Newsletter EFA numéro 18 – Automne-hiver 2022-23

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NEWSLETTER AUTOMNE-HIVER 2022-23

 ÉDITORIAL

L’année 2022 aura donné à l’EFA plusieurs nouvelles perspectives de recherche et des partenariats féconds pour les années à venir. Avec la nouvelle fouille démarrée sur le site de Terpni dans la Vallée du Strymon, c’est à la fois une nouvelle approche de cette région de Grèce du Nord et un nouveau chantier-école que l’EFA a ouvert en partenariat avec l’éphorie de Serrès. Dans le cadre du programme quinquennal 2022-2026, ce sont de nombreux projets qui explorent les mondes grecs sous toutes leurs facettes et à toutes les époques. Une attention particulière est portée, dès le début de ce quinquennal, à la résonnance de ces travaux de recherche dans les questions d’actualité, comme ce fut le cas en Grèce à la faveur des commémorations de 1922. Nous avons aussi, au cours de cette année, formalisé et renforcé des partenariats avec d’autres pays : avec l’Académie des études albanaises, avec le réseau Confluences à Chypre et en Méditerranée orientale. Du côté universitaire, l’EFA a intégré cette année le réseau européen CIVIS comme partenaire de l’Université Nationale et Capodistrienne d’Athènes, une manière de s’inscrire plus fortement dans un partenariat européen de la recherche. Au cours de cette année 2022, le montage de projets européens s’est nettement renforcé à l’École, grâce au dynamisme des membres scientifiques et des chercheurs associés qui, pour certains dans le cadre d’une résidence de recherche à l’EFA, ont entrepris l’écriture d’un projet ERC avec l’appui de l’atelier de montage de projets organisé par l’École. Un premier succès a été au rendez-vous avec le projet Horizon Europe ANCHISE, qui fait suite au réseau H2020 Netcher et a été retenu par la Commission européenne pour un important financement sur trois ans : un succès rare en SHS, qui exprime aussi le solide positionnement de l’EFA au croisement des recherches archéologiques, de l’innovation technologique et des enjeux de société. « À l’ombre du Lycabette », l’année 2022 se clôt pour l’École avec la publication d’un livre qui représente un retour attendu sur son histoire, celle qui lie la communauté des « Athéniens » à la ville d’Athènes et dont nous sommes heureux de pouvoir partager les très riches archives.

Véronique Chankowski, directrice de l’École française d’Athènes

 INFORMATIONS PRATIQUES ET APPELS

Fermeture de l’École pour les fêtes de fin d’année

Nous vous informons que l’École (bibliothèque et maison des hôtes comprises) sera fermée du samedi 24 décembre 2022 au soir au lundi 02 janvier 2023 au matin.

Appel à candidature – Poste assistant administratif (H/F)

L’École française d’Athènes recrute un assistant administratif bilingue grec/français (H/F). Candidature à envoyer avant le 09 janvier 2023. En savoir plus…

Call for application – HE Project manager (en anglais)

A Project Manager position to coordinate the operational, administrative and management activities of the HE ANCHISE project,- a European project, funded by the Horizon Europe Programme – Research and innovation on cultural heritage and CCIs-2022-, is offered at the École française d’Athènes. The Project Manager will generally provide the ‘back office’ services required for successful project completion and will support the Project Coordinator in the overall coordination of the project. Candidature à envoyer avant le 09 janvier 2023. En savoir plus…

Appel à candidature – Postes de membre de l’École française d’Athènes au titre de l’année 2023-2024

L’École française d’Athènes accueille des membres scientifiques nommés par le directeur de l’École pour une année renouvelable trois fois maximum, sur proposition du conseil scientifique de l’École après avis d’une commission d’admission. Pour l’année 2023-2024, dix postes de membre de l’École française d’Athènes seront vacants ou susceptibles d’être vacants à compter du 1er septembre 2023. Candidature à envoyer avant le 01 février 2023. En savoir plus…

Appel à communications – Colloque Jean-Alexandre Buchon, historien de la Grèce franque

Infatigable éditeur de chroniques médiévales et de textes historiques ou littéraires devant éclairer les peuples sur leurs origines, Jean-Alexandre Buchon (1791-1846) appartient à la génération des historiens français qui renouvellement la discipline historique dans les années 1820, aux côtés d’Augustin Thierry ou de François Guizot. Dans son œuvre foisonnante se distinguent ses travaux sur la Grèce médiévale, dont il devient un promoteur à partir de la première édition qu’il donne de la Chronique de Morée, en 1825. Ses recherches le mettent en contact avec des textes inédits de Charles du Fresne, sieur du Cange, qui légitiment l’enquête sur l’expansion franque en Méditerranée, considérée comme une page du passé illustrant les heures de gloire de la France capétienne… Le colloque, organisé par le GRHis (EA 3831) et l’École française d’Athènes Athènes, se tiendra les 26-27 octobre 2023 et se déroule dans le cadre du programme Écrire l’histoire de la Grèce franque, Titre et résumé à proposer avant le 15 janvier 2023. En savoir plus…

Call for papers – Workshop “Unsung Pioneer Women in the Archaeology of Greece” (en anglais)

In the late 20th century, the feminist historian of science Margaret W. Rossiter coined the term “Matilda Effect” to describe the historical process by which women’s scientific discoveries tend to be attributed to their male partners or colleagues. The world of archaeology is certainly not immune to this systemic and persistent invisibilisation of women. As part of ongoing struggles against inequality and discrimination in our discipline, several projects aim at giving women their rightful place in the history of archaeology. Following in the footsteps of such projects and, more generally, of recent works honouring women’s contributions to history, the arts and science, the École française d’Athènes will host, on the symbolic date of March 8, a one-day workshop dedicated to unsung women who have pioneered archaeology in Greece. L’atelier, organisé par Sylviane Déderix, Maguelone Bastide et Priscilla Ralli (membres scientifiques de l’École française d’Athènes) se tiendra à l’EFA le 8 mars 2023. Titre et résumé à proposer avant le 20 janvier 2023. En savoir plus…

Appel à candidature – Séminaire de formation doctorale- Religion et politique

Ce séminaire propose, en lien avec le terrain grec, de réfléchir à l’articulation entre religion et politique et à la place du religieux dans l’espace public. Située à l’interface entre l’espace post-soviétique et la Méditerranée orientale, la Grèce d’aujourd’hui constitue un terrain d’observation particulièrement riche dans lequel les configurations observées à l’échelle locale s’articulent avec des enjeux politiques et géopolitiques. L’histoire moderne et contemporaine de la Grèce offre de plus de nombreux exemples des enjeux et des effets des tensions entre la « chose publique » (res publica) et les pratiques privées. L’objectif du séminaire sera en particulier de montrer l’importance de l’observation du contemporain pour construire des outils d’interprétation valables pour les périodes plus anciennes. Ce séminaire, organisé par l’EFA, l’EFR, AMU, l’Université de Macédoine, l’Université de Trieste et le CETOBaC, se tiendra à Thessalonique du 18 au 22 septembre 2023. Candidature à envoyer avant le 30 janvier 2023. En savoir plus…

Appel à candidature – Séminaire de formation doctorale- Athènes entre 338 et 88 : apport de l’épigraphie

Adressé aux historiens, mais aussi aux archéologues et aux philologues, ce séminaire a pour but de présenter aux participants l’apport de l’épigraphie à l’étude de différents aspects d’histoire d’Athènes, au cours de la période choisie. Plutôt que d’un séminaire d’une épigraphie entendue comme une discipline technique, il s’agira d’un séminaire d’histoire où une cité particulière sera étudiée au moyen de l’épigraphie… Ce séminaire, organisé par l’École française d’Athènes, le laboratoire HeRMA (Université de Poitiers) et Brown University, se tiendra à Athènes et en Attique du 28 mai au 4 juin 2023. Candidature à envoyer avant le 10 mars 2023 En savoir plus…

 AGENDA

L’Aurige de Delphes. À la redécouverte d’un grand bronze exceptionnel © Ministère grec de la Culture et des Sports, École française d’Athènes Réalisation: Joseph Ballu (Réseau des Écoles françaises à l’étranger) Découvrez dans ce documentaire l’aventure collective de l’ambitieux programme de réexamen de l’Aurige de Delphes, fondé sur l’apport de nouvelles technologies et entrepris depuis 2017 par l’École française d’Athènes et le Ministère grec de la Culture et des Sports via l’Éphorie des Antiquités de Phocide, en partenariat avec le Musée du Louvre, le Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France, l’Institut de Soudure, le Centre national de Recherche en Sciences physiques « Dimokritos » et Archeovision production. Voir le documentaire… (français, sous-titres en grec en option)
Exposition EFA 175

L’exposition pour les 175 ans de l’EFA voyagera en France tout au long du premier semestre 2023. L’exposition virtuelle EFA175 demeurera en ligne sur notre site afin de l’accompagner dans son périple.

Plus de nouvelles bientôt….
Présentation de l’ouvrage À l’ombre du Lycabette par Lucile Arnoux et Alexandre Farnoux Mardi 24 janvier 2023 – 19.00 (EET) Fondé sur l’étude des archives de l’École, ce livre explore les multiples facettes de l’implantation de l’EFA et de ses membres dans les milieux athéniens : une première étape d’une histoire intellectuelle et sociale de l’EFA, mais aussi un beau livre pour remonter le temps. En savoir plus…
Conférence annuelle de l’EFA Retrouvez nous à l’Auditorium de l’Institut français de Grèce mercredi 7 juin 2023 à 19h pour notre traditionnelle conférence annuelle !

Christophe Corbier sera le conférencier invité et parlera du patrimoine musical de la Grèce moderne.

 ZOOM SUR…

Vue du site de Terpni / EFA, L. Martinez-Sève

Terpni…

La première campagne de fouille à Terpni, dirigée par Dimitra Malamidou et Laurianne Martinez-Sève, s’est déroulée du 29 août au 1er octobre 2022 sous l’égide de l’Éphorie des Antiquités de Serrès et de l’École française d’Athènes. Elle a été précédée d’une prospection géophysique (dir. C. Tzankov, P. Zidarov) et d’une étude géoarchéologique (dir. Clémence Pagnoux) qui ont respectivement eu lieu en juin et début juillet. Les résultats de la prospection géophysique suggèrent que la plus grande partie du site est occupée par des structures architecturales et l’on devine aussi la présence d’un réseau de rues. Cette prospection a révélé le plan d’une église à trois nefs, localisée au sud-est de la grande basilique à cinq nefs qui avait été mise au jour par Mariana Karamberi en 1993. L’étude géoarchéologique s’intègre dans un programme de recherche plus général consacré à la vigne et au vin en Méditerranée orientale et mené en collaboration avec l’Institut français d’archéologie orientale du Caire, dans le cadre des programmes communs du réseau des Écoles françaises à l’étranger (programme VitiOrient). Si l’on en croit la découverte de pressoirs lors des fouilles menées en 1993, la vigne fut cultivée sur le territoire de Terpni dans l’antiquité. La mission de 2022 a porté sur le territoire proche du site, pour identifier les zones où seront pratiqués de futurs carottages et préciser les caractéristiques des sols antiques et contemporains. Des observations ont en outre été réalisées dans l’ensemble de la vallée du Strymon pour comprendre les changements qui s’y sont produits au cours du temps. Durant les fouilles, trois zones distinctes de la colline de Terpni ont été explorées. Ces premières recherches visaient à préciser la nature de l’occupation du site et à obtenir des informations sur sa chronologie. Un premier secteur a été implanté sur la partie sommitale de la colline. Une dizaine de murs, dont plusieurs appartiennent à deux constructions, y ont été mis au jour et trois ou quatre phases successives d’occupation ont été identifiées. L’église à trois nefs repérée grâce à la prospection géophysique a également fait l’objet d’une fouille, sur environ le quart de sa superficie. Sa nef principale était pourvue d’un sol en opus sectile très détruit. Ce monument est certes plus petit que la grande basilique déjà connue et il est moins richement décorée qu’elle. Mais il était relativement imposant et mesurait approximativement 22 m de long sur 12 m de large. La dernière zone explorée se trouve en bordure du site, à l’emplacement de niveaux rubéfiés apparus dans une coupe naturelle. D’après un premier examen du matériel, l’église pourrait avoir fonctionné aux 6e-7e siècles, tandis que les murs de la partie sommitale semblent de l’époque impériale. Ce programme est enfin conçu comme un chantier école appliqué à la direction de fouille pour les membres scientifiques de l’École française d’Athènes rattachés à la section des études antiques et byzantines. La plupart d’entre eux ont participé aux travaux comme chefs de secteur ou co-responsables de la fouille. Ils ont pris en charge la mise en place du système d’enregistrement des données de fouille, notamment dans le logiciel Syslat utilisé pour la mission. Ils ont également participé à l’encadrement et à la formation des stagiaires, issus d’universités françaises et grecques. L’ensemble des participants a reçu un accueil particulièrement chaleureux des autorités et de la population locale, ce qui a grandement contribué à la réussite de la mission. Des écoliers et des lycéens d’établissements de Serrès sont venus en visite scolaire et une présentation des résultats a été donnée en fin de campagne aux habitants de Nigrita.

 RECHERCHE ET FORMATION

EFA 1922 – 2022

Tout au long de l’année 2022, l’École française d’Athènes a contribué au renouvellement des connaissances induit par la commémoration de la « Grande catastrophe » de 1922. Quatre séances du Séminaire moderne et contemporain ont été spécialement dédiées à la présentation de recherches en cours sur l’installation des réfugiés d’Asie mineure en Grèce et sur ses effets dans la durée. L’organisation, en septembre, du séminaire Singuliers, objets des minorités en Europe et en Méditerranée (en partenariat avec le Mucem et plusieurs EFE et UMIFRE du pourtour méditerranéen), a été l’occasion d’aborder, entre autres, la question de l’arrivée de réfugiés arméniens en Grèce après la destruction de Smyrne. Plusieurs programmes du nouveau quinquennal ont démarré cette année en mettant à profit et en accompagnant le bilan historiographique que suscite un tel anniversaire. Le programme 1922, dans le sillage de la mort d’un empire, dirigé par Angelos Dalachanis et Alexis Rappas, s’intéresse spécifiquement au sort des groupes, désormais appelés « minorités » qui émergent après la disparition des empires. Une journée d’étude en juin a permis de faire un point sur le fait minoritaire dans la Méditerranée orientale post-ottomane et de rassembler une équipe de jeunes chercheurs. Lors de rencontres de lancement qui ont duré trois jours en octobre, le programme Destins d’objets, coordonné par Mercedes Volait et Angelos Dalachanis, a aussi dédié un atelier à la question des objets des réfugiés et à ce que la prise en compte de la dimension matérielle peut apporter à l’histoire des migrations contraintes. Enfin, un séminaire de formation doctorale a été organisé par la section moderne et contemporaine du 3 au 7 octobre, le premier depuis le début de la pandémie, en partenariat avec l’EHESS et l’Institut d’histoire moderne et contemporaine. Intitulé Migrations contraintes en Méditerranée orientale, de l’Antiquité à nos jours, il a réuni onze doctorants et une quinzaine d’intervenants autour d’un programme mêlant séminaires, ateliers de travail, conférences et visites sur le terrain. Une journée entière a été consacrée à 1922 et les participants ont pu visiter l’exposition sur l’Asie mineure ΜΙΚΡΑ ΑΣΙΑ: Λάμψη – Καταστροφή – Ξεριζωμός – Δημιουργία du musée Benaki et bénéficier d’une promenade guidée dans le quartier de Nikaia, lieu d’installation de réfugiés. Ces activités ont permis de renforcer des partenariats, en particulier avec le Centre d’études sur l’Asie mineure et avec le Département d’études turques et d’études asiatiques contemporaines de l’Université d’Athènes qui organise en mai 2023, avec la participation de l’EFA, un colloque sur Smyrne et sa destruction en 1922. Hervé Georgelin, professeur assistant à l’Université d’Athènes, ancien membre de l’EFA et auteur de deux livres sur « la fin de Smyrne » (2005 et 2019), est l’organisateur de ce projet.

La Chronique des fouilles en ligne et le projet Chronika

Cet automne, le projet Chronika (2020-2022), financé par CollEx-Persée, a touché à sa fin. D’importantes opérations ont pu être menées pour la mise en ligne rétrospective des « Chroniques des fouilles et découvertes en Grèce » du BCH qui ont mené à la publication sur la plateforme de plus de 8500 notices. Ces notices documentent les fouilles et les découvertes faites en Grèce depuis 1988 ; nous avons donc ajouté 17 années de fouilles. Les années 1990 et 2000 ont été très denses, avec un très grand nombre de fouilles de sauvetages, qui ont été recensées dans leur majeure partie. Pour consulter les volumes un à un, sélectionnez le numéro dans le champ BCH du moteur de recherche.

Dans la perspective d’une mise en ligne de l’ensemble des articles depuis 1920 avec le projet Chronika, cette première édition constitue une étape importante. Afin de discuter des progrès effectués au cours de ces deux années, nous avons organisé un webinaire qui a été l’occasion d’échanger sur les méthodes utilisées, sur le travail accompli et sur l’impact du projet, tant méthodologique que scientifique. Le webinaire s’est tenu en visioconférence (zoom), le 9 décembre 2022 de 10h à 13h. Le programme peut être consulté ici ; les contributions seront diffusés sur la plateforme de la Chronique des fouilles en ligne / Archaeology in Greece Online prochainement.

V. Meirano au travailRésidence à l’EFA

L’École française d’Athènes accueille des chercheurs sur trois dispositifs pérennes différents et pour des séjours de durées diverses :

  • les enseignant(e)s-chercheur(e)s, les chercheur(e)s statutaires ou les post-doctorant(e)s sous contrat dans une institution de recherche ou dans un établissement d’enseignement supérieur peuvent bénéficier du statut de chercheurs résidents mis en place par l’EFA depuis 2012 et sont accueillis pour une durée de un à six mois afin de développer un projet s’inscrivant dans la programmation quinquennale de l’École ;
  • les chercheur(e)s, enseignant(e)s-chercheur(e)s et ingénieur(e)s de recherche des unités de recherche dont le CNRS est tutelle peuvent bénéficier du dispositif de soutien à la mobilité internationale porté par l’InSHS/CNRS et l’EFA et être accueillis pour une durée de trois à neuf mois sur des projets de recherche liés aux thématiques et aux activités de l’École;
  • enfin, depuis 2021, les enseignant(e)s-chercheur(e)s d’une université française ou d’un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche français peuvent bénéficier d’une délégation d’un an ou de six mois dans le cadre d’un dispositif de mobilité du MESR qui encourage l’élaboration et le dépôt de projets de recherche répondant à des appels nationaux ou européens en partenariat avec l’EFA.

Valeria Meirano, qui enseigne l’archéologie classique à l’Université de Turin, a été accueillie à deux reprises à l’EFA (en mars 2021 et en septembre 2022) pour des résidences dans le cadre de ses recherches sur le corpus des vases en métal et des instruments apparentés de Delphes, de 600 av. J.-Chr. à l’époque romaine :  » Mon premier séjour en tant que chercheur en résidence a eu lieu en mars 2021. Je suis arrivée à Athènes en plein confinement dû à la pandémie : après une semaine d’isolement dans mon appartement, j’ai commencé à fréquenter la bibliothèque dans des conditions tout à fait particulières. Pas de chercheurs de l’extérieur, très peu d’hôtes et d’usagers internes, je me suis trouvée à travailler presque toujours seule, avec la bibliothèque à ma disposition, dans un contexte privilégié par rapport aux collègues pour lesquels, ailleurs, les bibliothèques étaient fermées… Une ambiance très austère, mais en même temps une expérience exceptionnelle que je ne pourrai pas oublier. En 2022, en septembre cette fois, un autre séjour, tout à fait différent: j’ai retrouvé l’ambiance et la communauté de l’EFA que j’ai toujours connues, les séminaires en présentiel, les contacts et les échanges, les conditions de travail idéales pour l’avancement de mes dossiers de recherche. »

En savoir plus sur nos chercheurs en résidence… En savoir plus sur les modalités de candidature…

 ARCHIVES

Médaillon de mosaïque, tête de Méduse (EFA-FEG_G_13_0067) (Gouache sur papier, 75.1 x 74.9 cm) / Photographie :  T. Dalouka, retouche : Ch. MitsopoulouRetour sur la résidence Gilliéron

Le projet Gilléron a connu à l’EFA deux étapes décisives à l’automne 2022. La résidence annuelle CollEx-Persée (septembre 2021 – août 2022) gérée par le binôme chercheure (Ch. Mitsopoulou) et archiviste (M. Stahl) a permis l’élaboration d’infrastructures numériques et a fait progresser le classement, l’identification, la documentation des données, alignées sur des référentiels en usage à l’EFA (voir l’entretien). Depuis 2019, l’École avait reçu un généreux financement de l’Office fédéral de la Culture Suisse pour le conditionnement préventif des documents du fonds Gilliéron, faisant partie du patrimoine suisse à l’étranger. Après la réalisation de deux marchés publics en 2020 et 2022, une importante partie du matériel graphique a pu recevoir les soins de deux ateliers de conservation : ArtGnomon a traité quinze huiles sur toile en 2020/2021 (F. Koussiaki) et 105 aquarelles/gouaches en 2022 (Th. Dalouka). Athens Art Conservation a traité 492 œuvres sur papier en 2022, et 987 photographies imprimées sur papier en 2019 (A. Adamopoulou et E. Stamatopoulou). La préparation des appels pour le conditionnement du matériel a bénéficié des compétences de la restauratrice V. Fazou (EFA). 3007 documents furent numérisés à l’EFA par les soins de M. Stahl (2019-2022). En 2021, P. Tapie, stagiaire de l’EHESS, a travaillé sur deux albums contenant 406 cartes postales appartenant au courrier personnel de la famille Gilliéron, dont les images, textes et métadonnées furent décrites et recensées. Parmi les 600 documents visuels traités en 2022 nous vous proposons ici un zoom sur la gouache de la mosaïque de la Méduse : exhumée par I. Dragatsis au Pirée en 1892, elle est exposée dans l’atrium du Musée National archéologique d’Athènes (coll. Sculpt. 16207). L’objet fut récemment placé sous le regard des visiteurs au titre de l’objet du mois en avril 2021. Alors qu’aucune de Gilliéron père, proche collaborateur des archéologues du Musée National, n’était connue par les publications (Philadelpheus 1894), le facsimilé du médaillon à échelle réelle témoigne du contraire. L’œuvre a été préservée de la lumière et conserve ainsi l’intensité de la palette des couleurs que la mosaïque devait avoir à l’époque de sa découverte.

Brouillon de discours du 20/11/1872 / Archives Burnouf, Université de Lorraine, Burnouf 41-4, 1 Il y a de cela 150 ans…

… , en novembre 1872, était posée la première pierre du bâtiment qui abritera l’EFA.

« Le mercredi 20 novembre, a eu lieu la pose de la première pierre du bâtiment destiné à l’École française d’Athènes. M J. Ferry, ministre de France, a scellé la plaque de marbre portant l’inscription commémorative et, au nom de la République, a déclaré commencés les travaux de la construction… » Retrouvez le discours prononcé par Jules Ferry à cette occasion sur PULSAR/Université de Lorraine. Retrouvez également l’exposition virtuelle EFA175, toujours en ligne sur notre site afin d’accompagner dans son périple l’exposition pour les 175 ans de l’EFA qui voyagera en France tout au long du premier semestre 2023.

Séminaire Biblissima+ IIIF et les archives

Marie Stahl et Louis Mulot, représentant respectivement le service des archives et le service des archives  informatique de l’EFA, ont participé au séminaire Biblissima+ IIIF et les archives. Ce dernier s’adressait à toute personne intéressée par la technologie IIIF (International Image Interoperability Framework : un ensemble de normes et une communauté internationale d’utilisateurs pour fournir en ligne, à grande échelle, des objets numériques de haute qualité), curieuse d’en comprendre les enjeux et le fonctionnement, et désireuse de s’exercer par la pratique aux usages qui peuvent en être faits. L’accent a été mis sur la connaissance générale de l’écosystème de IIIF, la compréhension de ses API, et la pratique de certains outils de visualisation, d’édition ou d’annotation (voir le site d’accompagnement). À cette occasion une démonstration de la plateforme Archimage a eu lieu, notamment sur son outil de visualisation d’image haute définition et de son module de réutilisation d’images qui sont tous les deux basés sur la technologie IIIF.

 BIBLIOTHÈQUE

Cet automne, la bibliothèque a commencé à travailler sur deux projets dont elle est partenaire et dont les porteurs ont procédé au lancement au milieu de l’année 2022 : Rev@ntiq En 2022, le projet Rev@ntiq, porté par la MOM et auquel l’EFA était associée en tant que partenaire a été sélectionné par le GIS Collex-Persée pour un financement. Ce projet vise à développer la plateforme Mir@bel pour y améliorer le signalement et le référencement de ressources sur les sciences de l’antiquité. Mir@bel est une base de données qui recense les revues et publications en série scientifiques. Elle expose notamment ses évolutions dans le temps (ses titres successifs par exemple), ainsi que les versions numériques et électroniques disponibles de ce titre. On y met en valeur par exemple les numéros disponibles en accès libre. Le projet a été officiellement lancé en septembre. L’EFA a reçu une liste de 122 titres à ajouter ou compléter dans Mir@bel, et les agents ont été formés à la saisie de données dans la plateforme. Le travail de saisie commencera en janvier 2023. L’équipe participera également aux groupes de travail constitués pour développer le signalement des politiques de publication et d’auto-archivage des éditeurs spécialisés dans les sciences de l’antiquité sur SherpaRomeo et Mir@bel. Liens utiles : Mir@bel, SherpaRomeo (SherpaRomeo est un site anglo-saxon qui recense les politiques de publication et d’auto-archivage des éditeurs), description du projet sur le site CollexPersée. Rapido Le projet Rapido, porté par l’ENS de Lyon et auquel l’EFA est associée en tant que partenaire, a été sélectionné par le FNSO, et lancé pendant l’été 2022. Le projet vise à développer un outil automatisé d’indexation géographique et d’alignement avec des référentiels externes pour les documents diffusés dans Persée. Il utilise, comme corpus expérimental, les articles du BCH (et donc, pour partie, de la chronique des fouilles) déposés sur Persée. Le service de la bibliothèque, celui de la Chronique des fouilles en ligne et le chargé de projets numériques du RESEFE travaillent actuellement à la reprise d’un premier essai de repérage d’éléments géographiques dans une échantillon d’articles du BCH. Les données produites dans le cadre du projet Chronika servent d’outils de contrôle et d’expérimentation. Les autorités géographiques utilisées en priorité sont celles produites dans IdRef dans le cadre du projet ArchéoAl et du projet ArchéoRef, et permettront d’agréger, à terme, les références de Persée, et notamment autour des secteurs des WebSIG avec lesquelles ces autorités IdRef sont alignées. Liens utiles : présentation du projet Rapido sur le site du COSO et sur celui de l’INIST.

 PUBLICATIONS

Les collections de l’EFA

Une des multiples richesses éditoriales de l’EFA réside dans ses collections. Très spécialisées, elles couvrent presque tous les champs de recherche de l’institution, qui n’a eu de cesse, ces dernières années, de les mettre à contribution. Elles se sont toutes, récemment, enrichies de plusieurs titres et c’est avec plaisir que l’EFA annonce la parution dans les Études péloponnésiennes d’un nouveau volume (Argos. Les fouilles de l’Aspis. I, Les occupations d’époque historique [VIIIe-IIe siècles av. J.-C.]) onze ans après le dernier. Le CID, les Recherches archéologiques franco-albanaises et les Fouilles de Delphes gagnent également de nouveaux titres avec, mais c’est plus courant, la BEFAR ou les Suppléments du BCH. L’École française d’Athènes investit de nouveaux champs d’études, développe de nouveaux centres d’intérêts, tisse de nombreux partenariats, souhaite toucher de nouveaux publics. Il est donc normal que ses collections suivent ce même mouvement. La collection en trois langues Épitomé, avec maintenant 4 titres, et au moins deux nouveaux chaque année, a trouvé son rythme et son public, notamment dans le monde anglo-saxon. De nombreux programmes auxquels participent l’École et ses membres trouvent parfois leur aboutissement éditorial chez des partenaires. Afin d’afficher clairement ses nombreuses collaborations, notamment auprès de ses diffuseurs – imprimés et numériques – l’École les regroupe désormais dans une nouvelle série Études méditerranéennes. Après l’ouvrage de Kostis Gkotsinas publié avec les presses universitaires de Crète en 2021, deux nouveaux le sont cette année, avec les maisons d’édition Asini et Kapon. Monographies EFA 2022 Témoin, parfois acteur, de l’Histoire, l’EFA peut se prévaloir, à 175 ans, d’une excellente mémoire. La richesse de ses archives, dans ses murs comme à l’extérieur, en est le témoignage le plus évident. L’EFA se doit de la partager. En présentant l’édition diplomatique et/ou critique de documents, des journaux de voyage et des carnets de fouilles, des archives photographiques, des dessins, des notes et des lettres, la collection Sources et documents témoigne des recherches et explorations conduites en Grèce, dans les Balkans et dans tout le pourtour oriental de la Méditerranée. Le premier numéro, sur l’histoire de l’École et ses relations très étroites avec la ville d’Athènes, vient de paraître. D’autres sont déjà en préparation. L’École ne cesse de développer de nouvelles compétences et de nouvelles connaissances ; et c’est parce qu’elle excelle dans ce qu’elle entreprend qu’elle a l’ambition, la légitimité et le devoir de rendre publiques ses nouvelles études.

Les collections en 2022

16 monographies portent le millésime 2022 (voir ci-contre) ; 7 ouvrages paraissent également en format numérique sur OpenEdition.

 PORTRAITS

Les nouvelles recrues

Ioannis CHALAZONITIS

Docteur en archéologie classique, Ioannis a intégré la section des études antiques et byzantines de l’EFA comme membre scientifique au 1er septembre 2022, avec un projet de recherche sur La mort et le pouvoir au pays « bien-aimé » : expressions et transformations des identités sociales dans des contextes funéraires de la vallée du Strymon.

CV complet

Agustin COSOVSCHI

Docteur en histoire, Agustin a intégré la section des études modernes et contemporaines de l’EFA comme membre scientifique au 1er septembre 2022, avec un projet de recherche sur Le combat pour le « Tiers-Monde » : la Yougoslavie, Cuba et la dispute sur le non-alignement à travers le cas de Chypre.

CV complet

Bastien RUEFF

Docteur en archéologie du monde égéen, Bastien a intégré la section des études antiques et byzantines de l’EFA comme membre scientifique au 1er septembre 2022, avec un projet de recherche intitulé Autour des ustensiles de combustion minoens. Espaces, sens et activités (3200-1100 av. J.-C.).

CV complet

Samia SAMARA

Samia Samara est au service des publications depuis octobre 2022. Elle a travaillé auparavant sur différents projets numériques de l’EFA.

Les départs

Guy ACKERMANN

Après avoir été membre scientifique suisse de la section antique et byzantine pendant 4 ans, Guy a rejoint l’université de Genève. Spécialiste des bâtiments publics et céramologue, il a soutenu en 2018 une thèse intitulée La céramique d’Érétrie à l’époque hellénistique. Une chrono-typologie au service de l’histoire d’une ville grecque entre la fin du VIe et le Ier siècle av. J.-C. Il continue ses recherches sur les gymnases du monde grec dans le cadre des programmes de l’EFA à Delphes et à Délos.

Louis BRENDEL

Louis a rejoint l’EFA en décembre 2021 en tant que volontaire international en administration, en charge de l’appui au montage de projets de recherche et du projet de mise en place d’un institut d’études avancées. Après une année passée à l’EFA, il poursuit sa carrière à à l’INRAE (Paris). Nous lui souhaitons le meilleur pour la suite de sa vie professionnelle.

Julien FAGUER

Après avoir été membre scientifique de la section antique et byzantine pendant 4 ans, Julien a rejoint l’université de Strasbourg sur un poste d’ATER. Spécialiste de l’économie et des sociétés du monde égéen et épigraphiste, il a soutenu une thèse intitulée La terre et l’argent : marché de la terre et marché du crédit à Athènes et dans les îles de l’Égée, ca. 400 – 100 av. J.-C. Il continue ses recherches dans les Cyclades, ainsi qu’à Delphes avec le programme Étude épigraphique des dédicaces de Delphes et le projet de Web-SIG du même site.

Kostis GKOTSINAS

Après avoir été membre scientifique de la section moderne et contemporaine pendant 4 ans, Kostis a obtenu un poste de chercheur à la Fondation Nationale de la Recherche Scientifique. Spécialiste de l’histoire de la sexualité, des substances psychoactives et des déviances, il a soutenu une thèse intitulée « Ulcères sociaux » : La société grecque de l’entre-deux-guerres face à la drogue, qui vient d’être publiée dans la BEFAR. Il est aussi l’auteur de Επί της ουσίας.

Stéphanie LE PAGE

Stéphanie a rejoint l’EFA en décembre 2019 pour prendre ses fonctions d’Agent comptable – Chef des services financiers de l’EFA. Après trois années passées à l’EFA, elle poursuit sa carrière à la Philharmonie de Paris. Nous lui souhaitons le meilleur pour la suite de sa vie professionnelle.

Vicky VLACHOU

Après avoir été membre scientifique belge de la section antique et byzantine pendant 3 ans, Vicky enseigne désormais à la faculté d’histoire de l’Université Aristote de Thessalonique où elle a obtenu un poste. Spécialiste d’archéologie funéraire et céramologue, elle a soutenu en 2010 une thèse intitulée Oropos Géométrique : Une étude de la céramique fine et des phases d’occupation de l’habitat à Skala Oropou. Elle poursuit ses recherches à Ténos avec le programme Cités insulaires : approches du territoire domestique et funéraire de la cité à Xobourgo.

Clémence WEBER-PALLEZ

Après avoir été membre scientifique de la section antique et byzantine pendant 4 ans, Clémence a été recrutée comme maîtresse de conférences en histoire grecque à l’Université Toulouse 2 Jean Jaurès. Spécialiste des cités d’Argolide, elle a soutenu une thèse intitulée Représentations et réalités spatiales de la péninsule argolique aux époques archaïque et classique : de l’espace des cités à celui de l’Argolide. Elle mène des recherches sur la notion de territoire avec le programme collaboratif Territoire des Grecs. TeMAES (Territoires multiples : agentivité et environnements socio-économiques).

DANS LES COULISSES DE L’EFA

Accueil de la lauréate 2021 du Prix Jacqueline de Romilly

L’École française d’Athènes a accueilli du 16 au 20 octobre la lauréate 2021 (catégorie enseignement supérieur) du Prix Jacqueline de Romilly de l’association de Sauvegarde des Enseignements Littéraires. Jeanne Liaudat, qui a achevé une licence en archéologie et langues anciennes et littérature française à l’université de Neuchâtel, a découvert avec grand plaisir l’École et sa bibliothèque.

Rencontre des directeurs des écoles étrangères d’Athènes

Le 24 octobre 2022, l’École française d’Athènes a accueilli une rencontre des directeurs des divers instituts archéologiques étrangers présents dans la capitale grecque. Ce séminaire hybride a permis d’explorer de nouvelles pistes de coopération au sein du réseau athénien.

Soirée mécénat à l’EFA avec Jean-Claude Trichet

Le 3 novembre 2022, l’École française d’Athènes recevait dans ses salons de potentiels mécènes, invités à dialoguer avec Jean-Claude Trichet autour de thématiques concernant la situation économique actuelle et la place du mécénat dans les dynamiques économiques. Cette soirée, organisée par l’EFA et l’Association des Amis de l’École française d’Athènes, en collaboration avec le Conseil d’administration du Fonds de dotation de l’École, a permis avec succès de faire connaître l’École auprès de potentiels mécènes.

 RÉSEAUX

Les communicants ResEFE dans les salons de la direction de l'EFRRESEFE

Cette année encore, le ResEFE a répondu présent aux RDV de l’histoire de Blois, qui se sont tenus du 05 au 09  octobre autour du thème « La mer ». À cette occasion, les Écoles étaient bien visibles au salon du livre, proposant au public de découvrir l’activité éditoriale du réseau. L’École française d’Athènes y présentait ses nouveautés ainsi qu’une sélection d’ouvrages récents. Cinq chercheurs du Réseau se sont en outre réunis autour d’Emmanuel Laurentin pour la  traditionnelle Carte blanche des EFE, sur le thème Les chercheurs sur leur terrain de travail : questions sociales et environnementales, tandis que plusieurs représentants de l’EFA intervenaient dans diverses autres tables rondes. A la mi-octobre, la Casa de Velazquez a de nouveau accueilli le séminaire de formation aux humanités numériques, organisé par Bruno Morandière et destiné à l’ensemble des membres de première année du Réseau. En outre, des réunions inter-Écoles entre les différents services ont régulièrement lieu par visioconférence ou en présentiel. Ainsi, les communicants du réseau se sont réunis fin novembre à Rome et se sont penchés trois jours sur des questions de communication et de valorisation des Écoles et du réseau. Enfin, l’École française d’Athènes aura également la joie de recevoir début janvier la visite de Nancy Berthier, directrice de la Casa de Velazquez, qui présidera le Réseau des EFE pour l’année 2023.

ANCHISE

Après son implication dans le projet européen Netcher, chargé de constituer dans le cadre du programme H2020 un réseau multidisciplinaire d’experts dans la lutte contre le trafic d’antiquités, l’École française d’Athènes se félicite du succès qu’elle vient d’obtenir en étant lauréate d’un nouveau projet Horizon Europe : ANCHISE (Applying New solutions for Cultural Heritage protection by Innovative, Scientific, social and economic Engagement) prend la suite du projet NETCHER et propose d’élaborer des outils et des méthodes adaptés au défi de la protection du patrimoine culturel menacé. Pour ce projet de trois ans qui débutera en février 2023, l’EFA sera le coordinateur d’un consortium européen de 14 partenaires incluant des universités et centres de recherche, des entreprises de développement technologique, des organisations culturelles.