La terrasse du sanctuaire d’Athéna Pronaia et les abords sud-est de la ville
Responsables : Sandrine Huber & Didier Laroche
Contact : Sandrine Huber (Université de Lille)
Institution partenaire :
- Université de Lille (UMR 8164-HALMA, MESHS Lille Nord de France, UMR 8187-LOG, Fed 4129-IRePSE)
L’École française d’Athènes, en partenariat avec l’Université de Lille (UMR 8164-HALMA, MESHS Lille Nord de France, UMR 8187-LOG, Fed 4129-IRePSE), réalise, de 2022 à 2026, un programme de recherche archéologique sur le sanctuaire d’Athéna Pronaia, qui participe d’une réflexion sur les aménagements du sanctuaire panhellénique d’Apollon Pythien et sur les abords de la ville co-gestionnaire du grand sanctuaire dans l’Antiquité.
Les vestiges visibles aujourd’hui ont été dégagés par l’École française d’Athènes entre 1900 et 1903 et en 1920-1924. Le site a ensuite fait l’objet de rares interventions (1941, 1956, 1971). En 1972 et 1979, l’Éphorie des antiquités de Phocide a procédé à des travaux de consolidation qui ont aussi généré des fouilles ; le balisage actuel du site a été réalisé en 2015.
L’étude en cours vise à mieux comprendre le site, qui est longtemps resté dans l’ombre du sanctuaire principal d’Apollon Pythien. La terrasse accueillait dans l’Antiquité au moins cinq monuments de forme et de fonction variées. Si la destination du temple d’Athéna Pronaia (qui veut dire « devant le temple », sous-entendu d’Apollon) est assurée à l’est de la terrasse, celle des autres monuments questionne toujours les archéologues ; les premiers éléments de réflexions issus d’une enquête préparatoire menée entre 2017 et 2021 sont publiés ici.
