Les femmes dans l’archéologie de la Grèce
Responsables : Maguelone Bastide & Sylviane Déderix
Contact : Maguelone Bastide (EFA)
Équipe :
- Priscilla Ralli EFA
- Laureline Pop EFA
- Maria Noussis EFA
Partenaires :
- École française d’Athènes
- Université nationale et capodistrienne d’Athènes
- Ministère grec de la culture & Éphories des antiquités
- Instituts archéologiques étrangers d’Athènes
- Fondation Nationale de la Recherche Scientifique (EIE)
Le projet « Les femmes dans l’archéologie de la Grèce », mené sous l’égide de l’École française d’Athènes, vise à encourager le développement de travaux portant sur les femmes qui ont fait l’archéologie du monde grec, en particulier au travers de l’étude d’archives inédites. Ce projet est né d’une journée d’étude sur les pionnières oubliées qui a rassemblé, en mars 2023, une vingtaine de chercheur·se·s issu·e·s d’institutions situées à Athènes, en Grèce et au-delà. Le succès de cet évènement (dont les actes sont en cours de publication) nous a encouragées à pérenniser notre initiative sous la forme d’un programme de recherche impliquant l’organisation de journées d’études annuelles. Chacune de ces journées d’étude portera sur une thématique choisie et sera organisée en collaboration avec l’une des nombreuses institutions archéologiques établies en Grèce – qu’il s’agisse d’un institut étranger, d’une université locale, du Ministère grec de la Culture, du Service Archéologique, ou de la Fondation hellénique pour la recherche. La seconde édition a eu lieu en mars 2024 à l’Institut autrichien d’archéologie : elle portait sur les obstacles et les opportunités institutionnelles rencontrées par les femmes archéologues. Quant à l’édition 2025, elle sera organisée en partenariat avec l’Institut polonais d’archéologie à Athènes et visera à mettre en lumière le rôle joué par les femmes qui ont œuvré dans l’ombre de leur époux ou compagnon archéologue. Directement concernées par la question de la visibilité des femmes dans la recherche archéologique, nous avons également souhaité proposer une ouverture vers les questions postcoloniales, en espérant que de nouveaux et nouvelles collègues se saisissent de ces enjeux tout aussi cruciaux pour mieux comprendre les développements de l’archéologie en Grèce et dans le monde grec.
