financement du GIS CollEX-Persée (AAP 2019). L’objectif de ce projet est de compléter la base de données en intégrant l’ensemble des chroniques des fouilles publiées au BCH et consultables sur le portail Persée. On estime que la plateforme sera ainsi enrichie d’environ 20 000 nouvelles notices. Cette reprise des données consiste à produire, grâce à la chaine de traitement de Persée, une structure documentaire d’une granularité plus fine conforme à celle de la base de données de la Chronique (phase 1). Ensuite, elle se poursuit à Athènes par l’intégration des données, la vérification et la correction des informations (issues de l’OCR), l’attribution d’un DOI et l’alignement aux référentiels (phase 2). Le résultat de cet enrichissement sera alors accessible sur le portail de la Chronique des fouilles dans un onglet dédié et par son moteur de recherche, mais également moissonnable (protocole OAI-PMH) ou interrogeable via des requêtes Sparql. À terme Persée réintégrera cette plus-value documentaire au sein de son portail. Ce travail enrichira en outre l’espace « fouilles archéologiques » de la future Perséide « Écoles françaises à l’étranger ».
Progression du projet
La première phase du projet “Chronika” a démarré en septembre 2020 à Lyon (Persée) : chaque article est structuré plus finement sur la plateforme de Persée. L’article ainsi repris est exporté pour être intégré à la Chronique. À Athènes, Louis Mulot (service informatique) a développé un nouvel outil pour permettre d’intégrer à la plateforme le fichier transmis par Persée (phase 2). Chaque article est déposé dans la base de données et, par l’intermédiaire de l’interface « Chronika », il est possible d’analyser le contenu du fichier, découpé en unités documentaires : paragraphes, notes de bas de page, images, légendes. Uniquement les données pertinentes à la notice sont retenues, après quoi le texte de la notice est vérifié, les champs sont renseignés et le tout est enrichi de métadonnées (mots-clés, chronologie, géolocalisation) qui facilitent la recherche. À l’issue de l’édition de toutes les notices d’un volume, celui-ci sera publié sur la plateforme de la Chronique et la version détaillée correspondante remplacera sur Persée l’article dans son ensemble. Afin de mener cette tâche d’édition, la Chronique des fouilles a recruté, grâce au financement accordé par CollEx-Persée, deux assistants d’édition pour une durée de 13 mois chacun : Samia Samara (novembre 2020) et Oreste Decavallas (janvier 2021), tous deux avec une expérience préalable des outils numériques développés à l’EFA. L’opération est pilotée par Catherine Bouras au sein de la direction des études. Venez découvrir le projet sur la plateforme de la Chronique et suivre sa progression dans un nouvel onglet dédié: les deux premiers volumes repris, intégrés et entièrement édités selon les normes de la Chronique des fouilles en ligne sont désormais prêts à être consultés.
RECHERCHE ET FORMATION
Restaurer, conserver, étudier
Le pôle de restauration, qui gère la totalité des objets sortis des fouilles de l’EFA et apporte son appui à la valorisation des sites, en Grèce à Chypre et en Albanie, occupe une place importante au sein de l’École. Sa fonction principale est d’intervenir sur les vestiges pour assurer leur bonne conservation, mais également permettre leur étude dans de bonnes conditions ainsi que leur présentation muséographique et photographique. Le pôle de restauration intervient sur le terrain, au moment même de la découverte des objets ou lors de leur étude. En accord avec le service archéologique grec, il assure la restauration des monuments, propose et dirige leur anastylose, en ayant la responsabilité de l’équipe et des méthodes appliquées. Il s’entoure autant que de besoin des compétences d’architectes et d’archéologues. Il s’occupe aussi du conditionnement des lots archéologiques, parfois dans des conteneurs qu’il fabrique sur mesure, s’occupe de leur déplacement puis de leur stockage dans les réserves des musées. Les objets issus des fouilles de l’EFA conservés dans les réserves du musée d’Argos ont ainsi été récemment traités et transportés dans leur nouveau lieu de conservation. Plusieurs projets d’envergure ont été menés ces dernières années, certains grâce à des financements importants dont a bénéficié l’EFA, notamment celui de la fondation Kaplan pour l’île de Délos. Ils permettent de procéder à des nettoyages de quartiers entiers de la ville, de restaurer les murs des maisons en recueillant les enduits peints qui les recouvraient pour les transporter au musée de Délos afin d’y être consolidés. En 2020, les travaux ont porté sur les quartiers nord de Délos : 18 maisons s’étendant sur une superficie de 6000 m² ont fait l’objet d’interventions dans le cadre d’un projet de mise en valeur des îlots d’habitation antiques. Le pôle de restauration a également procédé à l’anastylose de la base de Ménodoros, désormais bien visible sur le site de Délos. Il a aussi grandement contribué au bon déroulement de la mission consacrée à l’Aurige de Delphes, menée en collaboration avec le Musée du Louvre, le C2RMF, le laboratoire Démokritos d’Athènes et l’Éphorie de Phocide. Le pôle de restauration prend également une part active dans les actions de valorisation et de formation. Il accueille des stagiaires et propose des initiations au travail du restaurateur à destination du public scolaire, notamment les élèves du Lycée Franco-Hellénique Eugène Delacroix d’Athènes.
Un peu de topographie…
Le dialogue interconfessionnel du bâti
Nouvelle membre scientifique en 1ère année, Lilyana Yordanova a rejoint la section des études modernes et contemporaines de l’EFA en septembre 2020 avec un programme de recherche intitulé « Le dialogue interconfessionnel du bâti : architecture religieuse de l’espace urbain et périurbain en Macédoine et en Thrace occidentale au XVe siècle ». Lilyana envisage l’architecture religieuse comme un outil pour comprendre les phénomènes sociaux et culturels ayant façonné le paysage bâti et la topographie sacrée de ces deux régions. Afin de permettre l’analyse des dynamiques concernées dans leur durée, une chronologie longue, qui s’étend de la fin du XIVe jusqu’aux premières décennies du XVIe siècle, est privilégiée. Relevant de l’intérêt récent que le XVe siècle suscite en tant que période d’adaptation des États médiévaux chrétiens au monde ottoman, le programme de recherche propose de manière inédite d’envisager l’art monumental créé à l’instigation des deux communautés religieuses principales dans les régions de Macédoine et de Thrace comme un ensemble intrinsèquement lié. Le conservatisme et les innovations dans la production artistique sont ainsi considérés comme significatifs d’une réponse aux réalités socio-culturelles de l’époque et aux mécanismes employés pour la modification du paysage urbain et péri-urbain qui ne se limitent pas à une opposition stérile entre conquérants et conquis. En ce sens, le programme contribuera à cerner la nature des villes et de leur périphérie sous pouvoir ottoman dans les Balkans pendant cette période de transition. Il revêt également une dimension patrimoniale, visant la sensibilisation la plus large à la conservation de l’architecture religieuse chrétienne et ottomane du long XVe siècle et à sa reconnaissance. L’enquête se fonde sur neuf villes reparties actuellement entre la Grèce, la Bulgarie et la Macédoine du Nord. L’analyse autopsique de leur paysage bâti et de leur topographie sacrée repose sur un large répertoire de sources archéologiques, artistiques et visuelles, mais aussi fiscales et narratives. Cette approche est appelée à combler les lacunes et pallier le laconisme de la documentation du XVe siècle, souvent déploré par les chercheurs. Lilyana a déjà entrepris sa première mission de terrain en Bulgarie en décembre 2020 qui, outre la constitution d’une documentation sur les monuments de Sofia, lui a permis de procéder à des vérifications ultimes en vue de la publication de sa thèse de doctorat sur la donation pieuse en Bulgarie médiévale et de faire de nouvelles découvertes concernant la culture matérielle et la peinture monumentale du XIVe siècle qui feront l’objet de futures publications.
ARCHIVES
Bilan des activités du service en 2020
- archives « manuscrites » : 2 mètres linéaires et 998 fichiers ;
- documents photographiques : 12 215 fichiers ;
- documents graphiques : 901 fichiers et 1 documents sur support papier.
- l’atelier Fotini Koussiaki a restauré une quinzaine d’huiles sur toile du fonds Gilliéron,
- Athens Art Conservation Studio a réalisé le nettoyage et la stabilisation de près de 900 tirages photographiques du fonds Gilliéron,
- Dessy Griva a restauré et reconditionné les 315 plaques de verre du fonds J. Chamonard (voir ci-dessous).
- archives manuscrites : 159 demandes ;
- photothèque : 998 demandes ;
- planothèque : 971 demandes.
- pour le fonds Gilliéron (avec le soutien de l’Office fédéral hélvétique de la culture) : 39 carnets de croquis, environ 450 lettres et la collection de plus de 200 plaques de verre ;
- pour les archives manuscrites : près de 600 lettres sélectionnées lors du reclassement de la sous-série 1 ADM (cf. supra) ;
- pour les documents figurés : environ 2 000 pièces issues des fouilles d’Apollonia d’Albanie, 780 documents de Malia et 50 de Philippes.
- un lot important d’objets de la collection Gilliéron ;
- l’ensemble de la collection des médaillons des membres de l’EFA ;
- une sélection d’objets provenant de la Manufacture de Sèvres ;
- quelques pièces provenant de la vaisselle et argenterie de l’EFA.
Restauration des fiches mobilier des sites de Thasos et Dikili Tash
En décembre 2016, suite à l’apparition de vrillettes dans un meuble en bois des archives manuscrites, deux lots de fiches mobilier ont été mises en quarantaine. Il s’agissait des fiches des timbres amphoriques de Thasos, ainsi que des fiches de mobilier du site de Dikili Tash.Restauration de 315 plaques de verre du fonds J. Chamonard
- les autochromes, dont le procédé en couleur fut diffusé entre 1907 et 1935. 76 pièces ;
- les diapositives, images positives noir et blanc, destinées à être projetées. 60 plaques ;
- les vues stéréoscopiques, constituées de deux images prises de façon légèrement décalées et fixées sur un seul support qui, vu à travers un stéréoscope, donnait une impression de relief et de profondeur à la vue. 137 plaques en négatif et 12 en positif ;
- les plaques au gélatino-bromure d’argent, dont la technique a été utilisée vers 1880 et jusqu’à la fin des années 1920. 30 plaques en négatif.
BIBLIOTHÈQUE
PUBLICATIONS
Le Bulletin archéologique des EFE, plus qu’une revue
L’EFA complète son offre éditoriale avec la création d’une troisième revue rendant compte de son activité archéologique durant l’année. Gratuite, elle est consultable par tous. En ligne, elle offre toutes les facilités d’une revue numérique. À publication continue, elle est réactive en chargeant les notices archéologiques au fur et à mesure de leur arrivée au service des publications. Créée à l’initiative de l’EFA et portée par elle, la revue, fruit d’une collaboration avec les deux infrastructures nationales Métopes et Open Edition, propose les contributions des cinq Écoles françaises à l’étranger. Présentation du BAEFE(efa.gr). Cette revue, souhaitée, attendue, indispensable et inter-EFE – et cela suffit déjà à saluer sa naissance –s’inscrit cependant dans une politique plus ambitieuse de l’EFA : la naissance d’un Data Journal et l’interopérabilité des données. La caractéristique du data paper est qu’il est lié au jeu de données brutes qu’il décrit ou présente. Dans ce but, le jeu de données est déposé dans un entrepôt de données, au préalable ou au moment de la soumission de l’article. Le service des archives qui collabore pleinement à ce projet joue naturellement ce rôle. L’identifiant pérenne du jeu de données qu’il fournit est alors indiqué dans la notice mais à terme, tout une série de liens (vers les notices des archives donc, mais aussi vers Archimage, vers d’autres sites, à commencer par celui de la Chronique des fouilles) est/sera effectif, et l’EFA en garantira l’accessibilité.
Le Bulletin archéologique des Écoles françaises à l’étranger s’inscrit donc dans un double mouvement. Fruit d’une coopération technique et scientifique étroite entre les Écoles françaises à l’étranger, il assure la diffusion des données qu’elles produisent en devenant ainsi un instrument de valorisation du Réseau qu’elles mettent en place. En favorisant la circulation des données, leur traçabilité, leur réutilisation voire leur partage, le Bulletin archéologique souhaite accompagner la création de nouvelles pratiques pour accélérer l’accès à ces données et accélérer le développement vers la Science Ouverte. Cette question de l’interopérabilité des données, loin d’être anodine ou secondaire, est – et sera toujours plus – un enjeu essentiel de la diffusion et de la valorisation scientifique. L’EFA a l’ambition d’acquérir très tôt compétences et savoir-faire.
N’hésitez pas à consulter les fiches pratiques sur le BAEFE! BCHmc, Section Controverse / Controverse SectionControverse constitue une section indépendante, présente dans chaque numéro thématique du BCHmc. Elle se propose de présenter différentes approches historiographiques de l’espace de la Méditerranée orientale et des Balkans, pour expliciter leurs fondations épistémologiques et/ou méthodologiques, pour discuter de notions ou de clivages scientifiques. Controverse aspire à offrir une rubrique permettant le dialogue constructif et les échanges scientifiques. Les auteur.e.s peuvent être des chercheurs et chercheuses invité.e.s, mais des propositions spontanées, sous forme de réponses, par des pairs sont également les bienvenues. Le format de deux ou trois articles plus brefs traitant le même thème et publiés dans le même numéro est aussi possible. Les chercheurs et chercheuses qui souhaiteraient proposer un article ou un ensemble d’articles plus brefs pour cette section sont prié.e.s d’envoyer un résumé au Secrétariat de rédaction, à l’adresse bchmc@efa.gr. Le Comité de rédaction est sollicité pour décider, à partir du résumé, de la publication de l’article proposé. Afin de permettre une pleine expression des points de vue historiographiques variés, la double évaluation aveugle des articles de cette section a uniquement un rôle consultatif : l’auteur.e décide s’il/elle prendra en compte les remarques éventuelles formulées par les pairs. Controverse is an independent section of every thematic issue of the BCHmc. It is designed to present various historiographical approaches concerning the Eastern Mediterranean and Balkan spaces, to clarify their epistemological and/or methodological foundations, to discuss concepts or scientific divides. Controverse aspires to offer a platform for fruitful dialogue and scientific exchanges. The authors can be invited scholars, but spontaneous proposals, in the form of a response, by peers are also welcome. The option of two or three shorter articles debating on the same subject and published in the same issue is also valid. Researchers who wish to publish under this section are kindly requested to send an abstract to the Editorial Office, at bchmc@efa.gr. The Editorial Board is solicited to decide, based on the abstract, on the publication of the proposed article or group of shorter articles. In order to allow the unobstructed expression of diverse historiographical viewpoints, the double-blind review of the articles of this section has only a consultative role: the author decides whether to take into consideration the peer reviewers’ potential remarks.
PORTRAITS
Les nouvelles recrues
Oreste DECAVALLAS
Oreste a été recruté en janvier 2021 à la Direction des études, comme assistant d’édition pour la Chronique des fouilles en ligne, dans le cadre du projet Chronika. Diplômé en archéologie et en chimie, il est titulaire d’un doctorat en chimie-physique appliquée aux archéomatériaux. Oreste a déjà collaboré avec l’EFA à plusieurs reprises depuis 2013, notamment sur des projets de la Chronique des fouilles en ligne.
Samia SAMARA
Samia Samara a été recruté en 2020 comme assistante d’édition par la Direction des études pour la Chronique des fouilles en ligne dans le cadre du projet Chronika. Titulaire d’un doctorat en Aménagement de l’espace et urbanisme (Université de Paris Ouest Nanterre La Défense – ISP) portant sur l’histoire de l’archéologie en Grèce, elle a travaillé auparavant sur différents projets numériques de l’EFA.
Les départs
Chloé ANGLES
Chloé Angles est arrivée en décembre 2019 pour effectuer un volontariat international en administration en tant qu’archiviste aux archives manuscrites. Après une année passée à l’EFA, elle poursuit sa carrière comme archiviste contractuelle à l’Institut des Études Slaves de la Sorbonne. Nous lui souhaitons le meilleur pour la suite de sa vie professionnelle.
DANS LES COULISSES DE L’EFA
Mise en valeur des stèles de l’EFA
Pita 2021
Arrivée des moulages des reliefs du passage des Théores au Musée de Thasos le 4 février 2021
La neige à l’EFA
RESEAUX
Des nouvelles du RESEFE
Le Carnet de recherche des archives des EFE
Les cinq Écoles Françaises à l’Étranger s’associent afin de proposer un carnet de recherche sur les fonds et collections d’archives conservées au sein de chaque établissement. Ce carnet est conçu à la fois comme un lieu d’exposition de nos fonds et des recherches qui sont conduites dessus, et comme un espace commun de réflexion autour des outils et méthodes de traitement des archives, tant scientifiques qu’institutionnelles.