Journées d’études Petites industries


jeudi 31 mars 2022 - vendredi 1 avril 2022    
Toute la journée

 Journées d’études

Journées d’études de lancement du programme « Petites industries », travail des femmes et diversité des chemins de l’industrialisation dans l’Europe méditerranéenne coordonné par Manuela Martini et Leda Papastefanaki

Diversité des chemins de l’industrialisation et travail des femmes dans l’Europe méditerranéenne. Approches méthodologiques

École française d’Athènes, avec le soutien du LARHRA-UMR 5190, de l’IUF et de l’Université de Ioannina

École française d’Athènes, Salle du Musée des moulages

Programme

Séminaire en présentiel avec inscription obligatoire

=> inscription

 

 


ArgumentaireLe projet « Petites industries », travail des femmes et diversité des chemins de l’industrialisation dans l’Europe méditerranéenne a pour but de contribuer à la réflexion sur la centralité de la dimension genrée dans les analyses mobilisant le modèle de la variété du capitalisme et de la diversité des voies de l’industrialisation. Les journées de lancement du projet réunissent l’ensemble des membres de l’équipe autour de la présentation de recherches en cours destinées à alimenter plus particulièrement la discussion autour des approches méthodologiques choisies.
À travers des études ciblées, le projet s’intéresse à la fois aux femmes travaillant dans les ateliers ou les usines et aux femmes qui sont déclarées dans les sources comme titulaires de l’activité productive domestique ou industrielle. Il s’agit tout d’abord de les identifier dans les sources locales : recensements, patentes et actes de sociétés selon les contextes régionaux choisis. La comparaison sera effectuée en privilégiant quelques secteurs clés : pour le textile Lyon, Hermoupolis, le Pirée, Athènes, Côme, Barcelone ; pour l’industrie minière le Laurium, Serifos et Pertusola en Sardaigne ; pour la fabrication de briques et la construction Marseille et Athènes- le Pirée.
En deuxième lieu, grâce à une relecture des enquêtes sur le monde du travail de la fin du XIXe siècle, le projet vise à étudier de manière transnationale les enjeux de l’accroissement dès la fin du XIXe siècle de la présence féminine dans le travail industriel. Il s’agit de l’une des questions qui hantent l’économie politique naissante en France, en Espagne, en Italie et en Grèce. Les enquêtes de l’Office du travail français ou des réformateurs espagnols tels Ildefonso Cerdà pourront ainsi être comparées avec celles des sources grecques de l’inspection du travail.

 

 

CONTACTSIokasti Kammenou
Assistante administrative pour la Direction des Études
iokasti.kammenou@efa.gr
+ 30 210 36 79 958Nolwenn Grémillet
Communication
nolwenn.gremillet@efa.gr
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