Newsletter EFA numéro 16 – Hiver 2022

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NEWSLETTER HIVER 2022

 

 ÉDITORIAL

L’ancien et le nouveau … Deux concepts que l’EFA ne cesse de conjuguer au quotidien, et tout particulièrement dans cette période de transition entre deux programmes quinquennaux. Dans la recherche en sciences humaines et sociales, un programme qui s’achève n’est jamais une page qui se tourne : c’est plutôt une assise bien édifiée sur laquelle on peut construire plus haut. La période 2017-2021 qui se termine a vu le développement de plusieurs programmes de fouilles qui renouvèlent les sources sur les sites archéologiques, en ouvrant de nouveaux secteurs comme ce fut le cas à Dikili Tash, à Thasos, à Delphes, à Kirrha, à Dréros, à Malia, à Délos, à Apollonia d’Illyrie, à Klimonas et à Amathonte de Chypre, ou en débutant l’exploration de nouveaux sites avec la mission d’étude du port antique d’Egine, celle du site de Pachi à Mégare, celle de l’Anavlochos en Crète. L’archéologie subaquatique, qui avait figuré autrefois en bonne place parmi les activités de l’EFA, y retrouve d’ailleurs sa place aujourd’hui, aux côtés des nouvelles technologies présentes dans nos travaux de terrain. Pour les époques plus récentes, ce sont les multiples interactions entre la Grèce moderne et la France qui ont été étudiées, depuis le programme sur l’Armée d’Orient jusqu’aux travaux sur les Médiateurs culturels et leur diversité, en passant par les études urbaines. Ce sont aussi autant d’archives qui sont déposées à l’EFA avec ces programmes de recherche, et autant de publications qui s’y préparent pour en diffuser les résultats. Le quinquennal écoulé a vu également la construction d’importantes « briques » numériques, tant entre les services de l’EFA qu’avec les communautés de chercheurs de l’École. Ce développement d’un écosystème numérique pour l’établissement, au service des programmes de recherche, en lien avec le réseau des Écoles françaises à l’étranger, a connu de nombreuses avancées au cours de ces dernières années et favorise pour l’avenir le dépôt de projets de recherche européens à l’EFA. L’École conforte ainsi son rôle d’accueil des chercheurs de toutes générations, tout autant que son rôle de passeur entre des traditions de recherche comme seul peut le faire un établissement fort d’un ancrage international de 175 ans. Tous ces acquis sont fondateurs du programme quinquennal qui débute en 2022, avec une part de continuation des travaux de longue durée et une part de nouveauté dans les terrains et dans les perspectives ; avec l’envie, surtout, de faire vivre des communautés internationales de chercheurs au service de l’étude de la complexité de nos terrains de recherche, au passé comme au présent.

 
Véronique Chankowski, directrice de l’École française d’Athènes  

 INFORMATIONS PRATIQUES ET APPELS

Contrats doctoraux fléchés 2022

Dans le cadre du soutien apporté aux actions de coopération internationale, le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) propose un dispositif de contrats doctoraux fléchés à l’international (ACI). Ce dispositif peut bénéficier à tout doctorant dont les recherches s’inscrivent dans le cadre des programmes scientifiques d’une des cinq Écoles françaises à l’étranger. Conformément à ses statuts, l’École française d’Athènes « développe en Grèce et à Chypre, où elle dispose de missions permanentes, ainsi que dans les Balkans, des recherches dans toutes les disciplines des sciences humaines et sociales, depuis la Préhistoire jusqu’à nos jours ». Elle peut donc accueillir en septembre 2022 et pour une durée de trois ans un doctorant travaillant dans ces champs géographiques et chronologiques. Date limite de candidature : 02 mai 2022 Pour en savoir plus…  
 

Dispositif d’accueil en délégation

En accord avec le MESRI, le dispositif d’accueil d’enseignant-chercheur en délégation à l’EFA est reconduit pour l’année universitaire 2022-2023. Comme l’an dernier, il est destiné à des enseignants-chercheurs en poste dans des universités françaises et a pour objectif la préparation et le dépôt de projets de recherche financés (ANR, ERC) en partenariat avec l’École. Les accueils peuvent être de 6 mois ou d’un an et prennent la forme d’une délégation (avec financement de compensation pour la charge d’enseignement, versé à l’université d’origine). L’enseignant-chercheur accueilli bénéficiera de toute l’infrastructure de l’EFA et du soutien de sa cellule d’aide au montage de projets. Appel à candidature à venir prochainement…    
 

 AGENDA

 
 
 
 
EXPOSITION : Eleuthéria ! Retour à la liberté : découvrir et transmettre l’Antiquité depuis la Révolution grecque de 1821 18/09/2021 – 26/03/2022 Musée des moulages de l’Université Lumière Lyon 2 (MuMo), Lyon 

Un partenariat du Musée des moulages de l’Université Lumière Lyon 2 avec l’École française d’Athènes, dans le cadre du programme #EFA1821.

Pour en savoir plus…
EXPOSITION EFA 175 22/09/2021 – 22/11/2022 Exposition virtuelle 

Une proposition de l’École française d’Athènes, dans le cadre du programme #EFA175. Avec la collaboration du Musée L, musée universitaire de Louvain, Belgique, de la Direction de la Documentation de l’Université de Lorraine et de la Cinémathèque Centrale de l’enseignement public.

Visiter l’exposition virtuelle Pour en savoir plus…  
CONFÉRENCE ANNUELLE DE L’EFA  Retrouvez nous à l’Auditorium de l’Institut français de Grèce mercredi 1er juin 2022 à 19h pour notre traditionnelle conférence annuelle  !

Le conférencier invité sera Patrice Hamon, professeur de littérature et civilisation grecques à Sorbonne université, qui interviendra sur le thème Les Grecs d’Asie Mineure, d’Alexandre à Eumène III (334-129 a.C.) : découvertes récentes et recherches actuelles.

 

 ZOOM SUR…

Europe centrale et méridionale (carte physique 1 : 2 500 000) par Jean Brunhes. Source gallica.bnf.fr / BnF

…l’EFA dans les balkans

Depuis sa création en 1846, l’École française d’Athènes a été témoin de l’extension territoriale de l’État grec vers le nord et du rattachement des nouveaux territoires d’Épire, de Macédoine et de Thrace. Elle a accueilli et suscité des recherches portant sur les relations complexes que, à toutes les époques, le monde grec a entretenues avec sa bordure septentrionale. Au cours du xixe siècle pourtant, les revendications concurrentes portant sur les dernières possessions ottomanes de la région ont entraîné une cristallisation des frontières nationales qui s’est elle-même traduite, dans le monde de la recherche, par un nationalisme méthodologique qui a la vie dure. Après la Seconde Guerre mondiale, de surcroît, la Grèce s’est trouvée séparée du reste des Balkans par une frontière géopolitique majeure qui a eu elle aussi son pendant épistémologique : si les études méditerranéennes ont fait une large place à la société grecque, elles se sont peu intéressées aux autres sociétés balkaniques qui, de leur côté, relevaient d’études est-européennes ou communistes excluant la Grèce. Depuis la fin de la guerre froide, les chercheurs de l’École française d’Athènes ont retrouvé la route du nord. L’École est présente sur des chantiers de fouilles en Albanie et en Bulgarie depuis le début des années 1990. Dans le sillage des archéologues, les géographes furent les premiers à mener des observations et à nouer des contacts sur des terrains nouveaux qui s’invitaient eux-mêmes dans la société grecque, qu’il s’agisse de la migration de travailleurs albanais et bulgares ou des relations tendues que l’État grec entretient avec ses voisins. A l’heure où démarre le nouveau quinquennal de l’EFA, les Balkans sont au programme. Des missions de terrain sont prévues dans les deux sections (en Albanie, Macédoine du Nord, Bulgarie, Roumanie, Croatie). Certains programmes intègrent une nette dimension comparative à l’échelle régionale, visant à décloisonner les recherches et à replacer la Grèce dans son environnement balkanique (« Mémoires, pouvoirs, espaces publics dans les Balkans et en Méditerranée », « Arméniens et juifs dans les métropoles du Sud-Est européen », « Le code foncier ottoman de 1858 », « Interactions, juxtapositions, imbrications religieuses dans les Balkans », « Atlas numérique des systèmes familiaux et des pratiques familiales dans l’Europe du Sud »). D’autres s’intéressent aux phénomènes de contacts, de frontières et de transitions entre le monde grec et celui qui s’étend au nord (« Terpni », « Hebros », « Apollonia d’Illyrie », « Mission Franco-Albanaise du bassin de Korçë », « Les offrandes de l’Artémision d’Epidamne-Dyrrachion », « De Byzance au monde ottoman en Europe du Sud-Est », « Thraces et Pélasges aux marges de la Grèce : une ethnographie des origines fantasmées dans les Balkans »). Ces programmes de recherche s’inscrivent par ailleurs dans un environnement institutionnel favorable, comme en témoignent la création du réseau HAEMUS consacré à l’histoire et à l’archéologie de la péninsule balkanique pendant la transition de l’Antiquité romaine au Moyen Âge et le renouvellement de conventions de collaboration avec les institutions de recherche de plusieurs pays des Balkans. L’enjeu pour l’École française d’Athènes n’est pas seulement de soutenir la recherche française sur les Balkans ; il est aussi et surtout de susciter de part et d’autre de la frontière nord de la Grèce un intérêt réciproque pour les recherches qui sont menées dans la région, à toutes les époques, et de favoriser les échanges et les collaborations entre chercheurs français et chercheurs du Sud-Est européen… Grèce comprise.  

 
 

 RECHERCHE ET FORMATION

Atelier de moulages sur le chantier de Delphes, ca. 1895. Cliché anonyme. ©EFA, DELPHES 3-H2.L’enseignement de l’histoire de l’art et de l’archéologie par les moulages d’œuvres antiques

À l’heure où Internet rend accessible un nombre incalculable d’images d’œuvres d’art, de sites archéologiques, de photographies anciennes, d’archives et de paysages, de plus en plus d’enseignants en histoire de l’art et archéologie antique déplorent que leurs étudiants aient perdu le contact direct avec les œuvres, qui constitua pourtant le mode d’accès privilégié aux choses de l’art jusqu’à ces dernières décennies. Parallèlement, après de longues années de purgatoire, les musées universitaires de moulages semblent trouver un second souffle et la possibilité d’une réappropriation pédagogique et scientifique de leurs œuvres. Dans ce contexte favorable, un projet intitulé « Patrimoines universitaires en réseau : gypsothèques d’art antique et collections d’archéologie en France » a été inscrit dans le nouveau plan quinquennal de l’EFA. Il regroupe l’ensemble des équipes en charge des musées et collections universitaires liés à l’enseignement de l’archéologie et de l’histoire de l’art en France, et vise à créer des collaborations européennes sur la question du patrimoine universitaire. Constituées dans la deuxième moitié du XIXe et le début du XXe siècle, ces collections et les archives qui leur sont associées permettent de reconstituer l’histoire de la recherche et de l’enseignement à une époque charnière pour la découverte et la restitution du passé antique. L’émulation du modèle universitaire allemand, représenté notamment par Adolf Michaelis, le développement des fouilles d’ampleur sur les sites majeurs de la Grèce ancienne et la participation d’enseignants-chercheurs en poste dans les universités françaises, souvent formés à l’EFA, expliquent l’arrivée en France de tirages en plâtre de statues, stèles et éléments de sculpture architecturale utilisés comme supports de l’enseignement universitaire. De ce point de vue, la Grande Fouille de Delphes et le moulage systématique des œuvres découvertes, à l’instigation de Théophile Homolle, sont représentatifs du souci permanent de construire un enseignement appuyé sur les recherches les plus récentes. À ces reproductions en trois-dimensions s’ajoutent rapidement de nouvelles typologies d’objets : photographies, dactyliothèques, maquettes, dessins, œuvres originales, qui contextualisent les œuvres et contribuent à élargir les fonds universitaires, liant indissociablement recherche et enseignement sur la Grèce antique. Le projet se construit selon deux axes. Le premier a pour objectif de créer une base de données interopérable et multilingue, qui recense la variété et le contenu des collections de chaque musée. Le travail en réseau devrait permettre de confirmer divers indices suggérant une circulation informelle d’objets entre anciens membres de l’EFA, titulaires de chaires universitaires. De même, certains travaux ont déjà pointé les échanges d’idées et d’expériences entre ces premiers enseignants en archéologie. Ils se matérialisent tant dans le choix des objets que dans les sources d’approvisionnement ou les pratiques pédagogiques, et il conviendra d’en saisir toute l’ampleur. Cette entreprise va de pair avec l’identification et la numérisation des fonds d’archives, institutionnels et personnels, qui documentent la création et l’alimentation des collections. Si le travail est déjà très complet pour les moulages antérieurs à la Première Guerre mondiale grâce à la thèse en cours de publication de S. Morinière (Laboratoires artistiques : genèse des collections de tirages en plâtre dans les universités françaises, 1876-1914), un grand nombre de dossiers restent à traiter pour les acquisitions et legs postérieurs, ainsi que pour les photographies, les dactyliothèques ou les œuvres originales. Dans un second axe, il s’agit de redonner aux musées des moulages l’importance scientifique et pédagogique qu’ils avaient au XIXe siècle et jusque dans la seconde moitié du XXe, en les utilisant comme des laboratoires d’étude sur l’histoire de l’enseignement de l’histoire de l’art et de l’archéologie. La création d’une base de données et la recension des archives constituent les fondements de nouvelles recherches sur le dense réseau de relations entre les titulaires de chaires d’archéologie classique, les écoles françaises, les instances universitaires et muséales qui ont concouru à la diffusion des connaissances sur l’art antique (et parfois même, médiéval et moderne). Par ailleurs, la mise en regard des collections, des archives de cours et des publications des savants contribuent à montrer comment l’enseignement, mais aussi la personnalité de l’enseignant ou les contraintes budgétaires, influe sur la constitution des collections, ou à l’inverse, comment les différents supports proposés par les musées de moulages influent sur les pratiques pédagogiques. À Paris, par exemple, on sait que l’écriture du Manuel d’archéologie grecque de Charles Picard, vaste synthèse sur la sculpture antique, s’est faite parallèlement à l’accroissement de la collection de moulages exposés dans la galerie du 3e étage de l’Institut d’art et d’archéologie. Il en est de même à Lyon, où Henri Lechat renforce la représentation de la sculpture archaïque, puis de la sculpture du Ve siècle, pour préparer ses monographies sur l’Acropole avant l’incursion perse ou sur Phidias. De ce point de vue, le projet ne s’inscrit pas seulement dans une perspective patrimoniale, mais dans une réflexion bien actuelle sur la manière de renouveler l’enseignement de l’archéologie et de l’histoire de l’art, de refonder une didactique « de » et « par » l’image dans les sciences historiques et de nourrir les réflexions générales sur les supports pédagogiques en sciences humaines.

 

Renforcement de l’étude du début de la modernité et des échanges interculturels à l’EFA

Dans la volonté de renouveler l’approche de certaines périodes de l’histoire de la Grèce et des Balkans, l’École française d’Athènes commence son nouveau quinquennal 2022-2026 avec deux programmes sur la transition entre le Moyen Âge et les temps modernes, abordée sous le prisme des échanges interculturels et du renouveau méthodologique. Que nous dit l’architecture religieuse sur l’expérience de l’installation ottomane dans les Balkans dès la fin du XIVe siècle ? Longtemps, le débat sur cette période allant jusqu’en 1520, date de l’accession au pouvoir du sultan Soliman le Magnifique et de la transformation de l’État ottoman en empire, a été dominé par les études démographiques et par une vision triomphaliste, fataliste ou de continuité, projetée ensuite sur les édifices chrétiens et musulmans. Prenant comme fer de lance l’architecture religieuse de Macédoine et de Thrace de l’Ouest, le programme mené par Lilyana Yordanova, membre de deuxième année à la Section des études modernes et contemporaines, vise à élucider les nuances de cette nouvelle réalité sociale, politique et religieuse qu’offre le long XVe siècle, en s’appuyant sur le témoignage des échanges formels et artistiques entre chrétiens et musulmans. En outre, le programme examine les monuments religieux comme moteurs du développement de l’urbanisme moderne et indicateurs de la renégociation de l’espace de vie et de sainteté au sein des villes et dans leurs environs, raisons pour lesquelles il relève du nouvel axe « Métropoles » de la Section des études modernes et contemporaines. Huit des neuf villes concernées par le programme et qui sont reparties entre la Grèce, la Bulgarie et la Macédoine du Nord, ont fait l’objet de missions en 2020 et en 2021. Les premiers résultats de ce travail de terrain seront publiés prochainement. Le programme de recherche « De Byzance au Monde Ottoman en Europe du Sud-Est » (BYOSE) s’inscrit au sein de deux autres axes thématiques de l’EFA, « Connexions et interactions : une ‘histoire mondiale’ de la Grèce » et « La fabrique de la variation culturelle ». Il est porté par Olivier Delouis (CNRS, Maison française d’Oxford, UMR 8167 Orient et Méditerranée) et Lilyana Yordanova avec la collaboration de Vincent Déroche (Sorbonne Université – EPHE-PSL, UMR 8167 Orient et Méditerranée) et Kostis Smyrlis (Fondation nationale hellénique pour la recherche, EIE).  Le programme s’attache à constituer un réseau de chercheurs ayant pour pôle principal l’EFA. Il a pour ambition de créer un espace de dialogue interdisciplinaire entre médiévistes (byzantinistes et slavisants), ottomanistes et modernistes sous la forme d’ateliers thématiques dont le premier, dédié au concept de transition, aura lieu en mai 2022.  

 
 

Projet Chronika : un bilan des travaux

Le projet « Chronika » financé par CollEx-Persée pour enrichir la base de données de la Chronique des fouilles en ligne avec le contenu des articles « Chronique des fouilles et découvertes en Grèce » parus dans le Bulletin de Correspondance Hellénique entre 1920 et 2005 touche à sa fin. Le projet, en cours depuis septembre 2020, a permis de développer et d’appliquer un workflow de tâches entre les partenaires du projet, Persée et la Chronique des fouilles en ligne (EFA) au sein duquel devait être intégré l’ensemble des données sur la plateforme de la Chronique. La chaîne de travail ainsi implémentée comportait la reprise de documentation des articles concernés sur la plateforme de Persée, c’est-à-dire une structuration plus fine à l’intérieur des documents, ainsi que l’importation des fichiers, par l’intermédiaire d’un outil développé spécifiquement pour les besoins du projet. Il a permis de sélectionner les données à importer dans des notices avant de les éditer et d’y ajouter les métadonnées, pour les publier ensuite sur la plateforme de la Chronique des fouilles. Du côté de la Chronique, deux assistants d’édition ont œuvré pendant 15 mois au traitement des articles, qui se sont révélés être les plus volumineux de l’histoire de la Chronique. Le résultat est impressionnant : un ensemble de 14 articles variant de 150 à 450 pages, représentant 344 à 677 Unités Documentaires, a été traité. La Chronique a été enrichie de près de 8000 notices rétrospectives qui correspondent (selon la disponibilité des sources citées et leurs dates de publications) à une activité archéologique qui s’est déroulée entre 1980 et 2004. Cette édition du projet touche à sa fin. Mais nous avons manqué de temps pour terminer l’édition des notices, la troisième phase du projet décrit et la plus longue car la plus détaillée (retouche du texte océrisé, ajout des métadonnées et des géolocalisations). Sur une totalité de 15029 Unités Documentaires, la moitié a pu être traitée. La suite, nous l’espérons, dans un prochain numéro….

 
 
 

 ARCHIVES

Une résidence Collex Persée à l’EFA

L’EFA a été retenue fin 2021 pour la résidence Collex-Persée « Infrastructures numériques pour le fonds d’archives et la collection des artistes Gilliéron« .

Christina Mitsopoulou, responsable du projet Gilliéron de l’EFA et chercheuse en résidence de l’année 2021/2022 dans le cadre du CollEx-Persée, et Marie Stahl, responsable des Archives de l’EFA dialoguent devant la bibliothèque de l’EFA au sujet de leur mission commune. L’une du côté de l’approche archéologique et interprétative du fonds, l’autre du côté des professionnels de l’information (IST) et de l’archivistique ; elles partagent toutes les deux un même engagement pour préparer la valorisation de cet ensemble extraordinaire et lui garantir une position optimale dans le paysage contemporain et pluridisciplinaire de la recherche. Les buts principaux de cette résidence (structuration de l’ensemble, opérations documentaires et temps de recherche) visent à la valorisation scientifique et la numérisation enrichie des collections. Le travail collaboratif entre chercheur et archiviste permet un échange mutuel d’expériences et savoir-faire complémentaires. Le fonds présente un haut intérêt pour l’histoire de l’archéologie en Grèce, et son époque, coïncidant avec le temps des grandes fouilles et l’organisation de la politique culturelle de l’État grec durant le règne du roi Georges Ier et jusqu’avant la seconde guerre mondiale. Un de ses atouts est le proche accompagnement des opérations par le donateur, descendant des artistes Gilliéron ; cette condition enrichit les données archivistiques et documentaires d’une voix de la mémoire familiale.

Lire toute l’interview….

Photographies : Chr. Mitsopoulou et M. Stahl montrant des reproductions d’une œuvre d’Émile Gilliéron fils (1939): une “Grâce”, isolée d’une scène de danse ornant un cratère en marbre (MNA Γ3625), dans une proposition inspirée de la polychromie des Korai de l’Acropole.

 

Quinquennal 2017-2021 : bilan des activités du service des archives

Synthèse des procédures Les procédures et outils mis en place depuis 2017 dans chaque service de l’École couvrent progressivement l’ensemble du cycle de vie des donnés et métadonnées produites au sein d’une mission de l’EFA. Ainsi tout programme de recherche est doté d’un code identifiant unique permettant un traçage des informations administratives et de sa production scientifique, jusqu’à la publication des résultats. Les aspects archives sont intégrés dès la demande dans la plateforme Missions (désignation d’un référent, type de données attendues, etc.). Les lettres de cadrage et d’engagement envoyées au responsable spécifient les conditions de versement en fin de mission. Un carnet de stockage est ouvert en début de mission. Les bonnes pratiques sont ensuite transmises aux référents archives qui seront le contact privilégié du service tout au long de la mission. Une assistance à la gestion et à l’archivage des données est proposée en cas de besoin. Enfin, l’enrichissement d’Archimage est facilité par la transmission de certaines métadonnées descriptives. Au-delà des missions, les conditions de production, de versement et d’exploitation des données sont spécifiées dans les contrats de prestation et les conventions de partenariats.

Bilan d’un quinquennal Collecte 60 % des missions ont versé cette année tout ou partie de leur production (70 % si l’on prend en compte les versements en cours). La part des versements, spécifiquement les missions de la section antique et byzantine, progresse toujours depuis 2017. Près de 98 000 fichiers et plus de 7 m.l. de documents ont été pris en charge dans la période 2017-2020 (chiffres 2021 en cours). Les circuits sont plus fluides, les types d’archives déposées se diversifient (photogrammétrie, 3D, RTI). Parallèlement, l’EFA accepte un à deux dons d’archives privées par an. Au 31 décembre 2020, l’EFA conserve 778 928 documents photographiques et graphiques, 263 m. l. d’archives manuscrites et plus de 8 000 estampages.

Intégration des données Concernant le traitement des fonds, la majorité des pièces est inventorié ou récolé. En quatre ans, 44 276 notices ont été créées, pour un total de 673 550 notices dont 167 847 avec fichiers numériques associés dans la base. Les nouveaux livrables d’Archimage en cours de développement permettront d’accroître la visibilité des collections.

Conservation-restauration En cinq ans, plus de 30 000 euros ont été consacrés à l’achat de matériel, équipement et mobilier de conservation. Les interventions de Mme V. Fazou et des prestations extérieures permettent d’accroître la restauration des collections. Le soutien de l’Office fédéral de la culture suisse a permis de démarrer un chantier de restauration des collections de l’atelier E. Gilliéron.

Communications d’archives Sur quatre ans, le service des archives a répondu à 6 669 demandes de renseignements, soit une moyenne d’environ 1 600 demandes par an (chiffres 2021 en cours). Notons une nette augmentation pour 2020, due au recentrage des chercheurs sur des activités de publication. La consultation à distance est largement majoritaire en raison du contexte sanitaire international et de l’accroissement des ressources disponibles en version numérique ou numérisée.

Reproductions de documents Pour la période 2017-2021, 70 400 vues ont été réalisées dans le cadre de demandes de reproduction ou selon un plan annuel de numérisation concertée des collections. Signalons la numérisation des archives de Byllis, de Philippes et de l’essentiel des carnets de terrain jusqu’en 1946. L’EFA est à présent en mesure de mettre à disposition certains corpus en version numérisée. Plus largement, le service des archives collabore au signalement et à la numérisation d’archives conservées dans d’autres établissements, en vue de reconstituer virtuellement les collections.

Valorisation des fonds L’EFA a organisé ou collaboré à une quinzaine d’expositions durant le précédent quinquennal (cf. sélection). L’exposition EFA 175 est appelée à être accueillie dans plusieurs établissements de l’ESR à partir de 2022.  

2022 : vers une grille de services EFA Les actions menées durant ces dernières années préfigurent la grille de services que l’EFA proposera à la communauté des chercheurs au quinquennal 2022-2026. Concernant les données de la recherche, la mise à disposition de fiches pratiques de gestion de données, accompagnée des carnets numériques assurant un stockage intermédiaire et de la nouvelle version de la base Archimage pour un versement final, forment un socle solide pour léelaboration d’un plan de gestion des données (PGD). Plus largement, les travaux récents et en cours entrepris sur l’interopérabilité des contenus des différentes bases (Plateforme Missions, Archimage, Chronique, publications en ligne, WebSIG) et l’alignement des autorités sur des référentiels nationaux offrent aux chercheurs la possibilité d’interroger, exposer et se réapproprier leurs données. Au-delà, l’intégration des contenus dans les portails extérieurs assurera une meilleure visibilité des programmes en contexte international.  

 

 BIBLIOTHÈQUE

Mouvements et changements dans les collections

Les collections de la bibliothèque allant sans cesse croissant, ce dont nous nous félicitons, mais ses espaces restant les mêmes, deux salles de lecture ont atteint fin 2021 leurs limites. Nous avons donc profité des changements nécessaires pour revoir la répartition d’une partie des collections. Une partie des documents de la salle A, les plus anciens de la salle, a dont été déménagée en Annexe, et l’espace ainsi laissé libre a été occupé par le fonds de papyrologie qui rejoint ainsi, très logiquement, l’épigraphie. D’autres mouvements, plus réduits, de la salle A vers d’autres espaces de conservation dans l’EFA donneront de l’espace de développement aux collections d’épigraphie, de céramologie et d’architecture. La priorité restant de privilégier au maximum l’accès direct aux collections, on déplacera surtout des documents accessibles par ailleurs dans la bibliothèque (en salle C ou sous format électronique) ou peu ou pas utilisés. Il est à noter que certaines collections, conservées parmi le volume de livres qu’il était prévu de déplacer de la salle A à l’Annexe, ont été conservés en salle A en raison de la fréquence de leur usage par les lecteurs de la bibliothèque (par exemple les Athenian Agora – cotes 5.000 ou les Catalog of Greek coins of the British Museum – cotes 5.002). L’espace libéré en salle B sera occupé, dans les années à venir, par les nouvelles acquisitions du fond classique général. La maison de fouilles d’Argos a fait l’objet en 2021 d’une opération de récolement et de recotation, sur le modèle déjà appliqué en 2018 à Délos. Une opération comparable est en cours de programmation à la maison de fouilles de Thasos, au premier semestre 2022. Un récolement sera enfin organisé au premier semestre 2022 pour les collections de l’annexe et de la réserve. Ces documents étant moins utilisés que les autres et ces espaces n’étant pas des espaces de consultation, la bibliothèque restera ouverte pendant ces opérations.

ArchéoAl : des SIG aux référentiels géographiques (et inversement)

Les EFE ont obtenu en 2020 un financement CollexPersée pour poursuivre la tâche entamée en 2016 avec le projet ArchéoRef. Dans ce cadre, la bibliothèque de l’EFA est en train de verser dans le référentiel d’autorités du SUDOC IdRef les secteurs des WebSIG de Délos, Thasos et Amathonte, et les données associées (géolocalisation, différents noms – variations et langues, description tirée des guides, numéro de référence dans le guide, renvoi vers le WebSIG). Une deuxième phase du projet, soutenue par le réseau et Frantiq, réalisera un alignement entre ces autorités IdRef et des référentiels spécialisés, comme Pactols et Geonames. A l’issue de ces opérations, il sera possible de mettre en relation des bases de données utilisant ces référentiels (par exemple, un SIG EFA et Calames, qui décrit des archives conservées dans les établissements français d’enseignement supérieur et de recherche ; ou un SIG et Persée, quand les autorités géographiques auront intégré Persée).

La bibliothèque et le contrat quinquennal 2022-2026

Le service de la bibliothèque participe à la réalisation des objectifs du contrat quinquennal qui commence. Il s’agit essentiellement de venir consolider ou développer des services de soutien à la recherche dans le cadre de la grille de services numériques de l’EFA. La plupart de ces services participant aux objectifs de développement de la science ouverte à l’EFA, on aura l’occasion de revenir sur ces derniers plus en détail dans une autre newsletter en préparation, mais on peut dès maintenant exposer une description générale des activités de la bibliothèque dans le cadre du contrat quinquennal.

Poursuivre l’intégration de la documentation électronique dans le développement des collections La bibliothèque possède déjà une importante collection électronique (près de 500 titres de revues, plus de 4700 titres d’ebooks et bases de données). Le projet est de fusionner plus avant la gestion des collections imprimées et électroniques pour accélérer le processus de sélection, d’acquisition et de mise à disposition des documents électroniques. On trouvera d’ailleurs sur le portail de la bibliothèque une liste des ebooks récemment acquis et catalogués.

Suivre les publications des programmes Une fiche de bonnes pratiques sur les signalements dans HAL est en cours de préparation, ainsi qu’un programme de formations et de tutoriels. On travaille également, et surtout, à un circuit de suivi des signalements dans HAL afin de lier ces signalements et les programmes dont ils font partie.  

Accompagner les volets documentaires de programmes de recherche De nombreux programmes prévoient une documentation de leur activité et de leur objet. La bibliothèque prévoit d’appuyer ce volet documentaire sur le logiciel zotero. Une fiche de bonnes pratiques est également en préparation ainsi qu’un circuit d’enrichissement et de mise aux normes des données collectées.

Développer les référentiels au sein de l’EFA et leur alignement avec des outils extérieurs Le projet ArchéoAl constitue à ce titre un laboratoire pour développer les projets d’alignements entre les bases EFA et les réservoirs documentaires pertinents. On citera aussi le travail sur un référentiel personnes, s’appuyant sur IdRef, et qui pourra par exemple profiter du travail d’alignement régulier entre IdRef et les IdHAL d’AuréHal (le référentiel d’autorités de HAL).

Les nouveautés

Le changement de système de gestion de la bibliothèque avait conduit à abandonner les listes de nouveautés mises en place depuis plusieurs années. Ces listes existent à nouveau et sont accessibles via l’onglet « Voir les collections et nouveautés » sur le catalogue en ligne de la bibliothèque (le catalogue de la bibliothèque : lien ; les collections et nouveautés : lien). Deux nouvelles listes font leur apparition : les nouveaux numéros de revue (lien) et les ebooks (lien) Les autres listes sont accessibles via les boutons habituels, ci-dessous.

 PUBLICATIONS

La fin du quinquennal 2017-2021 nous permet de dresser un bilan des cinq années écoulées. L’EFA a résolument adopté une politique ambitieuse et volontariste de valorisation de ses activités scientifiques. Afin de leur assurer une plus grande visibilité, elle a fait de ses éditions un élément à part entière de son développement. Le service des publications a suivi une stratégie de croissance en quatre axes. 
  • une édition plus rapide et multisupports
  • une diffusion solide, vers de nouveaux lectorats
  • des lignes éditoriales précisées
  • un positionnement assumé de l’institution dans la Science ouverte

  Nous avons déjà largement exposé ces évolutions dans les précédentes newsletters (réforme et inauguration du BCH, du BCHmc et du BAEFE sur OpenEdition Journals et logique d’un Data Journals, inauguration de la plateforme OpenEdition Books, les politiques de diffusion et de prix sur cette plateforme, refonte des pages « Publications » du site de l’EFA, déstockage et organisation d’une diffusion plus performante et économique, meilleur référencement commercial avec ONIX, naissance de la collection Épitomé et coéditions des revues Topoi et CCEC, protection de notre fonds et numérisation de nos collections…).

Au cours du quinquennal qui vient de s’achever, le nombre de titres publiés a doublé, l’EFA a créé deux nouvelles revues et s’est associé à deux autres revues en coédition. Quelques graphiques rendront plus rapidement compte des évolutions éditoriales de ces cinq dernières années.
    Toutes les actions du service des publications, ces cinq dernières années, tendent ainsi essentiellement vers un seul objectif ; offrir à l’institution, au livre et à l’auteur une meilleure visibilité :
  • En diffusant l’imprimé sur de nouveaux marchés (ISD aux États-Unis, Peeters en Europe du Nord)
  • En pratiquant une politique de prix contenus voire bas pour les trois collections généralistes (BCHSuppl, MMB et BEFAR) : entre 30 et 65 € pour la version papier ; au prix fixe de 9,99 € sur OEBooks. Le prix de vente d’un Épitomé est fixé à 9 €.
  • En touchant de nouveaux lectorats (Épitomé), également non francophones (traduction, collection trilingue, publication en anglais) et en développant de nouveaux partenariats éditoriaux nous apportant savoir-faire et réseau de diffusion (Actes Sud, PUCrète, Asini, Melissa, Kapon…).
  • En investissant résolument l’édition numérique (OEJournals avec notamment deux revues exclusivement numériques ; trois collections sur OEBooks ; renforcement du partenariat avec Persée) mais aussi la diffusion numérique (Casalini, Ebsco, ProQuest, JStor).
  • En favorisant la « citabilité » des œuvres publiés (référencement ONIX, adoption d’IDRef pour l’identification des auteurs ; de Pactols pour les sujets et, avec ArcheoRef, pour les toponymes ; de PeriodO pour la chronologie…).
  • En favorisant l’interopérabilité des données publiées : adoption de mécanismes d’identifiants et de référencement unique (DOI) par unité éditoriale, de données et métadonnées ouvertes, normées, structurées, documentées, valides et facilement accessibles, interopérables (BAEFE), sauvegarde et accessibilité pérenne des contenus (CINES).

Ce que révèlent également ces cinq dernières années est que l’édition publique s’inscrit toujours plus dans une logique de collaboration ; entre les services (archives, bibliothèque, directions des études, informatique) pour développer cette circulation des données tant souhaitée ; entre les structures éditoriales pour accroître notre visibilité sur des marchés toujours plus mondiaux ; entre les Écoles du Réseau pour renforcer notre influence et la recherche française dans un environnement fortement concurrentiel.  

 

DANS LES COULISSES DE L’EFA

Pot des membres 2021

Le 17 décembre dernier, la directrice et les personnels de l’École française d’Athènes ont enfin pu renouer avec la tradition du pot des membres, une occasion pour tous de rencontrer les nouveaux membres, de découvrir plus en détail leurs projets scientifiques, mais aussi leurs talents culinaires. Un moment de convivialité apprécié de tous, autour d’un magnifique buffet dégusté sur le parvis de l’EFA, dans le respect des protocoles sanitaires en vigueur.
 

Pita 2022

Pour la seconde année consécutive, la directrice et les personnels de l’École française d’Athènes n’ont pu se réunir comme de coutume autour de la tradionnelle Pita. Mais l’École ne renonce pas à sa tradition et le 18 janvier, comme l’an passé, chacun a pu venir chercher sa part, dans le respect des protocoles sanitaires.

La neige à l’EFA

La tempête de neige Elpis s’est abattue sur Athènes les 24 et 25 janvier, paralysant la capitale pendant près d’une semaine. L’École, comme le reste du centre-ville, est restlée plusieurs jours sous une couche de neige atteignant les 20 cm d’épaisseur.

 RÉSEAUX

Des nouvelles du RESEFE

L’actualité du réseau des École françaises à l’étranger est riche en ce début d’année 2022, qui marque également le début du nouveau quinquennal. Son activité s’appuie sur le service commun, toujours constitué de Bruno Morandière pour les humanités numériques et de Joseph Ballu pour la valorisation. Du côté des directeurs, la présidence tournante du comité est assurée en 2022 par Laurent Coulon, directeur de l’IFAO ; le 1er janvier,  Nancy Berthier a succédé à Michel Bertrand dont le second mandat de directeur de la Casa de Velazquez était arrivé à terme ; à l’EFEO, enfin,  Christophe Marquet a annoncé son départ à la fin de son premier mandat de directeur au printemps prochain. On reviendra également sur la création du « Label ResEFE », qui vise à identifier les projets, au sein des EFE, qui apportent une contribution à la vie scientifique du Réseau, soit parce qu’ils reposent sur une collaboration soutenue entre plusieurs EFE, soit parce qu’ils développent des outils de recherche mutualisables à l’échelle du Réseau. L’EFA participe à six de ces programmes et ateliers (Méditerranées musicales. Techniques, circulations et représentations, XIXe-XXIe siècles (MedMus) / Destins d’objets. La circulation des traces culturelles du passé de l’Antiquité à nos jours / Vigne, vin en Egypte, en Grèce et en Asie Mineure (VignOrient) / Paysages sonores et espaces urbains dans la Méditerranée ancienne / Épigraphie et corpus numériques / Études des monnaies).