Newsletter EFA numéro 12 – octobre 2020

Pour vous inscrire, cliquez ici  Pour vous désinscrire, cliquez ici

NEWSLETTER OCTOBRE 2020

 ÉDITORIAL

La rentrée 2020, à l’EFA comme ailleurs, est encore placée sous le signe des inquiétudes face à la crise sanitaire qui perdure. Dans ces difficultés du moment, nous mettons tout en œuvre pour que l’École poursuive son activité dans la plus grande sécurité et reste une institution accueillante, productive et ouverte aux initiatives, car nous avons besoin, plus que jamais, de maintenir la place de la recherche et de la formation dans ce contexte troublé. Le bilan de l’année 2020, malgré les obstacles, fera honneur à celui de l’année 2019 (dont le rapport d’activité est désormais consultable en ligne). L’EFA se projette déjà vers 2021, qui sera en particulier l’année anniversaire du bicentenaire de l’indépendance grecque, et entend exprimer par son implication dans les commémorations de 1821 son attachement profond à son pays d’accueil, un attachement fort de 175 ans de partenariat et d’amitié franco-grecque. L’activité de terrain, qui a pu être menée avec succès et dans le respect des protocoles sanitaires au cours de ces derniers mois, a permis la poursuite d’importants programmes : Dréros, Malia, l’Anavlochos, Délos, Egine, Argos, Akraiphia, le Ptoion et le Val des Muses, Delphes et Amphissa, Kirrha, Thasos, Philippes, Dikili Tash, Apollonia d’Illyrie, ont connu de nouveau la présence des chercheurs pour des programmes de fouilles et d’études, grâce à l’accord des autorités archéologiques et à l’engagement des partenaires. Nous n’oublions pas Chypre, restée inaccessible mais où de nombreux chercheurs attendent de pouvoir revenir. Ce dynamisme reflète autant la ténacité à faire avancer les recherches que l’attachement que nous éprouvons tous à l’égard de ces lieux, ces sites, ces pays. Mais pour beaucoup d’autres, ce fut un été sans séjour en Grèce, sans revoir des amis et des lieux chers, pour la première fois depuis longtemps. L’EFA a tenu, depuis la fin du confinement cet été, à maintenir sa bibliothèque ouverte aux lecteurs, en organisant au mieux la répartition des places disponibles, de même que l’accessibilité de ses archives. Dès la fin du mois d’août, les boursiers et chercheurs résidents ont pu revenir à la Maison des hôtes, équipée de nouveaux protocoles de sécurité. Les colloques et séminaires ont repris dans des formes adaptées. Les services ne cessent de déployer beaucoup d’inventivité pour assurer la continuité des activités : c’est un défi quotidien pour les personnels et pour les chefs de service et je tiens à les remercier encore une fois pour leur engagement constant. Outre son activité éditoriale soutenue à travers la parution de nombreux volumes représentatifs de toutes les collections de l’EFA, le service des publications vient de faire paraître la nouvelle collection Epitomè, tournée vers le grand public. À l’intersection de plusieurs services, le travail sur les référentiels numériques progresse et ouvre la voie à de nouvelles collaborations. Deux réalisations majeures l’illustreront pour l’année 2020 : l’ouverture du Bulletin archéologique des Écoles françaises à l’étranger, porté par l’EFA et prochainement disponible sur la plateforme OpenEdition, ainsi que, encore en cours de préparation, la nouvelle interface d’Archimage pour le fonds documentaire de l’École. Pour mieux répondre à tous ces défis, l’équipe informatique devient un service à part entière à compter du 1er novembre 2020, tandis qu’un poste est reformulé en « chargé de numérisation et de support aux projets numériques », déployé entre le service des archives et la direction des études. Au cours des mois précédents, un autre poste existant a été redéployé en soutien administratif à la direction des études. Au 1er septembre, deux nouveaux directeurs des études sont venus renouveler les équipes, tandis que le service des publications accueillait une nouvelle chargée d’édition. Recrutée lors du concours de juin 2020, une nouvelle membre médiéviste a rejoint l’EFA (voir le nouvel organigramme de l’EFA). Forte des compétences de ses équipes, l’École aborde ainsi avec un esprit d’innovation la préparation de son nouveau quinquennal 2022-2026, qui commencera par le bilan des activités des missions et des programmes des années 2017-2021. Ce nouveau quinquennal devra aussi mettre à l’honneur, sous différentes formes, la dimension internationale des recherches menées par l’EFA, par la connexion de ses programmes à des structures européennes, par une plus grande habitude de montage de projets européens, par son interaction avec les Écoles du RESEFE ainsi qu’avec d’autres partenaires. C’est dans cet esprit que l’EFA a organisé et accueilli, à la fin du mois de septembre, le séminaire des Écoles françaises à l’étranger sur le thème « Les Écoles, leurs pays d’accueil et l’Europe : insertions, interactions, réseaux ». Nous comptons sur vous tous pour faire vivre cette communauté scientifique, résistante aux difficultés et tournée vers l’avenir !

Véronique Chankowski, directrice de l’École française d’Athènes

 INFORMATIONS PRATIQUES ET APPELS

Annonce

#COVID19. Retrouvez ici toutes les conditions d’accès aux différents services de l’École française d’Athènes. Ces informations sont régulièrement mises à jour, conformément aux mesures énoncées par les autorités gouvernementales.

SherRD

L’École française d’Athènes est heureuse de faire partie de SheRD, groupe de discussion sur les données de recherches en archéologie et le web sémantique en Grèce auquel collabore bon nombre des instituts archéologiques étrangers à Athènes. N’hésitez pas à suivre @SHeRD_Athens, compte Twitter du réseau créé et géré par notre secrétaire de rédaction de la Chronique des fouilles en ligne !

Bourses de l’EFA 2021

L’EFA attribue chaque année une soixantaine de bourses, pour une durée d’un à deux mois, exceptionnellement pour une durée supérieure. Les candidats doivent être inscrits en Doctorat et poursuivre des recherches nécessitant un séjour en Grèce et se rapportant à l’un des domaines suivants : préhistoire et protohistoire égéenne ; monde hellénique antique, monde hellénique et éventuellement balkanique, médiéval, moderne et contemporain. Date limite de candidature : 31 octobre 2020 Pour en savoir plus…

Dispositif de chercheur-résident à l’EFA 2021

Les Écoles françaises à l’étranger ont mis en place depuis 2012 un statut de chercheurs résidents. À l’École française d’Athènes, les enseignant(e)s-chercheur(e)s, les chercheur(e)s statutaires ou les post-doctorant(e)s sous contrat dans une institution de recherche ou dans un établissement d’enseignement supérieur peuvent bénéficier de ce dispositif. Ils sont accueillis pour une durée de un à six mois afin de développer un projet s’inscrivant la programmation quinquennale de l’École française d’Athènes. L’appel à candidature pour l’année 2021 est lancé. Date limite de candidature : 3 novembre 2020. Pour en savoir plus…

Soutien à la mobilité internationale 2021 – mobilité vers l’École française d’Athènes

Dans le cadre du soutien à la mobilité internationale, l’InSHS et l’École française d’Athènes proposent aux chercheur(e)s, enseignant(e)s-chercheur(e)s et ingénieur(e)s de recherche des unités de recherche dont le CNRS est tutelle ou cotutelle une aide pour la réalisation d’actions de recherche en 2020. L’appel à candidature pour l’année 2020 est lancé. Date limite de candidature : 3 novembre 2020. Pour en savoir plus… .

 AGENDA

Vidéothèque de l’EFA

(Re)découvrez nos conférences, journées d’études et autres manifestations scientifiques sur la nouvelle version de notre vidéothèque.

 ZOOM SUR…

Nettoyage de la surface picturale à l’aide de coton enroulé sur un bâtonnet. © Conservation Studio Fotini Koussiaki.

…la restauration de peintures du fonds Gilliéron

Le soutien du Fonds national suisse en faveur de la collection Gilliéron cédée à l’EFA a permis de financer plusieurs opérations cette année, parmi lesquelles figure la restauration d’un lot de peintures à l’huile. Émile Gilliéron père (1850–1924) est surtout connu pour ses dessins et reproductions d’objets archéologiques grecs. En conséquence, ses peintures à l’huile, inconnues, n’ont jusqu’à présent reçu que peu d’attention de la part des chercheurs. L’Atelier Fotini Kousiaki s’est vu confier la restauration de quinze peintures de chevalet. L’examen préliminaire des oeuvres a révélé qu’elles nécessitaient une restauration urgente, avec différents degrés d’intervention. Jusqu’à récemment, et pendant plus d’un siècle, ces peintures ont été stockées dans des conditions défavorables. Neuf peintures avaient été enlevées de leurs supports secondaires, laissées non tendues ou fixées de manière lâche sur des châssis. Cet état rendait la couche picturale très fragile et la peinture s’écaillait activement. Leur analyse et leur traitement ultérieur ont mis en évidence des facteurs contribuant à la grande valeur esthétique et historique des peintures à l’huile de E. Gilliéron père. Constat d’état Le support principal des peintures consiste en une toile de lin à trame unie ou sergée. Les toiles étaient fixées par des clous en alliage de fer (à présent corrodés) à un support secondaire qui était soit un cadre brut scié à la main, un châssis déformé, ou, au contraire, un châssis de forme trapézoïdale avec des clés d’expansion. Ils présentaient des fissures, de la corrosion, de la saleté, certains avaient des défauts dans le plan de surface, une défaillance des joints et un faible degré de tension. Par conséquent, les supports ont été soit restaurés et préservés chaque fois que cela était possible, soit remplacés. Les toiles sont recouvertes d’une fine couche de fond blanc cassé ou gris qui présentait une mauvaise adhérence au support primaire. La couche picturale comporte des passages de peinture à l’huile appliqués en couche mince, ainsi que des zones d’empâtement épais et fortement texturés. La peinture s’écaillait par endroits ; d’autres déformations, soulèvements, taches, décolorations, pertes, écorchures et rayures ont également été repérés. Interventions Un protocole consistant à retirer les peintures de leur support a été suivi. La poussière et la couche de saleté ont été ôtées du verso et du recto à l’aide d’une brosse à poils de porc doux et d’un aspirateur, suivi par un aplatissement des angles et une réduction des déformations planaires. Étant donné le manque d’adhérence entre la peinture et les couches de fond, des tests approfondis de consolidation à base de produits aqueux et de solvants ont été entrepris. La consolidation a été réalisée par étapes en appliquant les produits au pinceau et en les chauffant afin de laisser une certaine souplesse à la peinture en relief. Cependant, certaines peintures nécessitaient un traitement de consolidation global : dans cinq cas, la toile s’était affaiblie à un état sévère et a nécessité l’ajout d’une doublure. Le revêtement a été réalisé soit par un mélange adhésif (EVA), soit par un mélange de résine de cire synthétique. En raison de la fragilité des bords, des bandes de tension ont été appliquées. Le revêtement de surface décoloré a été identifié comme de la gomme laque et une épaisse couche de saleté et de crasse a donné aux peintures un aspect terne et grisâtre. Un programme de nettoyage à sec avec une brosse douce pour éliminer la saleté et la poussière a été suivi d’un nettoyage humide doux et d’un rinçage à l’eau déminéralisée ou au white spirit. Le choix de l’agent de nettoyage a été déterminé en amont par des essais. Enfin, une couche de vernis au fini satiné a été appliquée et les pertes ont été comblées et retouchées pour unifier la composition. Au total, quinze toiles ont été restaurées. Trois œuvres seront prêtées au Musée du Louvre dans le cadre de l’exposition « Paris-Athènes : naissance de la Grèce moderne 1675-1919 » dont l’inauguration est prévue au mois d’avril 2021.

 RECHERCHE ET FORMATION

cliché, J. Ballu (ResEFE)Du nouveau à la Direction des Études

Outre l’arrivée de Laurianne Martinez-Sève et de Gilles de Rapper, qui remplacent depuis début septembre Amélie Perrier et Anastassios Anastassiadis, la Direction des Études bénéficie aussi de la présence de Iokasti Kammenou qui est venue renforcer l’équipe. Vous pourrez la contacter pour tout ce qui concerne le calendrier (maisons de fouilles, véhicules, matériel, ordres de mission) et la clôture financière des missions (p.ex. bons de commande et factures, dossiers de remboursement). Elle s’occupe aussi de la logistique des manifestations scientifiques.  Sophia Zoumboulaki restera votre interlocutrice pour la préparation et le suivi de toutes les opérations scientifiques (par ex. dépôt des demandes, organisation, bilans, livrables des missions, préparation des manifestations scientifiques, gestion des partenariats). À compter du 1er novembre, Iota Patiri consacrera une partie de son temps à la direction des études en soutien aux projets numériques, en plus de sa mission de chargée de numérisation au service des archives. Malgré les difficultés provoquées par la pandémie, environ 75% des missions scientifiques programmées ont pu se tenir, parfois sous une forme réduite et adaptée à la situation créée par la crise sanitaire. Tout a été mis en œuvre pour que les manifestations scientifiques ne s’interrompent pas. Le séminaire Technologie se poursuit jusqu’à la fin de l’année 2020. Nous avons pu ainsi reprogrammer des séances qui n’avaient pu se tenir au printemps. Dominique Castex (UMR 5199 PACEA, Université de Bordeaux) est intervenue le 5 octobre sur l’étude des épidémies antiques à partir de l’archéo-anthropologie. Sa présentation a été mise en ligne. Maud Devolder (UCLouvain, INCAL-CEMA-AEGIS) et Marta Lorenzon (Université d’Helsinki) traiteront le 9 novembre de l’apport des analyses macro et microscopiques à l’étude des briques crues minoennes. Deux colloques se sont aussi tenus sous une formule mixte (présentiel et webinaire) : Les Antiquités multiples de la Modernité grecque (24, 25 et 26 septembre) en collaboration avec l’Εθνικό Ίδρυμα Ερευνών / National Hellenic Research Foundation d’Athènes ; Circulations animales et zoographie en Méditerranée ancienne, dans le cadre des activités du réseau AniMed (les 14, 15 et 16 octobre). L’EFA a aussi accueilli des chercheurs résidents et des boursiers, cinq au mois de septembre et sept au mois d’octobre. Nous continuerons à proposer des manifestations en ligne dans les semaines à venir. Le séminaire numismatique reprendra dès la fin du mois de novembre, et le séminaire Meli, organisé avec l’American School of Classical Studies, reprendra en janvier, ainsi que le séminaire Les SHS en chantier. Une série de conférences sur l’actualité des recherches menées en Grèce est également programmée. Nous travaillons aussi à la mise en place d’autres séminaires : séminaire épigraphique, séminaire historique et séminaire consacré aux commémorations du bicentenaire de la révolution grecque de 1821.

Vue du bâtiment du secteur 5, vers le Nord-Ouest (cliché EFA)L’EFA en Crète

Cette année, la Crète a constitué pour l’EFA un terrain de recherche très actif. La mission de l’Anavlochos dirigée par Florence Gaignerot-Driessen s’est concentrée sur des travaux d’études et de restauration, notamment du grand tumulus de 15 m de diamètre mis au jour en 2018 dans la nécropole. À Malia, les recherches ont notamment visé à préciser l’extension de certains quartiers (Maia Pomadère, quartier Pi) ou de la ville tout entière. À cet effet, une collaboration conduite par Sylvie Müller Celka avec les ingénieurs du CNRS Elise Fovet et Frank Vautier, de la plateforme Intelespace de la MSH de Clermont-Ferrand, a permis la mise en œuvre d’une technologie nouvelle, encore expérimentale : une couverture LiDAR de la Zone archéologique A par drone. Le vol par drone permet de couvrir des zones de quelques km2 seulement, au lieu de 60 km2 au minimum par avion, et assure un rendu très détaillé de la microtopographie. Le drone transporte également un appareil photo qui offre une couverture photogrammétrique de l’espace survolé, des cibles mesurées au GPS ayant été prélablement posées au sol. Le traitement des données est actuellement en cours. À Dréros, la mission franco-grecque dirigée par Vasso Zographaki et Alexandre Farnoux a porté ses efforts sur un grand bâtiment situé sur la pente Nord du site, sous l’agora (secteur 5), ainsi que sur l’acropole Est. Le dégagement du grand bâtiment est désormais achevé et l’on comprend mieux sa chronologie, depuis sa construction au milieu de l’époque hellénistique jusqu’à sa réoccupation à l’époque romaine et byzantine. La découverte d’une structure à banquette supportant un amas de mâchoires de chèvres et deux vases entiers pose la question de la fonction de cet ensemble architectural au plan singulier. Sur l’acropole Est, les recherches ont permis de retrouver une pierre de seuil dégagée en 1932 et d’étudier plus précisément l’accès à la forteresse. La mission menée conjointement depuis 2009 par l’Éphorie des antiquités du Lassithi et l’École française d’Athènes bénéficie du soutien de la mairie d’Aghios Nikolaos et de l’université de Strasbourg. Des visites ont été faites pour les habitants de la commune. Une réflexion est engagée avec les autorités locales pour mettre en valeur ce site important dans l’histoire de la naissance des cités (loi de la non réitération des cosmes), dans celles de l’architecture religieuse (temple d’Apollon delphinien et temple de l’acropole Ouest) et de la sculpture grecque (sphyrélata de la triade apollinienne).

Les commémorations du bicentenaire de la révolution grecque à l’EFA

L’EFA se prépare à accompagner les commémorations du bicentenaire de la révolution grecque de 1821. Une exposition au musée du Louvre, dont l’EFA est partenaire, s’ouvrira en avril 2021. Intitulée Paris-Athènes 1675-1919 : la construction de la Grèce, l’exposition retrace les liens culturels, diplomatiques et artistiques unissant la Grèce et la France au xixe siècle. Son lancement sera marqué par la tenue d’un colloque qui se tiendra au musée du Louvre et à l’Institut de France les 22 et 23 avril 2021. Sous le titre France-Grèce XVIIIe-XXIe s., regards insolites : objets, lieux, personnages, cette rencontre scientifique s’attachera à revisiter l’historiographie de la révolution grecque en privilégiant une approche inspirée de la micro-histoire. À Athènes, la section des études modernes et contemporaines proposera à partir du printemps 2021 et jusqu’à la fin de l’année un séminaire dédié à l’observation des commémorations programmées en Grèce en cette année anniversaire. Il est possible en effet voir en celles-ci un objet d’étude dont l’analyse peut contribuer à saisir l’état de la société grecque actuelle. Le séminaire portera un regard pluridisciplinaire sur le moment commémoratif de 2021 en s’intéressant tout à la fois à l’historiographie de la révolution et de l’indépendance, à l’organisation même des événements et manifestations prévus en 2021 et enfin à la réception du moment commémoratif et à ses échos dans la vie politique et culturelle, tant au niveau national qu’au niveau local. A Athènes encore, l’EFA est partenaire du 12e colloque annuel du Research Network on the History of the Idea of Europe qui se tiendra du 9 au 12 septembre 2021 sur le thème Modern Revolutions and the Idea of Europe. Il s’agira de retracer l’histoire de la notion de révolution à l’époque moderne et de réfléchir à la façon dont elle s’articule avec des conceptions de l’Europe comme avec des processus se développant à l’échelle européenne. Une table ronde sera spécialement dédiée à la révolution grecque et à l’idée de l’Europe. Enfin, la nouvelle collection Épitomé s’enrichira d’un volume consacré à 1821.

Projets CollEx-Persée : Chronika, ou la mise en ligne rétrospective de la Chronique des fouilles du Bulletin de Correspondance Hellénique

Dans le cadre de l’Appel à Projets CollEx-Persée 2019, la Chronique des fouilles, en partenariat avec Persée, a déposé au mois de janvier 2020 une réponse qui présentait en détail le projet en préparation concernant la Chronique des fouilles publiée au Bulletin de Corrrespondance Hellénique entre 1920 et 2009, c’est-à-dire la Chronique des fouilles avant la Chronique des fouilles en ligne. Les volumes du BCH sont déjà disponibles en ligne sur Persée, mais il s’agissait d’intégrer les données à la plateforme de la Chronique afin d’avoir un ensemble homogène, interrogeable par un moteur de recherche unique. Pour Persée l’expertise qu’apporte cette collaboration permettra notamment une lecture plus ciblée de cette partie de la revue, grâce à un travail sur la structure documentaire précis. Les opérations se déroulent en parallèle à Lyon et à Athènes selon un calendrier précis et sur une durée de 24 mois : à Lyon, les travaux de préparation et de reprise des données ont déjà démarré au mois de septembre ; ici, à Athènes, le travail d’édition des notices commencera sous peu. Retrouvez également ici le projet présenté par CollEx-Persée.

 ARCHIVES

Classement et description de la correspondance des directeurs et secrétaires généraux

Chloé Angles, volontaire internationale en administration, a été recrutée pour une mission d’un an centrée sur le classement et la description de la correspondance des directeurs et secrétaires généraux. Cette sous-série 1 ADM avait fait l’objet d’un récolement par Yann Logelin, archiviste à la bibliothèque de l’EFA, il y a plusieurs années. Stocké dans des classeurs et majoritairement composé de copies sur papier pelure pour les lettres envoyées, ce lot fragile, essentiel pour retracer les activités de l’EFA et l’histoire d’un établissement scientifique et culturel à l’étranger, devait faire l’objet d’un reclassement et d’un reconditionnement dans son ensemble, associés à une description générale. En s’appuyant sur le récolement déjà effectué, la méthode adoptée consiste à reclasser au mieux les documents par directeurs et secrétaires généraux, puis par courrier à l’arrivée et au départ, et enfin par ordre chronologique. Pour les années récentes, un classement thématique plus fin a parfois été ajouté, afin de respecter au plus près le classement initial. Parallèlement, le reconditionnement imposant de manipuler chaque pièce, il a été décidé de mettre à profit cette opération pour numériser les courriers les plus importants, en fonction de certaines thématiques. Parmi les sujets retenus, il y a la tenue du Baccalauréat français, dont l’École faisait passer les épreuves aux étudiants français, mais aussi étrangers, dans plusieurs villes grecques. Cet engagement se poursuit avec la création de l’Institut français, et les relations de l’École avec ce dernier. Concernant les fouilles, un grand nombre de documents a été sélectionné. Ils relatent l’organisation et la gestion du matériel, mais aussi des anecdotes notables sur certains évènements ayant impactés les fouilles sur les différents sites : l’acquisition des terrains, les effondrements dus aux intempéries, l’occupation des maisons de fouilles durant la guerre, etc. Par ailleurs, de nombreuses lettres relatives à l’histoire et au fonctionnement de l’École ont été retenues pour la numérisation. Ces lettres montrent les activités du personnel français comme grec, la création de nouveaux postes et fonctions, ainsi que les transformations architecturales de l’École, tout en illustrant la vie quotidienne à Athènes à chaque époque. Ce fonds représente une grande source historiographique des activités scientifiques, mais aussi des récits de vies, qui permettent de retranscrire le contexte historique de l’implanta on de l’École dans l’histoire grecque contemporaine. La crise sanitaire a eu des conséquences importantes sur la gestion des projets en cours au service des archives, et sur cette mission en particulier : les documents étant sur support papier, le travail ne pouvait être assumé à distance. Jusqu’à présent, il a néanmoins été possible de reclasser, reconditionner et décrire 49 contenants, puis de numériser environ 900 courriers.

 BIBLIOTHÈQUE

ArchéoAl : projet Collex Persée d’alignement de référentiels géographiques

Le projet ArchéoAl, porté par l’IFAO et présenté à l’AAP Collex Persée en partenariat avec les EFE, l’Agence bibliographique de l’enseignement supérieur (Abes), la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne (BIS) et le réseau Frantiq, a obtenu un financement pour deux ans, de 2020 à 2021. Il vise, à l’EFA, à soutenir le développement des SIG, et à en aligner les principales références géographiques avec les référentiels d’autorités IdRef, Geoames, Pleiades et Pactols.

Ouverture de la bibliothèque : fréquentation maintenue

À la suite de la fermeture imposée par la crise sanitaire, la bibliothèque a rouvert ses portes au public le 1er juillet. Les conditions d’accès et le règlement ont été adaptés aux circonstances et mis à jour selon l’évolution de la règlementation. Malgré la réduction du nombre de places et la complexité des conditions d’accueil, une belle fréquentation est venue récompenser les efforts de l’équipe, avec un taux d’occupation des places de 80%.

Catalogue de la bibliothèque : du changement à venir 

En collaboration avec l’École française de Rome, l’EFA vient de choisir un nouvel outil de gestion pour sa bibliothèque, et s’apprête notamment à remplacer son actuel catalogue en ligne par une nouvelle interface. Ses nombreuses fonctionnalités permettront d’élargir les recherches sur la documentation en ligne et les services de la bibliothèque. La mise en ligne du nouveau catalogue est prévue pour l’été 2021.

Documentation électronique : nouveaux bouquets d’ebooks

La bibliothèque finit l’année 2020 avec des acquisitions de bouquets d’ebooks de référence sur les sciences de l’Antiquité. Les titres 2020-2021 des Classical studies e-books Online de Brill (qui comptent notamment les suppléments Mnémosyne et les titres Religion in the Graeco-Roman world) viendront ainsi progressivement enrichir ses collections. Les titres déjà publiés sont accessibles ici. Les titres 2020-2021 de la collection Oxford scholarship online et des Oxford companions ont également été acquis à la fin de l’été et sont accessibles ici. Des négociations sont en cours pour acquérir de nouvelles collections. Une partie étant acquise grâce à un financement Collex Persée, un effort particulier est fait pour obtenir des accès élargis aux lecteurs de la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne ou de l’EFR.


Les actualités de la bibliothèque

Retrouvez les dernières acquisitions de la bibliothèque, classées par fonds :

 PUBLICATIONS

L’École française d’Athènes continue d’enrichir son offre éditoriale avec les lancements d’une nouvelle collection, Épitomé, s’adressant à un plus large lectorat de non spécialistes et d’une revue exclusivement en ligne, le Bulletin archéologique des Écoles françaises à l’étranger.

Une nouvelle revue : le Bulletin archéologique des Écoles françaises à l’étranger

Après deux ans de négociations et de travail entre les cinq Écoles françaises et les grandes structures nationales Open Edition et Métopes, nous avons le plaisir de vous annoncer la parution prochaine du Bulletin archéologique des Écoles françaises à l’étranger. Cette nouvelle revue, portée par l’École française d’Athènes, propose les contributions de l’École française d’Athènes, de l’École française de Rome, de l’Institut français d’archéologie orientale, de l’École française d’Extrême-Orient et de la Casa de Velázquez réunis au sein du Réseau des Écoles françaises à l’étranger. C’est ainsi toute l’actualité des recherches archéologiques menées par ces institutions, publiés jusqu’ici séparément et sur divers supports, sur tout le pourtour méditerranéen mais aussi dans les Balkans, en Inde et en Asie qui est proposée dans ce Bulletin exclusivement électronique, multilingue et surtout à la publication continue. Open Edition rendra publique la plateforme dans le mois qui vient.

Une nouvelle collection : εpitomε

Épitomé [epitɔm(e)], [epito:m] : Abrégé d’un livre, d’une histoire; plus particulièrement précis d’histoire. La collection Épitomé nait d’un pari : demander aux meilleurs spécialistes d’exposer l’essentiel d’une question portant sur la Grèce des origines à nos jours. Elle permet à l’École française d’Athènes d’exploiter de la façon la plus synthétique possible les données originales de la recherche et de valoriser auprès du public le plus large les acquis du savoir. Dans un format court, publiée simultanément en anglais, en français et en grec, cette nouvelle collection veut ainsi mettre à la portée de tous les clés pour comprendre les enjeux actuels de l’hellénisme.

εpitomε 1 Thasos : dix siècles gravés dans le marbre. Une brève histoire au fil des inscriptions par Julien Fournier, Patrice Hamon, Natacha Trippé Thasos: ten centuries inscribed in marble. A brief history on the basis of inscriptions by Julien Fournier, Patrice Hamon, Natacha Trippé Θάσος: δέκα αιώνες χαραγμένοι στο μάρμαρο. Μια σύντομη ιστορία μέσα από τις επιγραφές των Julien Fournier, Patrice Hamon, Natacha Trippé
Bientôt disponible dans même collection : Les Italiens à Délos par Claire Hasenohr Les cultes orientaux à Délos par Hélène Brun-Kyriakidis L’Histoire de Délos par Véronique Chankowski

Découvrez nos nouveautés

Présentation d’ouvrage Retrouvez ici la présentation du Corpus des inscriptions de Delphes V, par son auteur Dominique Mulliez.
Appel à contributions pour le BCH

N’hésitez pas à nous soumettre vos textes qui, acceptés, seront rapidement édités sur papier et en ligne.

 PORTRAITS

Les nouvelles recrues

Gilles DE RAPPER

Gilles a rejoint l’EFA, à la direction des études modernes et contemporaines, au 1er septembre 2020. Chargé de recherche au CNRS et membre de l’Institut d’ethnologie méditerranéenne, européenne et comparative (Idemec, CNRS-AMU, UMR 3707) d’Aix-en-Provence, Gilles de Rapper est docteur en ethnologie et sociologie comparative. Ses travaux sur les dynamiques frontalières dans les Balkans contemporains, sur l’expérience communiste et sur l’histoire de la photographie s’inscrivent dans une anthropologie historique des sociétés balkaniques qu’il développe principalement à partir de travaux de terrain en Albanie et chez les Albanais de Grèce, d’ex-Yougoslavie et de Turquie.

CV complet

Iris GRANET-CORNÉE

Iris Granet-Cornée a été recrutée en 2020 comme chargée d’édition au service des publications. Titulaire d’un master d’égyptologie (université Paris-Sorbonne) et d’un master d’édition (université Paris Nanterre), elle a exercé ses précédentes fonctions à Paris (Nouveau Monde éditions) et au Caire (Ifao).

Laurianne MARTINEZ-SÈVE

Laurianne a rejoint l’EFA, à la direction des études antiques et byzantines, au 1er septembre 2020. Professeur d’histoire grecque à l’université de Lille depuis septembre 2007 et membre de l’UMR 8164 HALMA, Laurianne Martinez-Sève est spécialiste de l’Orient hellénistique. Elle est membre de la Mission Archéologique Franco-Ouzbèke de Sogdiane et participe aux travaux de publication des anciennes fouilles d’Aï Khanoum (Afghanistan). Elle étudie aussi l’impact et l’héritage des pratiques macédoniennes dans le royaume séleucide.

Lilyana YORDANOVA

Docteure en Histoire de l’art et archéologie du monde byzantin et post-byzantin, Lilyana a intégré la section des études modernes et contemporaines de l’EFA au 1er septembre 2020, avec un projet de recherche sur « Le dialogue interconfessionnel du bâti : architecture religieuse de l’espace urbain et périurbain en Macédoine et en Thrace occidentale au XVe siècle ».

CV complet

Les départs

Tassos ANASTASSIADIS

Directeur des études de la section moderne et contemporaine depuis 2016, Tassos Anastassiadis a rejoint son poste d’Associate Professor en histoire moderne à l’Université McGill de Montréal, où il poursuit son enseignement dans le domaine des études néohelléniques ainsi que ses recherches sur le rôle des réseaux transnationaux dans les évolutions institutionnelles grecques, tout en développant de nouvelles collaborations avec l’EFA. Il est en particulier impliqué dans le programme sur l’Armée d’Orient et dans la préparation du colloque de 2021 consacré aux figures insolites du philhellénisme.

Angelos DALACHANIS

Angelos Dalachanis, membre scientifique de 4e année de la section moderne et contemporaine pour l’année universitaire 2019-2020, est élu chargé de recherche au CNRS et il est affecté à l’Institut d’histoire moderne et contemporaine (UMR 8066; CNRS/ENS-PSL/Paris 1). Il poursuit sa collaboration avec l’EFA : en novembre 2020, aura lieu la journée d’étude « Diasporas, bienfaisance et fabrique des appartenances : une histoire connectée des pratiques du bien en Égypte à l’âge impérial (XIXe-XXe siècles) » qu’il co-organise avec le soutien de l’EFA et en collaboration avec l’EFR et l’IFAO. Angelos Dalachanis codirige également le troisième numéro de la revue BCH moderne et contemporaine, et le projet de recherche soutenu par l’EFA qui porte sur les collections d’Antonis Benakis.

Vivi LYMPEROPOULOU

Les nombreuses années qu’a passées Vivi Lymperopoulou au service de l’EFA, à l’entretien puis à la blanchisserie, nous laissent l’heureux souvenir de sa présence chaleureuse, efficace et essentielle au bon fonctionnement de nos activités. Elle a pris sa retraite le 30 septembre 2020 après près de trente années à l’EFA où elle était entrée en avril 1991.

Amélie PERRIER

Directrice des études de la section antique et byzantine depuis 2016, Amélie Perrier a rejoint au 1er septembre 2020 son poste de Maître de Conférences en histoire ancienne de l’Université d’Orléans ainsi que le laboratoire IRAMAT UMR 5060 (Centre Ernest-Babelon) auquel elle est rattachée. Elle continue à mener avec l’EFA un programme d’étude sur la pierre à Delphes ainsi que l’étude du Portique Ouest du sanctuaire, est impliquée dans la réalisation du webSIG de Delphes et collabore à l’exploration archéologique sous-marine du port d’Egine (Aegina Harbour Project).

Eléna STEFANOVA

Arrivée à Délos en 2006, Elena Stefanova a pris en charge avec une efficacité et une bonne humeur constantes la cuisine et l’entretien de la maison de fouilles de Délos. Elle a accompagné d’innombrables missions de chercheurs, jeunes et moins jeunes, qui ont toujours trouvé auprès d’elle tout le soutien et le réconfort qu’elle pouvait leur apporter. Elle a rejoint la Bulgarie en prenant sa retraite le 30 octobre 2020.

DANS LES COULISSES DE L’EFA

Agora des Italiens, Délos. Cliché P. KarvonisLes missions au temps du corona

Notre École a malgré tout réussi à maintenir la majorité de ses missions cette année. Adaptées, modifiées, mais maintenues, ces missions seront à l’origine de nouvelles données, de rapports scientifiques et administratifs, d’analyses, de publications. Comme l’an passé, comme l’année précédente. Mais les conversations devant la bibliothèque, autour d’un café dans les jardins, entre deux avions, ont bien changé. Et derrière les masques, les langues se délient. Expriment la frustration face à l’incertitude, face aux complications des protocoles sanitaires, face à l’angoisse des voyages et des passages obligés dans la foule, face à la crainte de transmettre à ses coéquipiers un virus que l’on aurait attrapé malgré toutes les précautions. Mais aussi la joie de retrouver sur le terrain une équipe, même réduite, que l’on n’osait espérer voir cette année, le bonheur de retrouver des lieux chéris, la satisfaction d’avoir pu accomplir malgré tout certaines missions. Pour beaucoup, ces jours sur le terrain sont à la fois une échappée vers la liberté après des semaines de confinement et une occasion de se couper du monde pour s’abonner sereinement au travail. Les équipes restreintes et le peu de touristes offrent des conditions de travail inédites dans les maisons de fouilles et sur les sites. L’occasion pour certains de renouer des liens avec les gardiens ou les ouvriers locaux, où tout simplement d’admirer paisiblement des paysages habituellement couverts de monde. Le sentiment de retour à la normalité tant désiré est entrecoupé par les difficultés logistiques, la souffrance occasionnée par le port du masque lors du travail physique. Et l’interrogation face à ce nouveau monde étrange revient. Quelle est donc cette Délos ou le mot masque n’est désormais plus l’apanage des plongeurs? Dire que nous vivons des moments historiques est d’une platitude absolue mais n’en demeure pas moins vrai. Et ces premiers témoignages recueillis ici, toujours intéressants, souvent émouvants, nous rappellent pourquoi les carnets de fouilles et autres récits, fenêtres dans la vie de chercheurs parfois disparus depuis fort longtemps, nous passionnent autant. Une communauté est née il y près de 175 ans dans cette École, unie par son amour pour la Grèce, l’hellénisme et la recherche, et la mémoire collective de cette grande famille ne doit pas être négligée.
Merci à tous ceux qui ont témoigné à l’oral ou à l’écrit. Divers projets de recueil de mémoires sont actuellement examinés. Si vous êtes chercheur, boursier, collaborateur de l’EFA et désirez témoigner de votre expérience en ces temps de pandémie, vous pouvez nous contacter à communication@efa.gr.

AG de l’AEFA

L’Assemblée générale de l’association des Amis de l’École française d’Athènes s’est tenue le 22 septembre dernier par visioconférence. Les présentations du bilan moral et du rapport financier de l’exercice 2019 ont été suivies par la réélection des membres du bureau. Les circonstances particulières liées à la crise sanitaire n’ont cependant pas permis d’établir un calendrier des manifestations de l’association.

 RESEFE

Séminaire du comité des directeurs RESEFE

L’École française d’Athènes a accueilli du 29 septembre au 2 octobre le séminaire du comité des directeurs des Écoles françaises à l’étranger, en effectifs réduits et avec un large usage de la visioconférence. Il avait pour thème : Les Écoles, leurs pays d’accueil et l’Europe : insertions, interactions, réseaux. Ce séminaire, très fructueux, et a permis de faire avancer plusieurs dossiers importants, parmi lesquels la préparation du dossier d’évaluation du quinquennal ainsi que les perspectives d’insertion des Écoles dans des programmes européens.

Les Rendez-vous de l’Histoire de Blois

L’École française d’Athènes a participé avec le réseau des Écoles françaises à l’étranger aux 23es Rendez-vous de l’Histoire, à Blois, du 9 au 11 octobre 2020. À cette occasion, les Écoles se sont réunies au salon du livre, proposant au public de découvrir l’activité éditoriale du réseau. L’École française d’Athènes y présentait ses nouveautés ainsi qu’une sélection d’ouvrages récents. Cinq chercheurs se sont en outre réunis autour d’Emmanuel Laurentin samedi 10 octobre pour la désormais traditionnelle Carte blanche des EFE, sur le thème Gouverner dans un cadre impérial.